12/05/2020
"God bless you !" dit Éric Clapton après avoir chanté sa chanson + Ponge ♣♣♣ Das Lied von Bernadette
Merci pour cette chanson si bien interprétée, Éric Clapton, à vous et à vos magiciens musiciens et merci également pour votre bénédiction (en forme de souhait, certes).
Dans cette vidéo, les paroles de la chanson Over the rainbow, qui propose une méditation, sont inscrites en bas de l'image, si bien que l'on peut s'entraîner à la compréhension des sons anglais.
Je propose aux anglais éventuels qui suivraient ce blog, dans la même optique d'entraînement à la phonétique, d'écouter : "Cageot", de Francis Ponge, lu par un français.
Sachez, citoyens anglais, que "cageot" est aussi un terme repris par l'argot parisien pour définir la silhouette d'une femme ayant perdu la ligne, autrement dit en surpoids. Terme utilisé avec un maximum d'inélégance machiste en ce cas (ne dit-on pas à raison "Parisien, tête de chien" ?). Mais Ponge, non parisien, parle dans son texte de l'objet "cageot" en tant que tel, sans allégorie, métaphore ou quoi que ce soit d'autre. L'objet "cageot", tel qu'il le voit.
Ici :
https://wheatoncollege.edu/vive-voix/titres/le-cageot/&nb...
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Bien m'en a pris de corriger mon erreur. Relisant une note à propos du film "Maman a tort" j'ai fait une allusion à un autre film. Ayant un doute sur le patronyme d'un acteur, je constate que j'ai en effet déformé le patronyme du comédien Maurice Ronet. Où je lis sur Wikipédia que ce Maurice à pour mère une certaine Gilberte Dubreuil ; cherchant ce dernier nom, je tombe sur une autre Gilberte Dubreuil, dont le nom de jeune fille était Marchegay. Toujours lisant Wikipédia, à partir de Gilberte Marchegay Dubreuil, j'arrive sur Franz Werfel. Gilberte Dubreuil "number 2" l'a traduit pour un roman nommé "L'étoile de ceux qui ne sont pas nés", un intitulé qui touche. Je découvre encore qu'il a écrit "Le chant de Bernadette"... Je vérifie ici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Chant_de_Bernadette
Et me voici arrivée sur ce film :
♣♣♣
Rangement des tiroirs : sur deux morceaux de papier différents, un mot de passe, et sur l'autre est écrit le nom "Gérard Ehret", qui ne me parle pas. Le nom d'un écrivain ? Je m'en vais vérifier sur un moteur de recherche, Google pour ne pas le citer. Hélas, Gérard Ehret n'est pas un écrivain. "Laisser voler les pt'its papiers", dit la chanson... Il y a Bernadette Soubirou juste mentionné ci-dessus ce jour, et il existe... Gérard Ehret, que j'avais complètement oublié. Mais il faut croire qu'il vaut mieux garder en mémoire même les plus tristes événements pour que ce nom refasse surface du fin fond d'un tiroir. Ainsi, la joie doit rester discrète, au regard de certaines choses.
14:46 Publié dans cinéma, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
11/05/2020
Quelle case ?
Le film Maman a tort a été casé dans "comédie dramatique", la case oxymore.
J'ai trouvé le synopsis de Wikipedia parfait pour la synthèse du film vu hier soir sur la quatre :
"Synopsis
Anouk, élève de collège, passe son stage de troisième dans la société d'assurance de sa mère Cyrielle Lequellec. Remisée à des tâches subalternes par des employées indélicates, elle ne tarde pas à s'ennuyer. Un jour, elle assiste à une plainte d'une assurée, Nadia Choukri, qui ne comprend pas pourquoi elle ne reçoit pas l'assurance-vie de son mari après son décès. Anouk constate que sa mère Cyrielle étudie le dossier de Nadia avec peu d'attention et de complaisance. Choquée par l'injustice faite à cette femme, elle va mener sa petite enquête pour essayer de lui venir en aide, car elle la sent menacée de se retrouver SDF avec ses deux enfants. Elle accède subrepticement au dossier et fait des découvertes sur les pratiques de la société d'assurance et de sa mère." Wikipédia.
