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27/11/2014

Les réflexes — Blogs lus ce jour — l'ours polaire, une icône écologique et de publicité pour Coca

Les réflexes ne sont pas les mêmes chez tout le monde. Je vois beaucoup de chats écrasés sur les routes départementales, le réflexe du conducteur quel est-il dans les cas où il se retrouve avec un animal qui arrive vers les roues de sa voiture à toute vitesse ? Plusieurs fois j'ai  failli aller dans le fossé afin d'éviter d'écraser un animal. Jusqu'ici j'ai eu de la chance, je n'en ai écrasé aucun et ai évité le fossé in extrémis mais je n'en tire aucun mérite... il s'agit d'un réflexe, et chaque fois ce réflexe me met moi en danger pour sauver l'animal, c'est curieux. Le réflexe de mon propre corps choisit la vie de l'animal à la mienne et pourtant je ne manque pas de respect pour ma personne. C'est ainsi. Avec un bébé dans la voiture, le réflexe ne changerait-il pas ? Tenter une expérience si casse cou, ridicule ! Quand même,  pourquoi accorder tant d'importance à la moindre bestiole sur la route  à mon détriment,  me demande-je. Sans doute je ne me connais pas assez...et y suis-je pour quelque chose dans ce réflexe. Première supposition :  L'animal symbolise l'innocence et je veux sauver l'innocence, aucun être humain ne l'étant  comme un animal pense-je inconsciemment, ce qui produit ce réflexe. Deuxième supposition : est-ce que l'animal abandonné sur la route symboliserait la solitude de l'homme ? D'un coup dans le cadre où se trouve la bête vulnérable perdue sur une départementale, elle s'humaniserait si fort à mes yeux que je manque d'aller dans le fossé pour ne pas l'écraser. Une autre possibilité en effet. Enfin le réflexe est sympa tant qu'il n'y a pas de bébé dans la voiture, car le bébé est au moins aussi innocent qu'un animal ou aussi seul que tout homme dans son humaine condition. Autre question, celle de l'universalité... quand on pense que certains écrasent délibérément les chats sur la route.... c'est bien qu'il y a des différences profondes entre les hommes.

 

Blog lus ce jour : Calamités quotidiennes, où j'ai laissé un message (de Sauge) et peut-être en retour recevrai-je un gnon si l'auteur ou l'auteure ou les deux, ne goûtent pas mon humour. La vie est du risque en permanence !

 

Et je suis allée en tant qu'amatrice (à vérifier "trice" ou "teure") de dessins sur ce blog d'un grand pro : http://mesmines.hautetfort.com/

 

 

 

les ours blancs.jpg

Lu ici, concernant le sort d'un innocent parmi les innocents, dans le sens le plus pur du terme.... Ours chéris, rêvez-vous ? Que cette pensée puisse s'appliquer à vous aussi :

Don't be afraid of the space between your dreams and reality. If you can dream it, you can make it so.
~ Belva Davis

 

http://www.sierraclub.org/sierra/2014-6-november-december...

10:21 Publié dans Note, Site | Lien permanent | Commentaires (0)

23/09/2014

La place du Trône

La place du Trône à Paris, située dans le faubourg Saint-Antoine d'alors, fut appelée ensuite place du Trône renversé (suite probablement à des événements de la révolution) et c'est aujourd'hui la Place de la Nation :

 

Quand le tracé du mur des Fermiers généraux est porté au-delà de la ville construite, qui n'est en fait qu'une campagne s'étirant de maisons en jardins, de cloîtres en lieux de prières, on laisse un vaste espace herbeux et raboteux. Ce vaste espace qui se prolonge en vignes et jardins maraîchers jusqu'à l'enceinte et aux murs des jardins de l'ancien  village de Pique-Puce occupé par des couvents, des maisons d'éducation ou de retraite est à l'origine de la place.

Un trône est installé sur cet espace le 26 juillet 1660 pour l'entrée solennelle dans Paris de Louis XIV et de  Marie-Thérèse d'Autriche, revenant de leur mariage à  Saint-Jean-de-Luz, d'où son premier nom de « place du Trône ».

