03/07/2018
Thomas appelé Didyme (le jumeau)
"Saint Thomas (Ier siècle)
Thomas appelé Didyme (le Jumeau) fait partie du petit groupe de ces disciples que Jésus a choisis, dès les premiers jours de sa vie publique, pour en faire ses apôtres. Il est "l'un des Douze" comme le précise saint Jean (Jean 20, 24). Le même Jean nous rapporte plusieurs interventions de Thomas, qui nous révèlent son caractère. Lorsque Jésus s'apprête à partir pour Béthanie au moment de la mort de Lazare, il y a danger et les disciples le lui rappellent: "Rabbi, tout récemment les Juifs cherchaient à te lapider." Thomas dit alors aux autres disciples: "Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui." Dans cette parole est préfiguré le martyre futur de celui qui, dès le début, a donné sa vie à Jésus. Lors du dernier repas, lorsque Jésus annonce son départ, c'est Thomas, la gorge nouée sans doute, qui pose la question :"Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment saurions-nous le chemin?"
- "Je suis le chemin, la vérité et la vie", répond Jésus. Mais, c'est grâce à ses questions et à ses doutes que Thomas, doit sa célébrité. Le voici qui revient d'on ne sait où: "Nous avons vu le Seigneur!" - "Si je ne vois pas dans les mains la marque des clous, si je ne mets pas ma main dans son côté, non, je ne croirai pas." Pour la postérité, il a reçu le qualificatif d'Incrédule. C'est grâce à cette incrédulité, à cet esprit scientifique pourrait-on dire, qui ne croit que ce qu'il a vérifié, que nous devons la certitude qui nous habite. On oublie souvent que Thomas est surtout le premier qui, devant le mystère des plaies du Christ ressuscité, a donné à Jésus son véritable titre: "Mon Seigneur et mon Dieu."
Prière
Prions pour savoir aimer le Seigneur jusqu'au bout même dans l'adversité.
Autres saints du jour
Saint Héliodore, évêque
Saint Anatole, évêque
Saint Irénée, diacre et martyr"
Lu sur le site Hozana.
14:01 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)
Homélie partagée ♣♣♣ Benoît
"HOMÉLIE DE S. GRÉGOIRE LE GRAND SUR L'ÉVANGILE DE JEAN
Thomas, l’un des douze (dont le nom signifie Jumeau) n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Ce disciple était le seul absent. À son retour, quand on lui raconta ce qui s’était passé, il ne voulut pas le croire. Le Seigneur vint une seconde fois, et il présenta au disciple incrédule son côté à toucher, lui montra ses mains et, en lui montrant les cicatrices de ses blessures, guérit en lui la blessure de l’incrédulité. Que remarquez-vous en tout cela, frères très chers ? Croyez-vous que tout cela se soit produit par hasard ? Que ce disciple choisi ait été d’abord absent ; qu’en arrivant ensuite il entende ce récit ; qu’en l’entendant, il doute ; qu’en doutant, il touche, et qu’en touchant il croie ?
Non, cela ne s’est pas produit par hasard, mais selon un plan divin. En effet, la clémence divine agit alors d’une manière admirable pour que ce disciple qui doutait, tandis qu’il touchait les blessures que son maître portait dans la chair, guérisse en nous les blessures de l’incrédulité. En effet l’incrédulité de Thomas a été plus avantageuse pour notre foi que la foi des disciples qui ont cru. Car, tandis que ce disciple, en touchant, est ramené à la foi, notre esprit, en dominant toute hésitation, est confirmé dans la foi ; ~ ce disciple, en doutant et en touchant, est devenu témoin de la réalité de la résurrection. ~
Il toucha donc, et il s’écria : Mon Seigneur et mon Dieu. Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, tu crois. Or, l’Apôtre Paul a dit : La foi est la manière de posséder déjà ce qu’on espère, et de connaître des réalités qu’on ne voit pas. Il est donc bien clair que la foi fait connaître ce qui ne peut pas se voir. Ce qu’on voit, en effet, ne produit pas la foi mais la constatation. Alors que Thomas a vu, lorsqu’il a touché pourquoi lui est-il dit : Parce que tu m’as vu, tu as cru ? Mais ce qu’il a cru n’était pas ce qu’il a vu. Car la divinité ne peut être vue par l’homme mortel. C’est donc l’homme qu’il a vu, et c’est Dieu qu’il a reconnu en disant : Mon Seigneur et mon Dieu. Il a donc cru tout en voyant, puisqu’en regardant un vrai homme, il a proclamé que celui-ci était Dieu, et cela, il n’avait pas pu le voir.
