01/12/2018
lecture principale du jour en ce premier décembre ☺ Cours de phonétique en extrême douceur suave ☺ film
Se tenir prêts pour ne pas se laisser paralyser, plus précisément "tétaniser" par les évènements, voilà le message reçu ce jour avec cette lecture :
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"The Sound Of Silence"
I've come to talk with you again
Because a vision softly creeping
Left its seeds while I was sleeping
And the vision that was planted in my brain
Still remains
Within the sound of silence
In restless dreams I walked alone
Narrow streets of cobblestone
'Neath the halo of a streetlamp
I turned my collar to the cold and damp
When my eyes were stabbed by the flash of a neon light
That split the night
And touched the sound of silence
And in the naked light I saw
Ten thousand people, maybe more
People talking without speaking
People hearing without listening
People writing songs that voices never share
No one dare
Disturb the sound of silence
"Fools" said I, "You do not know
Silence like a cancer grows
Hear my words that I might teach you
Take my arms that I might reach you"
But my words like silent raindrops fell
And echoed in the wells of silence
And the people bowed and prayed
To the neon god they made
And the sign flashed out its warning
In the words that it was forming
And the sign said "The words of the prophets
Are written on the subway walls
And tenement halls
And whispered in the sounds of silence"
09:29 Publié dans cinéma, Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)
25/10/2018
Le film vu hier soir ♣♣♣ Enfermés dehors
Hier j'ai regardé sur Arte un film sur un couple jugé par la critique, comme s'étiolant. Et ce, à cause d'une histoire de fantôme.
Le monsieur faisait de l'escalade avec sa fiancée et voilà que celle-ci tombe dans une crevasse. Il n'a jamais dit à la femme qu'il a rencontrée par la suite et épousée, à quel point était profond son amour pour la première. Ce mari endeuillé de la première femme choisit de dire à la suivante son secret au moment où, dans un microcosme de la société anglaise où l'on veut perpétuer, presque coûte que coûte, le conte de fée du couple idyllique, le couple va donner une fête pour ses noces de ... "45 ans de mariage".
Le fantôme revient comme une fêlure de l'âme et pourtant, on peut voir les choses autrement. Du fait que le secret de l'homme est enfin brisé, j'ai le sentiment qu'après 45 ans de mariage, quelque chose pourrait se construire, de plus fort entre les deux êtres qui avaient ce fantôme entre eux.
Comme si il ne fallait pas "chasser les fantômes" hors de sa vie, mais les accepter comme des amis. Car le fantôme ici, ce n'est pas la morte, c'est le manque qu'a créé sans le vouloir la morte.
Si une chose de ce genre m'était arrivé, je pense que j'en aurais parlé à mon compagnon. À l'heure d'aujourd'hui, je prierais pour que l'âme du mort, devienne une âme amie et non pas un parasite.
Charlotte Rampling utilise dans ce film sa beauté à bon escient, comme un outil pour nous faire mieux comprendre le sensible. Les autres femmes autour d'elle, hormis son amie proche, ont moins bien pris le temps, et l'on s'aperçoit qu'elle ne les dérange pas... on peut faire sien (NP "sien" = ramener à soi, du coup, pas de féminin) la beauté d'une personne intelligente comme si celle-ci faisait bouger la bonne corde sensible chez d'autres, moins chanceux.
♣♣♣
Hier j'ai parlé dans ma note des "enfermés" en prison constituée de murs, et PRELE nous rappelle les enfermés dehors, à qui les systèmes basés sur l'argent veulent mener une vie encore plus rude avant que mort s'ensuive. Cruauté hors norme que celle des hommes qui se prennent pour des dieux. C'est à la note du 24 octobre : http://prele.hautetfort.com/
10:31 Publié dans cinéma, Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)
01/08/2018
film vu à Lille hier : Une pluie sans fin ♣♣♣ Assouplissement
Sous ces quelques mots, le lien de la bande annonce du film chinois vu hier.
Mon compagnon ayant gagné une place gratuite pour le ciné, il m'a offert une invitation au ciné à Lille. Une occasion de s'exercer à conduire dans cette ville en une période où elle est vidée des trois quarts de ses habitants. J'ai pu par deux fois changer de file sans problème : il n'y avait personne derrière moi. Et surtout j'ai pu admirer la beauté de la ville. J'ai retrouvé son feeling particulier l'été. Comme quoi les villes ont une âme. Le film s'appelle Une pluie sans fin. L'acteur principal par certains côtés au niveau de la séduction et du jeu m'a rappelé Brad Pitt. Une riche palette d'expressions et beaucoup de séduction.
Le contenu. Ce que j'en ai retenu : un gars s'implique en toute bonne foi dans un système qui ne va pas tarder à le trahir, puisqu'il sera mis à la porte de son usine. C'est un système tiré de l'occident industriel... La Chine s'est-elle sentie obligée de s'aligner sur ce plan, si elle ne voulait pas se laisser manger toute crue par les occidentaux ?
Bref, on y voit un coin de chine durant une période d'hiver qui, cette année-là fut calamiteux. Il pleut tout le temps et ce, sur un décor ravagé par la tristesse et le gris du béton qui s'élève partout comme autant de plaies sur le paysage. Dans ce décor non pas de carton pâte comme au théâtre mais dur comme la réalité que vivent les gens, des choses se détraquent dans les têtes. Il se commet des assassinats sadiques sur plusieurs femmes. Le héros zélé qui veut mettre la main sur le criminel va déraper, engoncé dans son obsession d'arrêter le meurtrier, il va évacuer sa rage d'impuissance, cela sans en prendre conscience car il se croit justicier, sur un malheureux quidam incapable de se défendre. La scène, au moment de ce défoulement sur "l'agneau" est christique à un moment donné.
C'est un film qui fait se poser des questions sur l'apport de la colonisation. Quand les gens abandonnent leur culture pour celle de l'industrialisation de masse.
Les actrices de ce film sont belles elles aussi et jouent très bien. Un film que l'on ne peut pas oublier, il ne vaut mieux pas. Il creuse l'âme, l'éduque à l'empathie.
la bande annonce :
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19579515&a...
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Une séance que nous n'avons pas intérêt à oublier non plus :
09:33 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)