Lu cette semaine

Dans La nuit du Solstice, roman de Carla Neggers, le meurtre d’une jeune femme entraîne diverses conséquences durables dans la vie des  proches de la victime et assombrit d’un sentiment de culpabilité l’amour d’Eileen, la meilleure amie de celle-ci, envers sa fille conçue avec un amant de passage durant la semaine où Deirdre fut torturée à mort. S’ensuivent non-dits et autres secrets de la part également du frère d’Eileen, débouchant une vingtaine d’années plus tard sur une quête d’identité du principal protagoniste de ce roman, Keira, l’enfant tombée "mal à propos". Quête de soi  qui s’entrecroise avec ses propres croyances plus ou moins assumées aux fées et autres personnages merveilleux du folklore irlandais. Celui-ci se mêlant à la foi chrétienne l’aide en tout cas à tenir bon. Univers plein de charme même si, à mon sens, l’auteur a parfois une vision un peu manichéenne des choses.

jardiner en philosophe

Le travail auquel je me suis livrée hier consistait à mettre les choses au point avec l’entourage, en l’occurrence quelques petites bêtes et certains végétaux, afin que d’autres espèces puissent éventuellement séjourner dans le coin. Les limaces, qui s’agglutinaient dangereusement dans les parages, se sont vues expédiées via leur boîte réservée sur la berge de la rivière voisine, suffisamment éloignée de mes pénates. Les capucines voulaient également régner sans partage, prenant en vrille la moindre pousse ligneuse se trouvant sur leur passage et menaçaient d’engloutir les jeunes lauriers et rosiers du voisinage. Elles furent donc élaguées ; même si j’ai laissé une multitude de graines par terre en vue du printemps prochain, nombre de ramifications sont allées au compost. Le jardin : un espace si petit soit-il, où il est possible de maîtriser quelque peu les évènements, mettre un peu d’harmonie.

ça y est

J’ai terminé la lecture de Chien méchant, de Akif Pirinçci. J’y ai trouvé nombre de choses intéressantes. Une écriture virtuose et tonique, mais aussi quelques lieux communs. Pour l’essentiel, l’auteur est un pacifiste qui tire argument de l’histoire désastreuse des individus gravitant autour du héros Francis, des victimes de guerre traumatisées à l’extrême, jusqu’à la folie bien souvent, pour défendre sa cause.  Ce n'est donc pas une perte de temps que de lire cet ouvrage à l'humour parfois assez corrosif ; mordant de ce fait, mais pour éviter aux lecteurs d'autres  morsures plus venimeuses.  Soit dit en passant, si vous avez quelques souris parmi vos amies, vous aurez besoin d'un solide sens de l'humour.