19/05/2011
pour sauvegarder la zen attitude
L'intitulé de cette note contient la résolution du jour. Aujourd'hui donc, je fais ce qu'il me plaît : jardinage, et étude de textes anglais, et peut-être une balade en vélo. Il me faudrait de plus longues vacances pour m'adonner à tout ce que j'aime faire. À éviter absolument en ce jour sacré de repos : le ménage et la cuisine ; Vous aurez remarqué que je m'en tiens à ce précepte d'hygiène de vie "se rendre service et rendre heureux", sachant que si je ne m'octroie jamais de journée de repos, je risque de saturer l'entourage avec des petits ennuis de santé qui ne manqueraient pas d'arriver. C'est se qui s'appelle "une mise en pratique". Quant à vous, portez-vous également bien.
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18/05/2011
Comme une évidence
On a beau faire, l'âge fragilise les organismes, plantes, animaux, tout le monde finit par s'éteindre, d'autres êtres viendront qui s'useront eux aussi avec le temps, plus ou moins vite selon leur potentiel santé, conditions de vie et autres circonstances, ainsi va la vie, chacun le sait, « tu es poussière etc. ». Vu l'arrogance récurrente des uns et des autres, les passions, les crimes enfin tout ce qui met en souffrance victimes comme bourreaux, on se demande pourquoi tant de monde s'escrime à oublier cette évidence qui devrait pourtant avoir l'effet contraire logiquement, aider à acquérir plus de sagesse. Se rendre service, ou rendre heureux quelqu'un, me semble la même chose. Je pense aussi aux morts et au pardon qu'on devrait s'accorder plus facilement.
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16/05/2011
La note de ce matin
J'étais zen tout à l'heure en mettant la note à propos du dernier épisode de Barnaby, deux heures plus tard je souriais moins car je me trouvais en salle d'atttente pour une visite à Sam, un endroit où je me sens plus crispée que chez le dentiste. 10h30' ne me semblait pas la bonne heure pour le voir et j'ai failli reporter le rendez-vous. D'ordinaire, une fois Sam arrivé, l'ambiance est meilleure et je repars l'humeur allègre, mais aujourd'hui dès qu'il me vit Sam me réclama "La voiture!" et "La maison!", sachant comment il se comporte désormais dans l'une et l'autre, j'ai tout de suite compris que ça ne serait pas léger. Je lui explique la situation en cul de sac, à quoi il me répond qu'il désire retourner au lit. Je n'insite pas, et m'en vais. Mais à peine installée au volant, mon coeur se met à battre beaucoup trop vite pour être honnête. Quelques fantasmes viennent alors à mon secours : je m'imagine riche, possédant un hélicoptère, emmenant Sam par la voie des airs. Accompagnée de quelques personnes dotées d'une volonté à toute épreuve (mais positive, pas kamikaze) nous attérrissons dans un pays sauvage et peu peuplé, et grâce à Mère Nature, quelques animaux du genre chèvres, ânes, chevaux, chiens, poules volantes (ou pas) et autres oiseaux, nous entreprenons de le rendre heureux. Grâce à ce stratagème spontané, je roule sagement à droite à environ 90 km heure en moyenne, les palpitations se calment, mais l'humeur redevient vite morose, sachant bien que je ne peux pas me payer d'hélicoptère. J'arrive enfin dans mon quartier, à 40 km heure, moins vite peut-être car nous sommes en centre ville, et que vois-je sur le trottoir, marchant à vive allure ? une femme fluette, tête voilée mais pas le visage, plutôt pas très grande, tout en bleu lavande, la robe lui tombant jusqu'aux chevilles, qui me regarde en souriant chaleureusement. Allez savoir pourquoi, je me suis sentie complètement réchauffée d'un coup au sourire de cette jeune religieuse. Moi qui justement faisais un peu d'humour avec le couvent dans la note précédente.
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