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26/10/2009

Récapitulatif

Je mène de front la lecture de trois livres depuis hier, le dernier en date s’intitule Mortels enfantillages de François Fournel que j’ai pris au hasard dans la petite bibliothèque de la chambre de Sam, tandis que lui écoutait de la musique. Le précédent s’intitule La peu de chagrin de Balzac, pour celui-là j’en suis à l’introduction de Jacques Martineau, où l’on trouve pas mal de clés pour comprendre l’auteur. Il explique en effet sa philosophie ainsi que sa perception des choses en certains domaines, comme celui des femmes et de la société notamment : « L’opposition entre Fœdora et Pauline existe toutefois réellement, mais elle se situe à un autre niveau du récit, bien plus profond, qui met en jeu des arcanes bien plus complexes de l’imaginaire balzacien qu’une confrontation entre les puissances diaboliques et des puissances paradisiaques. Le parcours amoureux de Raphaël reflète ce même mouvement du roman qui va du multiple au simple, de la dispersion à l’économie, conduisant à l’oxymore ; mais, pour des raisons qu’il faut élucider, ce mouvement ne s’achève en ce domaine que dans l’inaboutissement d’une mort qui n’apparaît jamais souhaitée et positive. Contemplant Pauline après l’amour, Raphaël désire « vivre toujours » : la Peau de chagrin n’exaucera pas ce souhait. » . Quant au livre de Gary Jennings, que j’avais laissé un peu de côté, j’ai finalement décidé d’en terminer la lecture.

La vie me met dans des situations où je peux aussi rencontrer des livres. Rencontres, plus ou moins heureuses, mais qui m'apprennent toujours quelque chose. Je lis bien entendu toujours aux heures de "pause", comme les Parisiens le font dans le métro, ou en se rendant au travail, le nez plongé dans leur journal au risque de marcher dans une crotte de chien.

09:52 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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