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18/03/2009

De retour

Encore un cas de passionnite aiguë, hier soir à la télé. D’après l’adaptation d’une nouvelle d’un auteur du 19ième, « Le bonheur dans le crime ». L’épouse d’un mari volage se fait empoisonner par sa rivale qui, en faisant mine de se tromper de fiole, lui administre sciemment un remède inadapté. Sans être dupe, la patiente désespérée par la trahison de son mari avale le poison, ne se sentant pas la force de survivre à cette épreuve. Le docteur à qui la malheureuse s’est confiée juste avant de succomber à la drogue, lui promet de garder le secret sur cette triste affaire afin de sauvegarder l’image, déjà quelque peu ternie selon les dires de la mourante, de l’aristocratie. Il se taira donc mais les insolents amoureux en profitent et continuent de filer en toute impunité des jours heureux. L’auteur de la nouvelle admoneste en finale le médecin par un « c’est votre faute docteur » qu’il met dans la bouche d’un protagoniste. Une drôle de façon de se dégager d’une histoire ou d’un témoignage trop cruel. « Ce n’est que de la littérature » disait si bien Verlaine ; si l’épouse avait tenu un peu plus à sa vie, elle aurait entrevu la chance de faire de meilleures rencontres et le bonheur étant un sujet moins prisé, nous n’aurions bien sûr jamais entendu parler d’elle.

13:25 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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