14/08/2021
le Moderne sous deux angles de vue
"Wiktionnaire
'Adjectif
moderne mɔ.dɛʁn masculin et féminin identiques
Qui est soit de notre temps, soit d’un temps plus ou moins rapproché du nôtre, par opposition à antique, à ancien.
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- Ils ont tous une auto, un piano, de l'argenterie, des ameublements modernes, un appareil de T.S.F. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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- J'ai jeté un coup d'œil discret aux sites qu'elle explore, histoire de vérifier qu'elle ne s'expose pas au nouveau péril des temps modernes, le cyberprédateur pervers tapi en embuscade sur la toile. — (Sylvie Brunel, Cavalcades et dérobades, éd. J.-C. Lattès, 2008, chap.""
Plus loin je vois que moderne vient en latin de Modo, qui signifie "récent".
L'homme moderne adopte les choses récentes qui lui sont proposées. Il adopte ou cherche à s'y adapter parfois uniquement pour paraître dans le coup mais aussi parce qu'il y trouve des avantages. On adopte les nouvelles choses parce que l'on y trouve des avantages en général. Après, tout est question de dosage, de discernement, de digestion de la nouveauté que l'on nous propose.
Quand la nouveauté est imposée, et seulement si elle est imposée, alors une forme d'autorité se met en place, qui consisterait à considérer comme attardé qui ne veut pas se conformer à telle ou telle chose nouvelle, l'adopter. Mais n'est-il pas opportun de "s'attarder en chemin" quelque fois ? Tout n'étant pas si bon dans la modernité.
Les vaccins étant conçus pour endiguer une maladie, n'ont pas de rapport avec la modernité, n'étant pas des objets à insérer dans notre quotidien. Je ne me sens pas moderne parce que j'ai mes deux doses par conséquent.
Tout est une simple question de discernement sur la façon d'utiliser les choses concernant la modernité. Et l'on se retrouve quand même avec des complications, des addictions, des pollutions...
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13/08/2021
Un décret citoyen pour un new deal
Certains moyens de déplacement coûtant trop cher à la planète sur le plan de la pollution, le protectionnisme intelligent va devoir se mettre en place. On le fait déjà avec les circuits courts.
Pour les loisirs, les vacances, il faudrait établir un "décret de vagabondage sans pollution". Nous reviendrions pour les vacances à des modes de déplacement tel, par exemple, que la roulotte conduite par un cheval, une roulotte obligatoirement petite pour ménager le cheval et puis parce que, plus on prend de la place dans l'espace, moins on en laisse aux autres.
Autres déplacements possibles pour les vacances : à pied, avec sac à dos, en groupes pas trop importants, afin de ne pas alarmer les riverains qui pourraient craindre un effet de meute sinon ou avoir l'impression d'une débâcle.
Les membres d'une famille habitant à des lieux différents iraient à la rencontre les uns des autres , se retrouvant à la croisée des chemins. Imaginons-les se tombant dans les bras avec force cris de joie ! Le monde serait meilleur ainsi, croyez-le bien.
La poste pourrait utiliser des fourgons postaux en toutes saisons car délivrer les messages entre "lointains proches" est important.
La planète redeviendrait l'immense planète qu'elle était, à l'échelle de nos déplacements lents et raisonnés, de routards redevenus raisonnables, qui ne sillonnent plus le monde en tous sens de façon écervelée.
Résumons sur les manières intelligentes d'aller loin : aller loin à vélo, à cheval, à pied, en bateau pour les voyageurs incontinents mais alors des bateaux encore une fois, petits, afin de ne pas envahir la mer avec d'immenses carcasses, lesquelles finiraient par diminuer fortement l'océan en terme d'espace et de qualité de vie pour les poissons. Déplacement possible en train si l'on est handicapé, voire sans l'être, mais alors sans en abuser et pour des raisons d'urgence de visite à de lointains proches. Oxymore certes intéressant. Le train seul pourrait se permettre d'être un long véhicule ; étant sur rails, la machine ne bouffe pas d'espace dans les grandes largeurs, mais se contente de creuser un sillon, le rail, qui souligne assez poétiquement l'étendue des lieux tel un canal, créant des perspectives.
On a fait des regroupements familiaux par le passé, trouvant que sur le plan strictement économique cela valait mieux, l'argent étant dépensé ailleurs que sur le territoire dit national, sinon. Mais il est question ici non d'économie mais de redonner à la planète sa grandeur. Une planète de nouveau grande et aérée, oxygénée. The new deal !
07:08 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
12/08/2021
Film vu hier soir : une satire du cinéma ?
Je me demandais hier soir si le film que j'étais en train de regarder était une satyre satire du cinéma américain. On voit ceux et celles voués à être des stars du cinéma, un peu ridiculisés par moment, démystifiés, puis reprenant leur rôle pour un public demandeur de rêves. Pas de contre culture dans ce cinéma-ci, mais au contraire du conformisme : les stars doivent correspondre à certains canons de beauté. Le cinéma dont il est question dans ce film est montré par les frères Cohen comme une machine à faire rêver. Cela serait presque un soulagement j'imagine pour certaines stars que d'abandonner les exigences du public par rapport à leur propre physique. Dès lors elles n'auraient plus à satisfaire à une demande par trop contraignante.
Ce film n'est pourtant pas vraiment une critique du cinéma américain, de mon point de vue. On s'y moque par contre clairement des communistes, qui ont d'autres vues sur le cinéma.
Se moque-t-on aussi du Christ dans ce film où il est aussi question de Lui ? On se moquerait plutôt des chrétiens vus par les cinéastes comme hypocrites. Une scène du film à ce propos est significative : le romain au pied de la croix. Il semble avoir la révélation et être pris d'une adoration pour Jésus et puis, au moment crucial, l'acteur oublie le mot "foi" et met ainsi à bas la scène qu'il jouait. Mise en abyme dont sont friands les frères Cohen. L'acteur donc, après avoir dit une longue tirade qui laissait à penser que lui-même était bouleversé par Jésus, décrédibilise brutalement son personnage par l'oubli du mot crucial.
Soit dit en passant, le chrétien, en principe, ne cherche pas le rêve. Il suit les pas d'un saint ou d'une sainte et non pas ceux d'une star. Suivre l'exemple de mère Thérésa notamment, sans trop se soucier de son apparence physique en priorisant le service au prochain est dans l'idéal chrétien.
Il se peut que ce film soit moins méchant qu'il n'y paraît. Les frères Cohen ont donné dans une comédie teintée de désillusion au débotté, donc de tristesse. Au fond d'eux-mêmes peut-être ont-ils un temps espéré que les chrétiens cessent d'être hypocrites à l'égard de Jésus, de leur point de vue. À moins qu'ils ne s'amusent d'une situation. En ce cas ce serait un film triste au final.
Quant aux communistes : les cinéastes semblent préférer, au pire, que le cinéma assouvisse les demandes du public plutôt qu'on ne lui impose l'idéal communiste. Le tout est de savoir si, dans les deux politiques, on formate les esprits et parfois jusqu'aux rêves eux-mêmes.
Leçon de français corrigé :
À noter : une satire, un satyre. Il y en aurait pas mal dans un cinéma pas seulement X témoignent aujourd'hui de nombreuses actrices ; quelques-uns sont à l'œuvre ces temps-ci dans une série connue. Les hommes vieux sont désormais fiers "de pouvoir encore", alors que du temps des Grecs anciens, c'était un peu mal vu, satyre étant un mot négativement connoté, il est facile de le déduire.
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