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27/05/2021

Une famille d'accueil improvisée ♣♣♣ Les exercices santé du jour

Film vu hier soir sur Arte : "Une affaire de famille". Un film sur l'abandon et la maltraitance. Deux enfants notamment qui encombrent leur famille respective. L'un est retrouvé abandonné dans la voiture de ses parents pendant que ceux-ci jouent au casino, l'autre est réfugiée dans le coin des poubelles, accroupie au pied d'un conteneur par grand froid. Elle ne peut être vue que par des invisibles tant elle se fait petite. On ne la voit que par l'interstice d'une porte de métal devant normalement se refermer sur le réduit dédié aux poubelles. 

 

La famille d'accueil en question pour cette enfant, ce sont des gens marginalisés qui se sont reconnus et ont fini par former une communauté composée de cinq personnes, dans la maison d'une retraitée que son mari a abandonnée. Le bonhomme en question est parti fonder une autre famille.

 

Et pourtant pas de pathos dans ce film mais plein de poésie au contraire, car ces six êtres, se consacrent l'un à l'autre, se donnent du temps pour mieux s'apprécier, deviennent parents sur un autre plan que celui du sang. Ils s'aiment en somme.

 

Plus tard, celui qui devient un adolescent découvrira les failles de ce père adoptif improvisé mais la tendresse de "l'inadapté" le touche toujours même s'il estime qu'il est temps de mettre fin à l'aventure. L'adolescent finira par murmurer pour lui-même "papa", un mot d'amour destiné à celui qui l'initia à la débrouillardise et donc en leur cas de figure, au vol.

 

Ils sont des sortes de vagabonds célestes se retrouvant dans un refuge.

 

 On ne peut plus s'improviser famille d'accueil. Même si le petit garçon fait le rapide constat que l'entreprise improvisée est vouée à l'échec, il a cependant fait l'expérience de l'affection familiale telle qu'elle devrait être dans chaque famille  se prétendant comme telle.

 

Un film subtil réalisé par un homme qui était fils d'un ouvrier. Il montre le Japon des invisibles, ceux qu'on ignore, préoccupés que les gens sont par leurs propres soucis.

 

Je ne savais pas que le Japon comptait ces Gavroches, ces oubliés, ces vagabonds sublimes.

 

Le lien pour revoir le film :

 

https://www.arte.tv/fr/videos/091096-000-A/une-affaire-de...

 

 

♣♣♣

 

Aujourd'hui j'ai fait les cinq séances. Des mouvements dont a besoin mon foie qui a besoin de stimulation. Patrick compose une énième chanson en bas durant ce temps.

Ces exercices invitent à bouger la colonne vertébrale en synchronisation avec les mouvements en l'occurrence très simples. Personne ne peut faire bouger sa propre colonne de cette façon à notre place.

 

Patrick ne sait pas ce qu'il loupe, il doit penser que moi non plus en ne jouant pas de guitare.

 

La cinquième séance de Chrystel se fait assis.e ; merci à elle qui nous en fait cadeau :

https://youtu.be/SxrfZOMlX7Y

10:47 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

06/05/2021

En effet...

 

J'ai vu le film intégralement sur la 3 Belge ce soir. Le personnage principal était charpentier ; on lui demande de devenir très administratif dès lors qu'il a besoin de faire valoir ses droits. Intelligence du bonhomme, mais cette intelligence-là n'intéresse pas le pouvoir. Il n'est pas branché informatique, encore moins smartphone... et cela serait une condamnation à mort pour celui qui veut faire valoir ses droits, n'étaient ses jeunes amis qui l'aident à cocher les cases... Lumière il y a grâce à la solidarité "des frères de galère" autour de cet homme. C'est une belle leçon de vie à mon sens. Il me semble que nous sommes moins dans cette fraternité en France. Ce film, c'est du cinéma utile, engagé, qui fait sens.

23:58 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

05/03/2021

Arrête ton char : le nom du site

Hier sur la Trois c'était l'iliade et l'Odyssée, plutôt l'Odyssée, version astronautes.

 

Pénélope n'était pas la femme d'Ulysse dans cette histoire, mais son enfant. Une Télémaque surdouée en mathématiques qui grâce à ce don va retrouver son père, lui-même en chemin pour la retrouver. Car pour les retrouvailles chacun a dû faire son "bout de chemin". Quel chemin ! au risque de se faire engloutir par des trous noirs, lesquels réservent des surprises. Personne ne sait ce qui se trouve derrière la ligne d'horizon (quand il y en a une), quand ce ne sont pas les ténèbres absolus. Misère et grandeur de l'homme.

Une autre femme dans l'histoire : la jolie collègue de l'astronaute veuf. Une seconde Pénélope, jolie en diable en effet et elle aussi mathématicienne, autant dire que vu mon âge et mon niveau en math, je n'ai rien à espérer du côté de ces nouveaux Ulysse ☺!

 

Haletant ce film de la trois, vu hier soir (je prendrai connaissance du titre de celui-ci plus tard). Au niveau du temps il y avait des complications. Il s'écoule beaucoup plus longtemps sur une planète se trouvant en dehors du système solaire. Cela doit tenir aux révolutions des autres planètes autour de leur(s) solei(s) ; révolutions plus lentes ou plus rapides, espaces-temps différents.

Les créateurs de robots ont laissés ceux-ci en forme de cube afin je suppose que l'homme soit moins tenté de vouer une affection sans borne à son robot ou à ses robots.  Malgré leur forme de cageots d'aucuns s'y attachent tout de même et cela tient je pense à la voix agréable des cubes.

 

Par contre pas de métamorphoses comme on en trouve dans l'Odyssée car zéro rencontre d'Ulysse et ses amis avec d'autres entités : sirènes, nymphes, cyclopes et autres êtres extraordinaires à l'origine de phénomènes non moins extraordinaires. Une séduisante protégée des Dieux ou déesse elle-même, si mes souvenirs sont bons, ayant  été capable de transformer les explorateurs en cochons.

 

On espère chez les personnages astronautes de ce film l'existence d'autres entités cependant. Ils pensent qu'"On" ou plutôt "Ils", en tous cas de sublimes entités inconnues supérieures et bienveillantes, ont mis en place pour les hommes un chemin de sortie, alors que la Terre est devenue inhabitable.

 

Cure de jouvence en d'autres galaxies. Ulysse reste jeune et va retrouver sa fille en vieille dame, sur son lit d'hôpital, encore consciente, entourée de sa nombreuse descendance (là, c'est plutôt biblique tendance Ancien Testament, car on sous-entend une bénédiction avec la nombreuse descendance). Le père donc est jeune encore, ayant passé du temps en des contrées où le temps s'écoule tellement plus lentement, son organisme a suivi le rythme plus lent des planètes. C'est une ode involontaire à la lenteur, pour rester jeune, et changer de paradigme dans l'envolée, comme qui dirait.

 

Mais va-t-on pouvoir évacuer tout le monde vers ces galaxies autres ? Le film a éludé la question.

 

Je cogite un peu sur le sujet et imagine une population laissée pour compte car évaluée comme pas assez ceci ou cela. Cette population, la terre étant devenue irrespirable à cause de vents charriant des nuages de poussières toxiques, se réfugiant durant quelques générations dans des sous-terrains. Créant un univers souterrain. Et puis un jour Jésus s'amène et remonte tous ces gens à la surface. La Terre est devenue un paradis.

 

Belle journée à vous. 

 

https://www.arretetonchar.fr/resume-de-liliade-et-de-lody...