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26/05/2011

L'étrange nuit de Garfield

Délicate opération effectuée sur la personne du chat Garfield de Catorive ce matin même, dont le collier était bizarrement passé en bandoulière sous la patte droite. Sa démarche pour arriver jusque la maison, était presque normale à première vue et j'ai failli ne pas ouvrir la porte tout de suite à ce pique-assiette invétéré, mais une fois à l'intérieur je distinguai bientôt sur son pelage la trace laissée par le parcours en diagonale de cette bretelle serrée qui le ceinturait au niveau du cou et de l'aisselle. Comment avait-il fait pour s'entraver de cette façon ? J'attendis qu'il ait fini de manger ses quelques croquettes, soulevai délicatement le félin, qui dès ma première tentative pour le libérer se mit à grogner comme un démon, menaçant, véreux, lançant vers moi, toutes griffes dehors, des semblants de coups, de sa patte prise dans le collier. Le Détacher obligeait à tirer un minimum sur la boucle et à serrer de ce fait, le cou du malheureux un peu plus fort durant une seconde : douleur insupportable à en croire ses crachements et feulements. Je renonçai donc à une nouvelle tentative et allai chercher des ciseaux à gros bouts ronds, dont je passai une lame bien à plat sous la lanière, heureusement en plastique, puis les tournai légèrement en les entrouvrant un peu plus et coupai d'un coup sec. Garfield libéré ne se montra pas particulièrement reconnaissant, fierté oblige, et toléra, pas plus de quelques secondes, un petit câlin qui se voulait consolateur, sautant même en grognant de mes bras, l'animal ! Il reste à mon avis, sociable à sa façon, couché pas loin de moi en rond sur le sol, l'air encore un peu renfrogné il semble se remettre lentement des événements d'une nuit qui a dû être agitée.   

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24/05/2011

Emploi du temps

Les roses sont en boutons, il y en a beaucoup, mais là-bas au bout du patio, les arbres leur font trop d'ombre, elles prennent donc plus de temps pour éclore. J'ai passé des heures dans le coin à rempoter des fraisiers, élaguer la haie, dépoter les giroflées montées en graines, renverser la  terre usagée sur la nouvelle butte, planter du thym et de la lavande,  et tout cela se termine par une conjonctivite.  Bien mérité une petite pause. 

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20/05/2011

"FOG"

J'ai bien aimé l'intervention de Franz-Olivier Giesbert au débat d'hier soir à propos de l'affaire DSK, notamment lorsqu'il a résumé le fonctionnement de la justice américaine. En France ressasse-t-on à bon escient, tout est tellement étouffé qu'une plainte de cet ordre, surtout de la part d'une femme de ménage n'aurait pas même été acceptée. Le pouvoir se mesurant à l'aune du statut social ce dernier fait quasiment loi dirait-on, dans notre pays. Par contre, FOG avertit que par la suite, il fallait s'attendre à ce que ça se termine en queue de poisson, « par un gros chèque » ou que la défense de DSK se croit obligée, pour obtenir satisfaction, d' éclabousser sans vergogne la plaignante via les média. Ah ! le courage qu'il faut pour oser se plaindre, même en Amérique !

À propos de FOG, extrait Wikipédia :

"Le ton ou l’impertinence du Point aurait déplu à Nicolas Sarkozy qui, en 2008, aurait demandé la tête de « FOG » à François Pinault, tout comme l'auraient fait auparavant François MitterrandJacques Chirac et Dominique de Villepin.

Il entretient ou a entretenu des relations d’amitié avec plusieurs grand écrivains : Julien GreenMichel TournierNorman Mailer et J.M.G. Le Clézio.

Franz-Olivier Giesbert a également présenté et dirigé une émission hebdomadaire littéraire sur la chaîne câblée Paris Première, intitulée Le Gai Savoir, dont il a été récompensé par le prix Richelieu de l’association de la Défense de la langue française en mars 1999."

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