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04/06/2018

Ce midi je lis dans le Point cet article sur le Tsar

 

"Ni Louis XVI ni Charles Ier d'Angleterre n'avaient pris en notes leurs derniers mois. On ajoutera que c'est un journal à la singularité déconcertante – l'extrait ci-dessus tente d'en rendre compte. On y note une sécheresse, une retenue, une sobriété. Tout semble hors champ. La situation tourne au vinaigre pour Nicolas II, tsar hors sol, étrangement déconnecté du reste de son pays."

 

"Le journal du refoulement

Nicolas II a désormais du temps libre. Ce n'est plus le tsar, c'est un petit-bourgeois. Il tue le temps en compagnie de sa femme chérie, de ses enfants adorés (il est attentif à leurs maladies). L'hiver, quand ils sont encore à Tsarskoïe Selo (devenue Pouchkine), il s'entretient en cassant la glace dans la rivière traversant le palais, sous le regard moqueur de la foule qui dévisage la famille comme au zoo. Il coupe des arbres, se promène, va à la messe. Car il ne reste plus qu'à prier Dieu pour que la volonté de Dieu soit faite, formule qui traduit autant sa foi profonde que sa résignation et son impuissance."

 

La foi jusqu'au bout des tortures morales qui furent infligées à cette famille où chacun des membres se respectaient et s'aimaient dans l'amour du Christ.

 

Le Point,  article intégral

 

 

Ce matin, j'écoute ces paroles-ci :

 

Hymne : Dieu, ce monde était encore absent

 

D. Hameline — CNPL

 

Dieu, ce monde était encore absent
Que déjà, depuis toujours,
Toi, Parole en nos commencements,
Tu portais le poids des choses.
Toi qui penses, toi qui crées,
L'univers en toi repose.



Dieu, quand l'homme eut habité le temps,
Y jetant ses propres cris,
Toi, Parole en nos événements,
Tu déroules notre histoire.
Toi qui juges, toi qui sauves,
Jésus Christ nous dit ta gloire.



Dieu, nos fleuves vont charriant leurs eaux,
Ignorant des lendemains,
Toi qui tiens déjà le dernier mot,
Tu connais le Jour et l'Heure.
Toi qui aimes, qui accueilles,
Tu prépares la Demeure.

 

Amen.

 

 

Comment faire pour ne pas crier en certaines circonstances ?

Il faut être patient.

Mais quand on est à bout de patience ?

Il faut prier alors, prier et écouter les paroles qui fortifient.

Ne pas parler, juste prier avec les mots appris des saints, dire son amour à Dieu. Lui dire combien on l'aime.

Puis on sent les larmes venir... il est là.

 

                                               ♣♣♣

 

"Le fait important est que la marche du chrétien dans les voies mystiques est une marche dans la lumière… même si l’âme se trouve dans la plus noire des nuits. La foi ne meurt pas et sa lumière demeure toujours, dans le désert comme dans la nuit. On peut même dire que la foi brille d’une lumière plus claire quand l’obscurité se fait plus grande, comme la lumière d’un astre se fait plus brillante quand la nuit devient plus noire."

 

Lu dans Jubilate Deo.... Oxygène ! Ces paroles sont de Yves Raguin

 

                                             ♣♣♣

 

"Pour aller plus loin

 

« Il faut planter aussi la croix dans les entrailles du monde. » Parce que la croix dit l’amour de Dieu pour l’homme et donc le prix réel que l’homme a. Quelles que soient nos conditions de vie, elles ne sont jamais faciles, sous un rapport ou sous un autre ; la croix nous redit ce message d’amour : tu es aimé jusque-là ! Que crains-tu ? Je suis avec toi. Et saint Paul pose la question : « Qui nous séparera de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ ? la tribulation, l’angoisse, la persécution… ? » (Rm 35-38)."

 

Hozana

 

 

08:42 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

03/06/2018

Les photos de Ecques seront pour plus tard

 La bonne humeur de ce matin grâce  au visionnage des vidéos et aussi à la pratique proposée sur ces vidéos s'est prolongée jusqu'à un moment de la journée, ensuite, ça a basculé dans l'accident, non pas de voiture, mais d'insolation dans la voiture.

 

J'étais  dans la voiture, attendant une personne qui devait arriver d'un moment à l'autre comme convenu, c'est moi qui gardais son déjeuner donc je me faisais fort de ne pas lui faire faux bond. Pas moyen de se garer à l'ombre... donc j'attends dans l'étuve.. (car je n'ai pas de portable), mais je me dis que bientôt il va arriver et je pourrai chercher un endroit ailleurs que le maudit parking... à un moment je me regarde dans le rétro et me vois rouge comme une pivoine. Alors je décide de ne pas descendre rejoindre la personne et la faire se presser. La personne en question se trouve dans un salon rempli de monde et ma couleur pivoine me gêne énormément. Si je veux tenir le deal et que la personne puisse avoir son déjeuner comme prévu, il faut continuer de l'attendre dans cette étuve, je ne peux pas abandonner la bagnole il se demanderait quoi, étant donné de plus que c'est moi qui conduis.

 

Je deviens rouge écarlate et la bonne humeur s'est totalement envolée. Je sens monter la colère, cette chaudière malgré les quatre fenêtres ouvertes a fini par me donner des palpitations. J'ai beau boire, les palpitations continuent, sensation du cœur cognant dans les tempes et soudain, plus que la colère : la haine. 

 

Quand la personne arrive enfin avec une heure de retard, elle me dit ne pas comprendre le malaise. Je crois que je vais exploser et tout casser. La crise en somme. J'ai une pensée écrivant ces lignes pour monsieur Cantat et Marie Trintignant qui y laissèrent pour l'un d'eux la vie, et pour l'autre un chagrin énorme.

 

Enfin, de rage, je me casse, je rentre chez moi à Béthune où je retrouve ma maison fraîche et le silence. Et là, que fais-je ? Je me surprends moi-même : je prie. Je parle au Christ. Je lui dis que tout à l'heure j'ai connu une sorte de Golgotha et que je l'aime lui le Christ. Et que ma capacité à aimer ne subsiste que grâce à Lui. Voilà.

 

 

15:46 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)