25/01/2010
Le Masque de l'araignée
L’autre jour après avoir acheté deux livres de Bernard Werber à la librairie du Furet, j’atterris à la caisse et mon tour venu, je demande : "Deux livres pour le prix d’un m’a dit votre collègue dans le rayon", la caissière se retourne aussitôt, retire une pile de livres de poche de derrière les fagots et me propose d’en choisir un. Je pensais que ce serait le deuxième bouquin de Bernard Werber qui me serait offert, mais non, c’était en fait un troisième d’un auteur au choix. Ce petit malentendu crée un peu d’imprévu qui ne m’est pas désagréable. La jeune femme dispose sur un bout de comptoir les petits livres qui s’étalent devant moi comme un jeu de cartes. Je parcours quelques titres vite fait et m’arrête sur - Le Masque de l’araignée -, "Je prends celui-là." lui dis-je en joignant le geste à la parole. Je reste décidément dans le domaine des insectes, les deux autres livres s’intitulant respectivement, - La Révolution des Fourmis - et - Le Papillon des étoiles -. En lisant la post face de l’incognito, je m’aperçois que je ne suis plus dans la science fiction avec Le Masque de l’araignée de, voyons voir, James Patterson mais dans un polar où l’action se situe à Washington. Ce jeu du hasard me titillant la curiosité, j’ai entamé la lecture du Masque d’abord en diagonale (mon truc avec les romans policiers, pour ne pas me laisser happer par le suspens), et vu l‘intérêt qu‘il présente, j’ai entrepris de le lire normalement, page après page. Alex Cross, le détective de cette histoire tient vaillament le coup dans un univers glauque où opèrent d’insoupçonnables psychopathes qui se perdent dans une société générant des frustrations qu’ils ne peuvent dépasser. C’est dur mais le très sensible Alex s’en prenant plein la figure, impossible de le laisser en plan dans ces affaires de meurtres, je suis partie pour encaisser avec lui jusqu’au bout.
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