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22/09/2009

jardiner en philosophe

Le travail auquel je me suis livrée hier consistait à mettre les choses au point avec l’entourage, en l’occurrence quelques petites bêtes et certains végétaux, afin que d’autres espèces puissent éventuellement séjourner dans le coin. Les limaces, qui s’agglutinaient dangereusement dans les parages, se sont vues expédiées via leur boîte réservée sur la berge de la rivière voisine, suffisamment éloignée de mes pénates. Les capucines voulaient également régner sans partage, prenant en vrille la moindre pousse ligneuse se trouvant sur leur passage et menaçaient d’engloutir les jeunes lauriers et rosiers du voisinage. Elles furent donc élaguées ; même si j’ai laissé une multitude de graines par terre en vue du printemps prochain, nombre de ramifications sont allées au compost. Le jardin : un espace si petit soit-il, où il est possible de maîtriser quelque peu les évènements, mettre un peu d’harmonie.

04:57 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

Une certaine verve "rousseauiste" quant à l'approche philosophique de la nature et des éléments du jardin.

Écrit par : Patrick S. VAST | 22/09/2009

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