Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/06/2021

Les drains

Les principaux impacts environnementaux du drainage

Sur la ressource en eau et les milieux aquatiques :

 

Le drainage, bien au-delà de la baisse du plafond de la nappe superficielle, génère des impacts importants, directs et indirects, immédiats et différés, sur l’écologie du paysage et sur les cours d’eau.

 

Il conduit parfois à une altération écologique et physique du paysage et des milieux naturels ou de certains agrosystèmes lorsqu’il a été pratiqué en vue d’accroître les zones labourables ou l’intensité de l’agriculture, notamment dans le cas du drainage de vastes zones humides.

 

Quand elles sont importantes ou excessives, les opérations de drainage peuvent provoquer ou exacerber des sécheresses, favoriser des incendies ou dégradation de sols tourbeux, et affecter certaines essences d’arbres (aulnes, peupliers, frêne), dans leur croissance, mais aussi pour la régénération naturelle de leurs peuplements.

 

Les vallées alluviales et leurs boisements, ainsi que les tourbières, sont les milieux qui ont été les plus drainés, entraînant la disparition artificielle des zones humides associées. La modernisation des techniques de drainage (intégrant par exemple des pompes de relevage), a souvent fait disparaître en quelques décennies des réseaux importants de ruisseaux, fossés, zones d’expansion de crues et rivières non régulés, avec conséquemment une réduction de l’eau localement disponible pour la faune et la flore naturelle, et parfois pour l’approvisionnement locale en eau potable, pour les loisirs, la pêche, en obérant gravement les potentiels de restauration de la biodiversité et des sols qu’il contribue à dégrader.

 

 

Sur la qualité des eaux :

 

Le réseau de drainage évacue directement dans les fossés et/ou à la rivière des quantités importantes de nitrates, phosphates, et produits phytosanitaires (pesticides) drainés à travers le sol.

Ainsi, les concentrations des différents paramètres dans les eaux de rejet des drains peuvent dépasser la limite de bon état des eaux définie par la réglementation (directive européenne cadre sur l’eau notamment), et surtout lors des périodes pluvieuses.

Par ailleurs, les études montrent que par temps secs, les concentrations en nitrates et en produits phytosanitaires sont plus importantes dans les rejets des drains que dans les cours d’eau récepteurs.

Le + technique :
Seuils du bon état des eaux fixés par la Directive Cadre sur l’Eau :

  •  rejet nitrates > 50 mg/l,
  •  rejet MES (matières en suspension) > 50 mg/l,
  •  rejet pesticides totaux > 0.5 μg/l
  •  

Sur ce site :

 

https://www.gers.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Gestion-de-l-eau/Cours-d-eau-fosses-et-drainages-agricoles/Drainage-agricole-

  •  ...

  

02:33 Publié dans Écologie | Lien permanent | Commentaires (0)

14/05/2021

La tornade blanche de Mai et autres articles

L'anthrisque sauvage  :

 

https://www.zoom-nature.fr/lanthrisque-sauvage-la-tornade...

 

Petit boucage :

 

https://www.zoom-nature.fr/etiquettes/ombellifere/

27/03/2021

Plantes adventices ♣♣♣ Rectificatif

Plantes adventices :

 

https://youtu.be/60LIfI9H2kE

 

♣♣♣

 

Modification pour cause d'erreur dans un post précédent, un des derniers :

 

Il s'agit du post concernant les bébés abandonnés dont il était question dans une émission de grande écoute sur la 2. Je n'avais pas vu le début de l'histoire de la jeune fille du Pas-de-Calais, ayant pris l'émission en cours et j'avais "reconstitué" à ma façon la partie manquante. J'ai supputé que le bébé avait été retrouvé dans une maison abandonnée. Je me suis trompée : en fait ce bébé fille a été déposé sur le bord d'un sentier dans un bois, enveloppé dans un paquet, par un homme qu'un promeneur a vu, et c'est le chien de  ce promeneur qui, lors de la seconde promenade, est finalement allé renifler le paquet et a interpelé son  maître.

 

Grâce au ciel le bébé n'a pas été tué par les géniteurs ou l'entourage proche. Ces personnes ont du moins obéi au commandement divin "Tu ne tueras pas." Ces parents biologiques avaient espoir en la providence sinon l'homme aurait enfoui l'enfant dans un buisson  ou un fossé. Le bois étant un lieu de promenade il a compté sur le passage d'un promeneur. Il était moins une que l'enfant ne meure car le bois à cette époque n'était pas aussi passant que ne l'avait imaginé le malheureux. Le doute a dû l'assaillir il devait être dans une grande détresse. 

 

  La mère de Moïse, en détresse elle aussi, n'a-t-elle pas déposé son petit dans une corbeille étanche avant de le larguer sur les flots ?

 

Le début de l'émission :

https://youtu.be/7P2DZVceGmw