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02/11/2009

À propos de l'Aztèque

L’Aztèque, personnage du livre intitulé Azteca de Gary jennings, a quand même le mérite de ne pas employer la langue de bois ; il est franc, carré, forcément indélicat, par moment assez stupide, surtout avec certaines femmes. Fruste et bourré de talents, tout cela à la fois ; doué pour les langues, le dessin etc. C’est un homme qu’on dirait réac aujourd’hui, politiquement incorrect. Il ne croit pas au métissage des peuples par exemple. Vu l’écroulement soudain d’un monde dans lequel il se sentait parfaitement dans son élément et la violence des intrus, on peut comprendre ce genre de réaction. Le personnage est assez cohérent dans le contexte d’une telle époque.

Les conquistadors pleins d’effroi face aux sacrifices humains des Mexica, amènent sans vergogne nombre de personnes récalcitrantes à la foi chrétienne au bûcher ; l’aztèque, de son côté, ne s’indigne pas plus que cela des pratiques sacrificielles des prêtres de sa communauté, sauf quand c’est sa propre fille qui va vers « la mort fleurie » ; il éprouvera alors le besoin de faire un carnage pour la venger mais finalement s’en relèvera sans remettre foncièrement en cause ce genre de "rituels" et continuera de faire son chemin jusque l’arrivée de Cortés et de ses troupes. l’Aztèque est pourtant beaucoup plus humain que ses ennemis et leurs curés, à la désinvolture induite d’un sentiment inébranlable de supériorité. Enfin, tout cela n’incite pas à la nostalgie. Le bouquin fait 1052 pages, toutes lues dans le bon ordre, page après page, avec une interruption de quelques jours au milieu, le temps de reprendre un peu mon souffle, car j‘étais quand même un peu secouée.

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27/10/2009

Mortels enfantillages : lu

Nolet et Michelle : deux êtres qu’une enfance douloureuse obsède au point de les rendre  égocentrés de façon presque constante, entraînant chez Nolet une quasi incapacité d’aimer et de la part de Michelle, une certaine insensibilité, notamment avec ses proches. Pour lui, seuls comptent réellement ses parents qu’il veut venger quand l’occasion se présente, d’où le mortel "enfantillage", en ce qui le concerne. Un livre captivant dont j’ai beaucoup apprécié la pertinence.  

 Le lien : http://www.lemasque.com/auteurs/le-masque-auteur-00000003...

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26/10/2009

Récapitulatif

Je mène de front la lecture de trois livres depuis hier, le dernier en date s’intitule Mortels enfantillages de François Fournel que j’ai pris au hasard dans la petite bibliothèque de la chambre de Sam, tandis que lui écoutait de la musique. Le précédent s’intitule La peu de chagrin de Balzac, pour celui-là j’en suis à l’introduction de Jacques Martineau, où l’on trouve pas mal de clés pour comprendre l’auteur. Il explique en effet sa philosophie ainsi que sa perception des choses en certains domaines, comme celui des femmes et de la société notamment : « L’opposition entre Fœdora et Pauline existe toutefois réellement, mais elle se situe à un autre niveau du récit, bien plus profond, qui met en jeu des arcanes bien plus complexes de l’imaginaire balzacien qu’une confrontation entre les puissances diaboliques et des puissances paradisiaques. Le parcours amoureux de Raphaël reflète ce même mouvement du roman qui va du multiple au simple, de la dispersion à l’économie, conduisant à l’oxymore ; mais, pour des raisons qu’il faut élucider, ce mouvement ne s’achève en ce domaine que dans l’inaboutissement d’une mort qui n’apparaît jamais souhaitée et positive. Contemplant Pauline après l’amour, Raphaël désire « vivre toujours » : la Peau de chagrin n’exaucera pas ce souhait. » . Quant au livre de Gary Jennings, que j’avais laissé un peu de côté, j’ai finalement décidé d’en terminer la lecture.

La vie me met dans des situations où je peux aussi rencontrer des livres. Rencontres, plus ou moins heureuses, mais qui m'apprennent toujours quelque chose. Je lis bien entendu toujours aux heures de "pause", comme les Parisiens le font dans le métro, ou en se rendant au travail, le nez plongé dans leur journal au risque de marcher dans une crotte de chien.

09:52 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)