Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/07/2018

Homélie partagée ♣♣♣ Benoît

 

 

"HOMÉLIE DE S. GRÉGOIRE LE GRAND SUR L'ÉVANGILE DE JEAN

 

Thomas, l’un des douze (dont le nom signifie Jumeau) n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Ce disciple était le seul absent. À son retour, quand on lui raconta ce qui s’était passé, il ne voulut pas le croire. Le Seigneur vint une seconde fois, et il présenta au disciple incrédule son côté à toucher, lui montra ses mains et, en lui montrant les cicatrices de ses blessures, guérit en lui la blessure de l’incrédulité. Que remarquez-vous en tout cela, frères très chers ? Croyez-vous que tout cela se soit produit par hasard ? Que ce disciple choisi ait été d’abord absent ; qu’en arrivant ensuite il entende ce récit ; qu’en l’entendant, il doute ; qu’en doutant, il touche, et qu’en touchant il croie ?

Non, cela ne s’est pas produit par hasard, mais selon un plan divin. En effet, la clémence divine agit alors d’une manière admirable pour que ce disciple qui doutait, tandis qu’il touchait les blessures que son maître portait dans la chair, guérisse en nous les blessures de l’incrédulité. En effet l’incrédulité de Thomas a été plus avantageuse pour notre foi que la foi des disciples qui ont cru. Car, tandis que ce disciple, en touchant, est ramené à la foi, notre esprit, en dominant toute hésitation, est confirmé dans la foi ; ~ ce disciple, en doutant et en touchant, est devenu témoin de la réalité de la résurrection. ~

Il toucha donc, et il s’écria : Mon Seigneur et mon Dieu. Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, tu crois. Or, l’Apôtre Paul a dit : La foi est la manière de posséder déjà ce qu’on espère, et de connaître des réalités qu’on ne voit pas. Il est donc bien clair que la foi fait connaître ce qui ne peut pas se voir. Ce qu’on voit, en effet, ne produit pas la foi mais la constatation. Alors que Thomas a vu, lorsqu’il a touché pourquoi lui est-il dit : Parce que tu m’as vu, tu as cru ? Mais ce qu’il a cru n’était pas ce qu’il a vu. Car la divinité ne peut être vue par l’homme mortel. C’est donc l’homme qu’il a vu, et c’est Dieu qu’il a reconnu en disant : Mon Seigneur et mon Dieu. Il a donc cru tout en voyant, puisqu’en regardant un vrai homme, il a proclamé que celui-ci était Dieu, et cela, il n’avait pas pu le voir.

Ce qui suit nous donne de la joie : Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! Par cette phrase, c’est nous qui sommes spécialement désignés, nous qui nous attachons par l’esprit à celui que nous n’avons pas vu dans la chair. Car celui-là croit véritablement, qui met en pratique, par ses actions, ce qu’il croit. Au contraire, Paul dit de ceux dont la foi est purement nominale : Ils font profession de connaître Dieu, mais par leurs actes ils le renient. Et Jacques : La foi sans les œuvres est morte.

 

Répons

 

 

De la détresse des prisons                     Stance
monte le cri des fils de Dieu persécutés ;
mais le Royaume est proche :
bientôt se lèvera
le Fils de l’homme qu’ils acclament.

R/ Dieu vivant, Seigneur ressuscité,
nous croyons en toi.

Un moment vous souffrirez,
mais j’ai vaincu le monde, gardez courage.

En vérité, je vous le dis,
si quelqu’un garde ma parole,
il ne verra jamais la mort."

 

Amen.

 

                                                  ♣♣♣

 

Lu dans Hozana ce jour :

 

"Lire souvent pour mieux apprendre

 

Nous voulons que cette Règle soit lue très souvent dans la communauté, afin qu'aucun des frères ne s'excuse du fait de l'ignorance.

 

Commentaire (de Hozana) :

 

La relecture des enseignements est la meilleure façon d'apprendre et de retenir : lire fréquemment la Règle, l'Evangile, pour connaître et suivre les enseignements du Christ, voilà la meilleure conduite à tenir. Aucun chrétien n'est censé ignorer les commandements de Dieu, car comme le dit Jésus lui-même " Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère" (Mc 3, 31-35). C'est pourquoi chaque jour dans les abbayes bénédictines un passage de la Règle est lu, et l'Abbé commente le passage, c'est le commentaire qui change, pas le texte de la règle, exemple: :  le même passage  de la Règle pourra être lu trois fois dans l'année, mais sera commenté différemment. Ce qui est important c'est d'en comprendre le sens et l'Esprit, de façon à la suivre et  l'appliquer correctement."

 

Amen.

12:13 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.