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11/09/2013

Ranger le bureau

Thomas et Sam0002.jpg

Je prends un album photos pour le ranger, des photos glissent par terre, elles n'avaient pas été "classées", j'en retiens d'eux également émouvantes pour moi. je les scanne, les voilà bientôt sur ce blog, il s'agit de Sam et de son cousin Thomas, le lecteur. Sous les photos,  le lien du blog Peau de Gueule que vous devez connaître, tout un poème.

 

Thomas et Sam0001.jpg

 

http://gregoiredamon.hautetfort.com/

 

 

10:12 Publié dans Note, Photo, Site | Lien permanent | Commentaires (0)

07/09/2013

Société actuelle

Hier soir nous avons vu un film sur Arte où le spectateur est invité à suivre un couple en passe de se déliter. Ils s’aiment cependant, la dame piste son homme, les spectateurs que nous sommes la suivent en train de le suivre. Tout irait pourtant comme sur des roulettes dans la béatitude d’un ronron quotidien, n’était les habitudes volages du mari. Le film, plombé par la politique des apparences reflète fidèlement le fonctionnement scolaire de la société actuelle, d’un côté ceux qui y fonctionnent « comme il se doit », de l’autre ceux qui « décrochent » plus ou moins ou sont plus ou moins décrochés, à voir, c’est-à-dire les marginaux. Ainsi nous voyons le couple bobo  entouré de fidèles amis fonctionner sous les bons auspices de la morale ambiante et se battre sans trop de cohérence contre un couple de marginaux dont la femme donc est l’ex-maîtresse du mari volage. Les bons points du couple bobo  : deux enfants que le papa décrète et il en a bien le droit, magnifiques, son pré-ado veut devenir pompier en attendant de devenir ingénieur, tandis que sa fille ado, quand elle ne fait pas ses devoirs est une jolie pom-pom girl. La caution au peuple est versée, nous sommes dans le meilleur des mondes. De l’autre côté : les cradouilles, décrocheurs ou décrochés, bannis du peuple. Eux n’ont pas d’enfants et la fille qui voulait se faire aimer du bourgeois, mue par le désir d’obtenir coûte que coûte beaucoup d’argent est un brin machiavélique. Atmosphère pas si respirable que ça à force de non dit, c'est là à mon avis la représentation involontaire de nos années de plomb actuelles.

 

Poésie trouvée sur ce blog, dont j'ai mis le lien sous le poème :

 

Carnage d'idoles

 

Le cousin Eustache
était un rien brindezingue.
Son frère avait garni
la salle de séjour de posters
de son équipe de foot préférée.
Eustache me disait :
« Rwête* Piot ! »
& PAN
avec son revolver à air comprimé
il envoyait un diabolo
au beau milieu du front
du gardien du Standard de Liège.
Je le trouvai un jour
en pleurs.
Ses parents lui avaient
définitivement
confisqué son jouet préféré.

 

http://courttoujours.hautetfort.com/

 

 

 

06:57 Publié dans Note, Site | Lien permanent | Commentaires (0)

02/09/2013

"Cyprien remarqua à cette occasion que l’animal claudiquait..."

"Cyprien remarqua à cette occasion que l’animal claudiquait, mal assuré, probablement affecté par les suites de la blessure qu’il lui avait infligée.

Le lendemain, après avoir gravi au clair de lune le sentier serpentant dans la forêt, il se trouva au lever du jour, au sommet du couloir où reposait l’animal.

Le traquenard était imparable. Il suffisait de patienter pour le tirer lorsqu’il grimperait pour rejoindre les seuls pâturages du secteur.

Quand il le vit se redresser au soleil, son cœur palpita, la gorge sèche et nouée par l’émotion, Cyprien savait tenir enfin sa victoire.

« Blanchon » diminué, avait fléchi sa patte avant et c’est en boitant qu’il s’engagea lourd et hésitant, dans l’éboulis conduisant à l’herbage. Bien ajusté dans la mire, le doigt sur la gâchette, le bout du canon suivait la lente progression de la bête. Soudain, celle-ci releva la tête pour la tourner vers l’homme, alors leurs yeux se croisèrent, puis se fixèrent longuement. Délibérément l’animal s’immobilisa, pour mieux s’offrir à la mort. Ce qui s’échangea ensuite entre ces deux êtres, dans un intense et pénétrant regard, relève de l’indicible. Cyprien baissa simplement le canon de son fusil.

Par la suite, personne ne revit « le chamois blanc », bien qu’il soit encore présent dans la mémoire des gens de la vallée." Texte intégral : http://pays-d-azur.hautetfort.com/

11:13 Publié dans Lecture, Site | Lien permanent | Commentaires (0)