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27/07/2011

Le silence

Des jeux video que l’on sait dangereux et qui se vendent comme des petits pains, un jeune adulte en Norvège, qui devient « tueur de masse ». Des flux migratoires intensifs par ailleurs, qui en laissent beaucoup sur le cul. Impossible de porter secours aux pays en difficulté ? Ce qui atténuerait les mouvements de masse pour fuir ces pays. Too much. Visite bénéfique chez la coiffeuse du coup : les mèches de cheveux tombaient au sol, sensation de légèreté et de fraîcheur ; c’est peut-être ce que ressentent les arbres en automne. Agréable jeune coiffeuse, douce, gentille et silencieuse. Prenons exemple sur toi jeune fille et faisons silence, du moins pour aujourd’hui.

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25/07/2011

Un vélo d'un certain poids

Ma bicyclette est une sorte de vélo hollandais, pensé éventuellement  pour les routards sans contrainte  horaire, avec deux grandes sacoches à l'arrière et un porte bagages. Pas besoin de monter un carter, la chaîne  est calée dans un boîtier. Le mécanisme est   bien protégé, caché dans sa boîte ; je me demande si, sans le faire exprès je n'aurais pas récupéré un engin avec des vitesses intégrées dans le moyeu, astuce qui permet de ne jamais dérailler.  Je l'ai acheté d'occasion en deux temps trois mouvements, si bien que j'ai un doute. Je n'avais pas toutes les notions à l'époque pour poser les bonnes questions au vendeur. Toujours est-il que hier après-midi, j'ai roulé sur les routes d’Europe… jusque Laventie. Enfin disons plutôt que mon vélo à roulé presque tout seul, moi, à pied très souvent, je n’ai fait que tenir d’une main le guidon et avancer, « aspirée » dans sa roue. Un nouveau sport par temps de vent violent et capricieux : la canne magique. Cette relative lenteur a eu son avantage. J’ai découvert des pruniers plantés au bord des champs, et dans les haies d’une maison abandonnée, mon espèce préférée : la reine-claude. Pause cueillette, pause dégustation, sous un soleil généreux malgré les courants d’air. Au retour, le vent a tourné, je me le suis pris à nouveau en pleine face. davantage pressée par le temps, j’ai un peu pédalé jusqu’au moment où, les muscles brûlants et le souffle court, à deux kilomètres de "l’arrivée", pendant que chez moi on commençait sûrement à s’inquiéter de mon hors délai, qu’ai je vu au bord de la route ? Une friterie. Un bon moyen pour moi de sauter la préparation du souper, vu mon retard. Après une courte pause à l’échoppe où le seul autre client racontait par bribes ses exploits en VTT dans le Larzac, quitté à regret, qui monte et descend à l’infini, j’ai roulé avec plus d’entrain, mes frites au chaud, soigneusement emballées et enfouies dans une sacoche. L’autre contenait une bonne quantité de prunes de diverses variétés. Mon compagnon, inquiet songeait déjà à appeler la voiture balai des urgences quand je suis rentrée avec le butin consolateur. Plutôt contente de moi jusque cette promo, dans la soirée, d’un film à la télé : l’action se déroule à Lourdes, une Sainte vierge à cheval sur le règlement a comme principal critère pour choisir parmi les postulantes au miracle, le poids. Pas de guérison en vue pour les gros. C’est du moins ce que j’ai cru comprendre en écoutant l’actrice qui joue le rôle de la miraculée. Pas vraiment cool mais bon, c’est pas si grave, il suffit de faire du vélo sans s’arrêter aux  mauvais endroits, mais aux bons et c’est dans la sacoche.

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23/07/2011

Le père de la chimie moderne

L'histoire, de la petite à la grande, du petit chaperon rouge (qui a vraiment existé) aux événements politiques à plus ou moins grande  portée, est décidément sanguinolente la plupart du temps, (du coup d'aucuns ont un besoin bien compréhensible de s'en inventer ou d'en lire de plus amusantes, merveilleuses, fantastiques, telles que Harry Potter, Le maxi pote, etc. qui font rêver dans les grandes largeurs, dans le sens d'espérer, quitte à s'illusionner délibérément, à devenir mytho résolument ; pas le genre de petits films « à thème », que d'autres réceptionnent malgré tout, alors qu'ils ne demandaient qu'un bon sommeil réparateur ou, plus mesquin, de cours de math à domicile en guise de rêves, que font de malheureux matheux par exemple quand ils solutionnent en dormant de cauchemardesques équations, selon les témoignages exaspérés de ces chouchoux de Morphée). J'en reviens aux histoires sanguinolentes, mais qui sont véridiques, comme celle-ci, que vous connaissez sûrement déjà car elle fait partie de la grande Histoire. Un extrait et le lien pour lecture intégrale :

"Curieusement, son poste de fermier général est à l'origine de ses principales découvertes scientifiques en chimie. Ce poste met en effet à sa disposition la balance la plus précise d'Europe, qui lui permet de procéder à des pesées moléculaires de divers gaz avec une marge d'erreur inégalée jusqu'alors.

Étant l'un des vingt-huit fermiers généraux, Lavoisier est stigmatisé comme traître par les révolutionnaires en 1794 et guillotiné lors de laTerreur à Paris le 8 mai 1794, à l'âge de cinquante ans, en même temps que l'ensemble de ses collègues. Ayant demandé un sursis pour pouvoir achever une expérience, il s’entend répondre par Jean-Baptiste Coffinhal, le président du tribunal révolutionnaire : « La République n'a pas besoin de savants ni de chimistes ; le cours de la justice ne peut être suspendu. »4 (cette célérité s'explique par le fait que les biens des condamnés étaient confisqués au profit de l'État, or les fermiers généraux possédaient les plus grosses fortunes de France). Il est inhumé aucimetière des Errancis.

Le lendemain de l'exécution de Lavoisier, le grand savant Louis Lagrange regretta le geste du tribunal révolutionnaire en prononçant ces paroles : « Il ne leur a fallu qu'un moment pour faire tomber cette tête et cent années, peut-être, ne suffiront pas pour en reproduire une semblable. » Lagrange a ajouté : «cela leur a pris seulement un instant pour lui couper la tête, mais la France pourrait ne pas en produire une autre pareille en un siècle.»

http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Lavoisier

18:33 Publié dans Histoire, Note | Lien permanent | Commentaires (0)