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30/12/2008

Commérage à propos d'un "fait divers"

Il n’y avait vraiment pas de quoi se vexer. Pas de quoi. Car que s’est-il passé en fait pour en arriver là ?

- Rien

Sauf le film dans sa tête, qui s’est assombri d’un coup, au soupir de l’autre. Il a vacillé alors, pris de panique et l’a frappé. Pour rien.

S’il l’avait vraiment regardé, d'un simple regard, il se serait rendu compte et le cours de leur vie aurait continué. Son film n’aurait plus eu d’importance, évidemment il ne se serait pas vexé, et il serait libre à l’heure qu’il est.

Oui, je sais tout le monde le dit : « si avec des si on sortait Paris de sa bouteille, les idées pourraient circuler, et les mauvais scénarios se videraient de leur sang sans rougir. » Tout le monde le dit mais personne ne fait rien. Il n’y a  pourtant pas de honte à se respecter.

 

09:38 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

28/12/2008

Vus en DVD

Dans La nuit des forains, film d’Ingmar Bergman, les personnages principaux se laissent déborder par des sentiments contradictoires, pris de panique dans la recherche d’une survie possible, ils se montrent parfois faibles, lâches, n’assumant pas leur marginalité, avec dans ces moments-là des airs minables de clowns ratés. Cheveux sur la soupe, humiliés, presque « christiques » ils surjouent les sentiments en véritables personnages des films expressionnistes des années 20, mais savent se montrer étonnamment forts aussi, se sortant presque miraculeusement de fiasco à la limite du tolérable sur le plan de leur amour propre à fleur de peau. Maladroits comme les albatros de Baudelaire entourés de marins qui se fichent constamment d’eux, ils repartent pourtant vivants, mais à plaies ouvertes. Bien que frisant toujours la caricature, l’expressionnisme ne vire pas au pathos, c’est toujours poétique, comme visuellement lyrique. Vous aurez compris que hier soir en visionnant ce DVD , j’ai vécu un grand moment de cinéma.

J’avais regardé juste avant Rêves de femmes, de Bergman toujours, où les bourgeois se relèvent mal de leurs petits compromis avec la réalité ; hésitant entre le confort et la passion ou la soumission et le rêve, ils finissent par ressembler quelque peu à l’enfant « à tête de loup » que croit voir en sa fille l’épouse de l’un d’eux. Fille à laquelle son père dira quelque chose comme « derrière ce beau visage se cache une âme sordide" (au moment où celle-ci sera confrontée à son exact contraire en la personne d’une jeune fille presque candide). Pourtant, sordides, ces hommes ne le sont pas vraiment, juste désemparés face à l’amour, ou au manque d’amour ou encore au désamour des femmes, à ce qu’ils leur inspirent de rêves et de désillusions. Là encore, un grand moment de cinéma pour moi face au génie du cinéaste.

08:53 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

25/12/2008

Merry Christmas

Merry Christmas and a Happy New Year to you and yours.

" Caché derrière la voile d'araignée

je tisse une verdure de feuillage

pour t'habiller de transparence

et te porter en forêt..." 

Jean Andersson

 

09:41 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)