Wikipédia

 

J'aborde un autre roman de Paul Féval qui s'intitule L'avaleur de sabres.  Maman Léo s'appelle maintenant Madame Canada, Échalot son fervent admirateur porte toujours son nom, et est toujours le père adoptif de Saladin qui a grandi, devenant avaleur de sabres à la baraque de foire de la patronne Madame Canada, baraque nommée pompeusement Théâtre Français et Hydraulique, le papa biologique  de Saladin y travaille lui aussi, il s'appelle toujours Amédée Similor, dont voici la description :

 

" Le lancier polonais, père de Saladin, n'avait pas de bonnes mœurs. C'était un homme du même âge qu'Échalot, mais plus soigneux de sa personne ; ses cheveux plats, d'un jaune grisonnant, reluisaient de pommade à bon marché et il se faisait des sourcils avec un bouchon brûlé.

Cela donnait du feu à son regard, toujours dirigé vers les dames.

Il n'avait pas offert de bons exemples à Saladin, son fils, et la veuve Canada se plaignait des pièges qu'il tendait sans cesse à son honneur. Il avait un joli nom : Amédée Similor. Échalot et lui étaient Oreste et Pylade ; seulement, comme Similor manquait de délicatesse, il abusait de la générosité d'Échalot qui, sans lui, aurait déjà pu prendre beaucoup d'actions dans le Théâtre Français et Hydraulique et conduire madame Canada à l'autel." 

 

Un extrait plus long de L'avaleur de sabres, de Paul Féval :

 

"C'était vers la fin d'avril 1852, l'avant-dernier jour de la quinzaine de Pâques, époque consacrée par l'usage et les règlements à cette grande fête populaire : la foire au pain d'épice. Depuis bien des années, on n'avait pas vu sur la place du Trône une si brillante réunion d'artistes brevetés par les différentes cours de l'Europe. Outre les marchands de nonnettes et de pavés de Reims, tous fournisseurs des têtes couronnées, il y avait là le dentiste de l'empereur du Brésil, le pédicure de Sa Très Gracieuse Majesté la reine d'Angleterre, et le savant chimiste qui fabrique les cuirs à rasoirs de l'autocrate de toutes les Russies.

 

Il y avait aussi, bien entendu, la dame incomplètement lavée qui tire les cartes aux archiduschesses d'Autriche, la somnambule ordinaire des infantes  d'Espagne, l'Abencérage qui livre aux palatins le vernis pour les chaussures, et le général argentin qui, non content de dégraisser la cour de Suède, fourbit encore les casseroles du palais de Saint-James, recolle les porcelaines de l'Escurial et vend, par privilège, le poil à gratter à toute la maison du roi de Prusse.

 

Quelques philosophes se sont demandé pourquoi ce burlesque et pompeux étalage de recommandations royales, en plein faubourg Saint-Antoine, qui ne passe pas pour être peuplé de courtisans. Il y a un dieu malin occupé du matin au soir à poser ces problèmes qui embarrassent les philosophes.

 

Tandis que le milieu de l'immense rond-point était encombré de boutiques où vous n'eussiez pas trouvé un seul paquet d'un sou qui ne fût timbré d'un ou deux écussons souverains, le pourtour, réservé aux théâtres et exhibitions ne se montrait pas moins jaloux d'étaler des protections augustes. Je suis certain qu'au plus épais du Moyen Age, les marchands forains rassemblés au camp du Drap-d'Or ne hurlaient pas avec tant d'emphase les noms de rois et d'empereurs."

Paul Féval

 

Blog écouté et lu ce matin : http://flandres-hollande.hautetfort.com/archive/2014/09/1...

 

 

 

 

 

 

 

10:03 Publié dans Lecture, Note, Site | Lien permanent | Commentaires (0)

18/04/2014

Réjouissance

Si le désespoir vous guette sur les questions de l'écologie, c'est le moment je pense de visiter  ce site :

http://www.jacques-ellul.org/compagnonnage/bernard-charbo...

Ellul était perçu comme anarchiste ou se disait tel  (récusant tous les partis politiques) et il était chrétien. Pour moi, les partis politiques ont des fonctions de contre pouvoir ; malgré les désavantages qu'ils peuvent présenter (l'encartage par exemple) je pense qu'ils stimulent les uns et les autres en produisant des bousculades que l'on nomme notamment polémiques.

Au fait, Bon anniversaire l'HUMANITÉ !

11:17 Publié dans Site | Lien permanent | Commentaires (0)