25/01/2010
Le Masque de l'araignée
L’autre jour après avoir acheté deux livres de Bernard Werber à la librairie du Furet, j’atterris à la caisse et mon tour venu, je demande : "Deux livres pour le prix d’un m’a dit votre collègue dans le rayon", la caissière se retourne aussitôt, retire une pile de livres de poche de derrière les fagots et me propose d’en choisir un. Je pensais que ce serait le deuxième bouquin de Bernard Werber qui me serait offert, mais non, c’était en fait un troisième d’un auteur au choix. Ce petit malentendu crée un peu d’imprévu qui ne m’est pas désagréable. La jeune femme dispose sur un bout de comptoir les petits livres qui s’étalent devant moi comme un jeu de cartes. Je parcours quelques titres vite fait et m’arrête sur - Le Masque de l’araignée -, "Je prends celui-là." lui dis-je en joignant le geste à la parole. Je reste décidément dans le domaine des insectes, les deux autres livres s’intitulant respectivement, - La Révolution des Fourmis - et - Le Papillon des étoiles -. En lisant la post face de l’incognito, je m’aperçois que je ne suis plus dans la science fiction avec Le Masque de l’araignée de, voyons voir, James Patterson mais dans un polar où l’action se situe à Washington. Ce jeu du hasard me titillant la curiosité, j’ai entamé la lecture du Masque d’abord en diagonale (mon truc avec les romans policiers, pour ne pas me laisser happer par le suspens), et vu l‘intérêt qu‘il présente, j’ai entrepris de le lire normalement, page après page. Alex Cross, le détective de cette histoire tient vaillament le coup dans un univers glauque où opèrent d’insoupçonnables psychopathes qui se perdent dans une société générant des frustrations qu’ils ne peuvent dépasser. C’est dur mais le très sensible Alex s’en prenant plein la figure, impossible de le laisser en plan dans ces affaires de meurtres, je suis partie pour encaisser avec lui jusqu’au bout.
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27/11/2009
Petite note au passage
Balzac est évidemment un observateur très attentif de son époque, malgré tout il ne voit rien venir en terme de droits de la femme. Hugo était nettement plus sensible à ce sujet, quoique pas toujours (quand il fait par exemple des descriptions physiques plutôt pointues de femmes, il se montre parfois assez sélectif tandis que Balzac est plus élégant).
L’auteur de La Peau de chagrin analyse en profondeur les tourments de Raphaël, auquel il semble parfois s’identifier quelque peu mais, tiens donc, ce personnage impute aux femmes la responsabilité de ses déboires auprès d’elles, sans se remettre en question le moins du monde. Par ailleurs, je note que l’écrivain emploie parfois ces termes qui sentaient je suppose plus que jamais le soufre en cette période de l'histoire :"l’homme supérieur", quand Raphaël parle de sa personne par exemple ; par cela il entend "simplement": l’homme qui a étudié. Le jeune homme se considère en effet supérieur à d’autres hommes socialement beaucoup plus élevés que lui, mais sots dit-il en raison de leur comportement ou/et de leur ignorance patente. J’en déduis quand même au passage qu’à l’époque il ne faisait déjà pas bon avoir certains soucis de santé.
Cet auteur est néanmoins à mes yeux un génie de l’écriture, il n’a pas son pareil pour évoquer en filigrane l’histoire tragique de ce Paris dans lequel ses personnages, dont la condition est toujours pathétique, évoluent. Il nous dévoile leurs âmes tourmentées et nous les suivons dans tous les coins de la ville. Voyage spatio-temporel imprégné de la première touche fantastique car il y a un talisman dans l’histoire.
Vous l'avez décidément compris cette note était à propos de La Peau de chagrin de Balzac, en cours de lecture.
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19/11/2009
Kriss Graffiti
C'était dans les années 2002/2004, j'écoutais "Portraits sensibles" de Kriss Graffiti avec beaucoup de plaisir. Ce soir je viens d'apprendre que Kriss a décédé ce matin. Sa voix joyeuse et suave qui incarnait bien une certaine jubilation communicative, je l'entends encore.
Je t'embrasse Kriss.
http://www.le-media.fr/kriss-voix-memorable-de-france-int...
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