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25/07/2011

Un vélo d'un certain poids

Ma bicyclette est une sorte de vélo hollandais, pensé éventuellement  pour les routards sans contrainte  horaire, avec deux grandes sacoches à l'arrière et un porte bagages. Pas besoin de monter un carter, la chaîne  est calée dans un boîtier. Le mécanisme est   bien protégé, caché dans sa boîte ; je me demande si, sans le faire exprès je n'aurais pas récupéré un engin avec des vitesses intégrées dans le moyeu, astuce qui permet de ne jamais dérailler.  Je l'ai acheté d'occasion en deux temps trois mouvements, si bien que j'ai un doute. Je n'avais pas toutes les notions à l'époque pour poser les bonnes questions au vendeur. Toujours est-il que hier après-midi, j'ai roulé sur les routes d’Europe… jusque Laventie. Enfin disons plutôt que mon vélo à roulé presque tout seul, moi, à pied très souvent, je n’ai fait que tenir d’une main le guidon et avancer, « aspirée » dans sa roue. Un nouveau sport par temps de vent violent et capricieux : la canne magique. Cette relative lenteur a eu son avantage. J’ai découvert des pruniers plantés au bord des champs, et dans les haies d’une maison abandonnée, mon espèce préférée : la reine-claude. Pause cueillette, pause dégustation, sous un soleil généreux malgré les courants d’air. Au retour, le vent a tourné, je me le suis pris à nouveau en pleine face. davantage pressée par le temps, j’ai un peu pédalé jusqu’au moment où, les muscles brûlants et le souffle court, à deux kilomètres de "l’arrivée", pendant que chez moi on commençait sûrement à s’inquiéter de mon hors délai, qu’ai je vu au bord de la route ? Une friterie. Un bon moyen pour moi de sauter la préparation du souper, vu mon retard. Après une courte pause à l’échoppe où le seul autre client racontait par bribes ses exploits en VTT dans le Larzac, quitté à regret, qui monte et descend à l’infini, j’ai roulé avec plus d’entrain, mes frites au chaud, soigneusement emballées et enfouies dans une sacoche. L’autre contenait une bonne quantité de prunes de diverses variétés. Mon compagnon, inquiet songeait déjà à appeler la voiture balai des urgences quand je suis rentrée avec le butin consolateur. Plutôt contente de moi jusque cette promo, dans la soirée, d’un film à la télé : l’action se déroule à Lourdes, une Sainte vierge à cheval sur le règlement a comme principal critère pour choisir parmi les postulantes au miracle, le poids. Pas de guérison en vue pour les gros. C’est du moins ce que j’ai cru comprendre en écoutant l’actrice qui joue le rôle de la miraculée. Pas vraiment cool mais bon, c’est pas si grave, il suffit de faire du vélo sans s’arrêter aux  mauvais endroits, mais aux bons et c’est dans la sacoche.

10:03 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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