En effet il y a du drame dans ce film : employés pressurisés qui se pervertissent notamment en ce qui concerne la maman d'Anouk, d'autres sont écervelées, jolies en diable mais diablement indélicates en effet et c'est un euphémisme ; les adolescentes que sont Anouk et sa copine sont perdues dans ce système qui les dépasse, où l'objectif est simplement de "faire de l'argent" en l'occurrence sur le dos des assurés, deux ado qui essaient aussi de se faire les dents sur des stars des médias, mais qui ont un cœur encore très tendre en réalité. J'ai préféré de loin regarder ce film plutôt que celui que proposait Arté, ou aucune des trois stars : Maurice Ronet, Alain Delon, et Marie Laforêt ne jouent juste. Film zappé suffisamment vite pour attraper "Maman a tort", quant à lui très touchant, de justesse au niveau du jeu des actrices, et acteurs, de vérité aussi en ce qui concerne la critique du film sur la vénalité de la société.
06:19 Publié dans cinéma, Note | Lien permanent | Commentaires (0)
02/02/2020
écouté hier soir
Hier j'ai écouté une émission prise en cours où il était question de la morale. Selon le philosophe Enthoven questionnant une autre philosophe, il apparaîtrait un sens moral vers le cours CE1 donc à six, sept ans, ou cinq, selon les enfants et leurs milieux.
La philosophe ne voyait pas la compassion comme faisant partie du sens moral. La compassion est vue par elle comme un sentiment. Or les philosophes se méfient du sentiment parce qu'il n'est pas objectif. On ressentirait de la compassion pour le mignon, et pas le laid selon eux ; ceux qui nous plaisent uniquement.
Avec le sens moral, plaire ne rentre pas en ligne de compte.
À ce sujet, je me souviens qu'en banlieue parisienne j'avais vu un homme tronc qui devait être nain à l'origine car ce qui restait de son corps : (la tête, le cou, le tronc et les bras) n'était pas volumineux. Le tronc de cette personne tenait sur une planche à roulettes qu'il actionnait avec ses bras.
J'avais de la peine pour lui. C'est cela la compassion, non ? Et pourtant il ne me plaisait pas physiquement.
Cependant, je dois avouer qu'adolescente je n'avais pas ce sens de la compassion. À ma honte aujourd'hui et j'ai même du mal à l'écrire, je n'ai pas voulu à un banquet de mariage m'asseoir à côté d'une personne parce qu'elle avait une tache de vin lui traversant tout le visage. C'était la première fois que je voyais ce jeune homme. J'avais l'impression que ceux qui m'avaient placée à côté de lui voulaient m'assimiler à lui. Pour ma défense je dirai que dans ma famille l'égoïsme primait. Chacun était obligé en somme de défendre le fait d'exister. Du moins j'ai vécu cette famille comme cela. Heureusement je suis à des années lumière de cette ado que j'étais alors.
Les chrétiens parlent de conversion quand d'un coup la mentalité change et se tourne vers le bien.
Je ne sais pas si les chrétiens pensent tous que le sens du bien s'acquiert à sept ans, voire moins parce que les chrétiens se disent inéluctablement pécheurs sans l'accueil du Christ en eux. C'est pourquoi nous sommes humbles devant le mal, pensant que nous pourrions encore manquer de foi dans le Christ et redevenir mauvais.
Nous serions tous des Chrétiens potentiels à mon sens, devant, par exemple, la tentation de tuer quelqu'un qui nous cause beaucoup de tort. Il faut accueillir Dieu pour résister. L'avoir de ce fait au-dedans de soi.
C'est une démarche quotidienne que je m'efforce d'avoir. Non pas que j'aie envie de tuer quelqu'un mais parce qu'une fois qu'on a compris ce genre de chose, on a compris l'intérêt que l'on a à ne plus être égoïste. L'intérêt étant une capacité nouvelle à dominer l'égo, et cela ouvre l'esprit.
09:48 Publié dans cinéma, Note | Lien permanent | Commentaires (0)