Ces temps-ci ♣♣♣ ces temps-ci j'ai mal aux oreilles et au cœur

Je dois m'attacher à perdre quelques kilos pour soulager le bas de mon dos. Il est toujours plus ou moins douloureux.  J'ai trop espacé les séances de qi gong et m'y suis remise un peu tard. Je vais prioriser ces soins afin d'éviter le fauteuil roulant et donc faire une pause aussi bien sur mon blog que sur l'écoute des informations et des commentateurs d'infos. Je me contenterai des reportages et documentaires de Public Sénat, et parfois Arte, la chaine qui a diffusé le reportage sur Gorbatchev. 

Je ne pense pas avoir beaucoup de lecteurs ici, mais sait-on jamais. Au revoir.

 

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Ces temps-ci. J'entends la plainte des étudiants qui en somme témoignent qu'ils sont délaissés par l'État. Une étudiante rappelle qu'en 2017, un étudiant s'est suicidé par le feu pour dire la détresse de ceux-ci et la sienne.

 

J'ai entendu à la télé une femme, déclarer que, pour traverser la mer, et tous les autres  périls, cela signifie que les migrants ont la gnaque. Pour un peu je l'aurais entendue crier "hourra !" Je pense aux nombreux jeunes qui se suicident en France, les migrants aussi sûrement. L'enthousiasme de la fausse humaniste est donc terrible à entendre à mes oreilles.

 

C'est en fait cela le vrai autisme à mon sens. Certains projettent sur des malades du système nerveux le mot "autisme", les déclarant inguérissables au passage. Les vrais ne cessent de parler dans les micros en fait.

 

Bref, j'ai le dos en compote. Ayant repris des exercices de qi gong après une trop longue interruption, je m'aperçois que certains ne sont plus accessibles pour moi du fait que j'ai mal au dos. Je garde les accessibles et me reporte à des exercices que l'on fait couché, ceux qu'enseigne Odile Payri notamment.

 

Il ne manquerait plus que je me retrouve paralysée du dos. Donc radio et télé éteintes, et respiration. Blog idem.

 

Au revoir.

 

 

Pourquoi le bonhomme a été remarquable à mes yeux

Gorbatchev ne semble nourrir d'animosité à l'encontre de personne sauf peut-être un peu envers Eltsine mais, curieusement, il ne l'a pas écarté lorsqu'il était au pouvoir. Peut-être craignait-il des réponses violentes de la part d'Eltsine à son égard ? Gorbatchev se contente de dire qu'il est satisfait quant à lui de n'avoir jamais usé de violence contre ses ennemis politiques. C'est en cela qu'il est remarquable. Les politiques font preuve en général d'une violence certaine envers leurs contradicteurs, souvent en écrasant de toute leur masse d'une façon ou d'une autre.  Gorbatchev est exceptionnel en faisant montre de ce pacifisme plein d'humanité. C'est pourquoi le mot charitable me vient à l'esprit le concernant.

 

Pour la question de l'URSS. Quand l'interviewer lui oppose que c'est paradoxal de dire qu'il ne voulait pas l'effondrement de l'URSS et de déclarer qu'il voulait l'indépendance des peuples qui formaient l'URSS. Je pense que son silence face à la critique de l'interviewer signifie qu'il estime que chaque peuple doit être souverain mais qu'il a un regret quant au fait que cela l'empêcherait de faire partie de l'URSS. La refonte avait-elle trait à une tentative désespérée pour opérer ce miracle ?

Pour mon ami Patrick, si l'URSS s'est effondré, c'est que le système était arrivé à bout de souffle. Ni Eltsine ni Gorbatchev n'auraient donc voulu son effondrement. Une fois que celui-ci s'est fait, Gorbatchev, philosophe hors du commun en a tiré  les leçons qu'il y a vues.

 

Je ne peux m'empêcher  de penser au vu de ce qui est arrivé à L'URSS, que l'Europe pourrait elle aussi s'effondrer sous la pression de forces extérieures. On en voit aujourd'hui d'ailleurs certaines se mettre à l'œuvre pour l'effondrement de l'Europe en passe semble-t-il de devenir une terre d'asile hélas psychiatrique tant elle se trouve dans les mâchoires de ces forces extérieures, et ce depuis longtemps. Il resterait alors aux dirigeants actuels de l'Europe de s'inspirer du lâcher prise de Gorbatchev. 

 

 

Gorbatchev en aparté

Le Monde fait un résumé de l'interview diffusée hier soir sur Arté :

 

https://www.lemonde.fr/culture/article/2021/08/17/gorbatc...

 

 

Mon commentaire :

 

Gorbatchev vit dans une maison dont il a l'usufruit, dont il n'est pas le propriétaire. Je crois lui avoir entendu marmonner qu'il aurait honte d'être propriétaire d'une telle maison (sans doute parce qu'elle est très spacieuse). Ses filles dit-il ont reçu chacune la même somme pour devenir propriétaires d'un appartement.

 

Il met un point d'honneur à regarder, à l'heure de la collation, que tout le monde est servi : "Et lui, il est debout, là-bas, pourquoi ?" ;  il tient à l'égalité de traitement Gorbatchev et veut le montrer.

 

Quand une question l'embarrasse, il se tait. Il peut alors regarder l'interviewer dans les yeux avec un peu d'insistance. J'interprète alors ce genre de pensée chez lui : "qu'est-ce qui te prend de me poser une question à la noix comme ça ? Tu veux tout de même pas m'entortiller ?" Il reste en dépit du passage à vide, fraternel, je dirai.  Il semble bien connaître l'équipe. Dans un de ces moments, il a même mimé l'espace d'une seconde, un tir vers le poseur de question inadéquate. On lui dit "mais c'est paradoxal ! Vous ne pouvez pas à la fois être pour l'URSS et pour ...."  pour telle prise d'indépendance de tel peuple... si ma mémoire est bonne il a répondu  qu'il y avait des situations où l'on était impuissant. Quelque fois, il vaudrait mieux laisser faire, jeter l'éponge, aller boire un verre et sortir ainsi d'une situation inextricable. 

Il reste silencieux sur bien des choses, mais avec virtuosité. Quand on lui demande de préciser sa pensée il rétorque que ce qu'il a dit est suffisant pour comprendre (quelque chose que l'autre doit déduire tout seul, sous entendu).  Il commente au tournant d'un silence, qu'il n'est pas Dieu le père, qu'il a pu faire des erreurs. Mais il est satisfait de n'avoir jamais utilisé de méthodes violentes. Gorby parle doucement à son vieux chat, ainsi qu'au chien de ses amis... il parle aussi du paradis avec sa femme et de l'enfer aujourd'hui mais avec de l'humour. Car il en a beaucoup.

J'ai trouvé l'homme charitable, épris de liberté, il ne se prend pas pour "Dieu le père !" À ceux qui sont mécontents il leur conseille de "devenir de plus en plus intelligents" et d'être patients.