14/11/2008
Les mots manquent
Hier un étudiant a été poignardé à Grenoble par un fugueur de l’asile psychiatrique. Il en est mort.
L’état des malades empire à ce point, les drogues à force ne les font plus dormir. À quand les soins appropriés ? Un jeune homme victime de l’inconséquence généralisée.
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24/10/2008
Années plombées
Tous ces suicides dans les prisons françaises traduisent à mes yeux une forme larvée du fascisme dans notre pays. Il ne semble pas exister une réelle volonté de traiter dignement les prisonniers, de leur donner une chance d’évoluer. Les questions élémentaires, à savoir pourquoi une personne en arrive à être dangereuse pour elle-même et/ou envers les autres ne se posent pas. On justifie même les camisoles chimiques par de simples constats « de surface » sans doute afin d’endormir, s’il en était encore besoin, un reste de conscience importune, et puis voilà. Triste pays la France, et cela depuis de longues décennies qui n’en finissent plus d’être sombres.
« Agressif avec les autres, notamment les agents du personnel, mais aussi considéré comme dangereux pour lui-même, il était donc suivi médicalement. » Cela n'a pas suffi. « Il ne faut pas en tirer de conclusions hâtives », ajoute-t-il, en spécifiant : dans la région pénitentiaire qui couvre le Nord - Pas-de-Calais, la Haute-Normandie et la Picardie, « le nombre de suicides est en baisse : 21 en 2006 19 en 2007 et maintenant 14 cette année » ». La Voix du Nord
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19/10/2008
Cette femme-là
"Cette femme-là", film que j’ai découvert en DVD hier après-midi. Je vous en touche un mot :
une femme quelque peu perturbée, à la recherche de sa fille abandonnée à la naissance est retrouvée pendue dans la forêt de Fontainebleau. La commissaire de police, Michèle Varin interprétée par Josiane Balasko se demande si l’on peut imputer l’état mental de sa cliente, à d’éventuels remords. L’enquête avançant nous plonge dans l’univers de cette femme flic, laquelle a elle-même perdu un enfant. Les circonstances de cette perte bien que tout autre, la relie au fantôme de l’autre. la détresse et peut-être le sentiment de culpabilité qui en découlent sont vraisemblablement les mêmes. La morte avait des pressentiments qui se traduisaient par la terreur du diable, Michèle Varin souffre elle, de cauchemars au cours desquels une entité diabolique l’incite au suicide ou s’en prend à l’un de ses proches. La récurrence de ces apparitions évidemment l’oppresse, mais la guide aussi durant l’enquête et l’aguerrit. Elle sera de fait d’une combativité formidable face au pire. Josiane Balasko, non seulement crédible dans ce rôle, bouleverse. Ce film-polar de Guillaume Nicloux, tout en étant très prenant questionne sans cesse.
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