22/07/2011
Le tour n'est pas joué
Il pleut encore aujourd’hui, la maison, sans le satin blanc des murs serait poisseuse d’humidité. À propos de pluie, les coureurs du tour de France ont pris des averses avant-hier, ils encaissent sur le plan physique, mais s’éclatent aussi sur les routes. Sans les délais éliminatoires, ce serait un plus bel hommage encore à l’endurance. Dommage que les sportifs retardataires risquent de se faire zapper de cette façon, ce qui témoigne d’un esprit pas complètement sportif d’après moi. Le goût de l’effort transcende un certain masochisme, c’est sans doute ce qui fait le sublime de toute épreuve. Mais attention au phénomène bien humain de l’attirance-répulsion, le ras le bol peut toujours l’emporter, et la mauvaise hargne du coup aussi. Rendez-vous tout à l’heure avec le Tour !
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21/07/2011
Try it
Artistes venez faire un petit numéro de temps en temps dans ces endroits de zapping intense où d’ordinaire rien ne se passe. Les grandes surfaces entre autres, d’autres lieux encore où les lambdas s’oublient à peine vus. On s‘encroûte aussi dans de jolis environnements à force de négliger les paysages. Même en friche les espaces restent des possessions intouchables. On pourrait y accueillir des campeurs, des cirques, des bohémiens, mais on préfère pas et l'on s'ennuie. Des citadins pourraient se dégourdir les jambes sur les chemins de terre oubliés des environs, les chiens seulement ont le droit d’y gambader en période de chasse.
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20/07/2011
Le texte d'hier
« C’est bien écrit mais je ne comprends pas ce que tu as voulu dire au juste. », critique de Patrick à propos de mon texte d’hier. De ce fait j’ai réfléchi à la question, et dois reconnaître que, personnellement, je n’ai rien voulu dire de spécial en fait. Il arrive que des rêves me tarabustent au réveil, ou me trottent seulement dans la tête comme si justement, eux avaient quelque chose à dire. En écrivant ces lignes celui de cette nuit me revient. J’ai fait une pause pour y repenser et constater qu’il ne concerne que moi. Ceux que je travaille ensuite, soit en récit comme celui d’avant-hier, soit en très courte mise en scène, l’appel téléphonique comme celui d’hier par exemple, abordent curieusement un thème et donc peuvent concerner tout le monde. Dans le texte d’hier, l’amie qui téléphone, c’est une introduction qui me met à distance amicale avec le personnage qui téléphone, ayant fait ce rêve je ne m‘identifie pas pour autant à la personne qui se confie à une "vague" copine. Elle est dite "vague", parce que j'imagine qu'elle ne la connaît pas très bien mais éprouve quand même le besoin de parler. Le thème abordé du"petit film" vu en rêve, est celui de la relation entre amis dont un a pris la"grosse tête" ou dont les "chevilles ont enflé" si vous préférez. Un brin de mégalo ne fait souvent pas de mal, mais le rêve montre un personnage un peu en perdition, qui s’est laissé déborder ou happer par l’image flatteuse qu’il a de lui-même. Je n’ai pas ressenti de personnage jaloux dans le "film", l’amie est juste angoissée parce qu’elle finit par perdre un peu le contact avec elle-même dans l’entourage de son compagnon, c’est pourquoi elle tente de fuir. La journaliste apparue tout à la fin du rêve, est une sorte d’alter ego du personnage principal.
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