Ce qui suit nous donne de la joie : Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! Par cette phrase, c’est nous qui sommes spécialement désignés, nous qui nous attachons par l’esprit à celui que nous n’avons pas vu dans la chair. Car celui-là croit véritablement, qui met en pratique, par ses actions, ce qu’il croit. Au contraire, Paul dit de ceux dont la foi est purement nominale : Ils font profession de connaître Dieu, mais par leurs actes ils le renient. Et Jacques : La foi sans les œuvres est morte.
Répons
De la détresse des prisons Stance
monte le cri des fils de Dieu persécutés ;
mais le Royaume est proche :
bientôt se lèvera
le Fils de l’homme qu’ils acclament.
R/ Dieu vivant, Seigneur ressuscité,
nous croyons en toi.
Un moment vous souffrirez,
mais j’ai vaincu le monde, gardez courage.
En vérité, je vous le dis,
si quelqu’un garde ma parole,
il ne verra jamais la mort."
Amen.
♣♣♣
Lu dans Hozana ce jour :
"Lire souvent pour mieux apprendre
Nous voulons que cette Règle soit lue très souvent dans la communauté, afin qu'aucun des frères ne s'excuse du fait de l'ignorance.
Commentaire (de Hozana) :
La relecture des enseignements est la meilleure façon d'apprendre et de retenir : lire fréquemment la Règle, l'Evangile, pour connaître et suivre les enseignements du Christ, voilà la meilleure conduite à tenir. Aucun chrétien n'est censé ignorer les commandements de Dieu, car comme le dit Jésus lui-même " Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère" (Mc 3, 31-35). C'est pourquoi chaque jour dans les abbayes bénédictines un passage de la Règle est lu, et l'Abbé commente le passage, c'est le commentaire qui change, pas le texte de la règle, exemple: : le même passage de la Règle pourra être lu trois fois dans l'année, mais sera commenté différemment. Ce qui est important c'est d'en comprendre le sens et l'Esprit, de façon à la suivre et l'appliquer correctement."
Amen.
12:13 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)
02/07/2018
écouté ce soir ♣♣♣ Attitude, ici, face à la fatigue
Penser à la réaction qu'on a eu face à une situation, pour, ici, évoluer en faisant autrement la prochaine fois (si certaines choses dans son entourage ont tendance à se répéter) :
https://www.youtube.com/watch?v=tVhiM8g8fNk&feature=e...
♣♣♣
Encore une question d'attitude. Ici, face à la fatigue. Lu dans l'Évangile :
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus, voyant une foule autour de lui,
donna l’ordre de partir vers l’autre rive.
Un scribe s’approcha et lui dit :
« Maître, je te suivrai partout où tu iras. »
Mais Jésus lui déclara :
« Les renards ont des terriers,
les oiseaux du ciel ont des nids ;
mais le Fils de l’homme
n’a pas d’endroit où reposer la tête. »
Un autre de ses disciples lui dit :
« Seigneur, permets-moi d’aller d’abord
enterrer mon père. »
Jésus lui dit :
« Suis-moi,
et laisse les morts enterrer leurs morts. »
Commentaire : il dit au premier qu'il pense à se reposer sur lui, Jésus, or il ne propose pas le repos ; il dit au second de le suivre et de laisser "les morts enterrer les morts". Il n'est pas question de se reposer sur cette Terre pour Jésus, si on veut continuer de rester vivant. Quelle réponse !
22:02 | Lien permanent | Commentaires (0)