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18/03/2009

De retour

Encore un cas de passionnite aiguë, hier soir à la télé. D’après l’adaptation d’une nouvelle d’un auteur du 19ième, « Le bonheur dans le crime ». L’épouse d’un mari volage se fait empoisonner par sa rivale qui, en faisant mine de se tromper de fiole, lui administre sciemment un remède inadapté. Sans être dupe, la patiente désespérée par la trahison de son mari avale le poison, ne se sentant pas la force de survivre à cette épreuve. Le docteur à qui la malheureuse s’est confiée juste avant de succomber à la drogue, lui promet de garder le secret sur cette triste affaire afin de sauvegarder l’image, déjà quelque peu ternie selon les dires de la mourante, de l’aristocratie. Il se taira donc mais les insolents amoureux en profitent et continuent de filer en toute impunité des jours heureux. L’auteur de la nouvelle admoneste en finale le médecin par un « c’est votre faute docteur » qu’il met dans la bouche d’un protagoniste. Une drôle de façon de se dégager d’une histoire ou d’un témoignage trop cruel. « Ce n’est que de la littérature » disait si bien Verlaine ; si l’épouse avait tenu un peu plus à sa vie, elle aurait entrevu la chance de faire de meilleures rencontres et le bonheur étant un sujet moins prisé, nous n’aurions bien sûr jamais entendu parler d’elle.

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Envie

 J'ai envie de dessiner encore, c'est la faute au Canal d'Aires. Portez-vous bien vous tous et à bientôt.

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02/03/2009

Vu en DVD

Hier après-midi, J’ai regardé en DVD Décroche les étoiles de Nick Cassavetes. Sous une belle légèreté de ton se pose la question du rôle ponctuel que doit encore tenir leur mère pour deux jeunes adultes. Ceux-ci par ailleurs la délaissent plus ou moins, mais quand son épouse tombe enceinte l’aîné tente de la retenir auprès d’eux en tant que conseillère idéale ; quant à la cadette, qui s’était éloignée d’une mère jugée trop accaparante, elle n’imagine cependant pas que celle-ci puisse ne pas être toujours disponible pour elle. Mildred, la maman (rôle que joue avec beaucoup de talent Gena Rowlands) va pourtant peu à peu s’émanciper grâce au petit voisin, garçonnet qu’elle a l’air de trouver, et pour cause, beaucoup plus amical que ces deux êtres devenus somme toute, assez possessifs. Celui-ci, en sachant gérer d’instinct sa relation avec Tatie Mildred va peu à peu aider son amie à couper définitivement le cordon qui la reliait à « son être d’avant », ce qui fera dire à Mildred qu’elle a la sensation de se réincarner. Je n’en dis pas plus, afin que ceux qui n’auraient pas encore vu cet excellent film aient le plaisir de le découvrir.

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