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07/06/2018

Dessins spontanés

 

brigittefontaine (7).jpg

À partir d'une photo vue dans le dernier numéro de Télérama, où les jeunes journalistes de ce journal aiment beaucoup Brigitte Fontaine. Elle porte une sorte de cagoule-combinaison.

 

papapoule (3).jpg

Toujours à partir d'une photo vue dans le dernier numéro etc. j'ai intitulé le dessin : "Papa Poule couvé par sa fille."

 

chefdorchestre (5).jpg

 

Ces dessins sont réalisés en quelques secondes, c'est pourquoi je les qualifie de "spontanés". Je garde ceux qui me plaisent au final. Même si celui-ci porte un trait qui se balade parce qu'il n'est pas gommable : c'est fait au stylo Bic. Par contre ensuite, je m'amuse à passer à différents filtres pour adoucir la lumière. Celui-ci aussi est fait à partir d'une photo vue ds une revue... alors que je la feuillette sur le canapé, quelques feuilles et mon stylo à portée de main mardi soir. C'est très relaxant !

 

 

10:59 Publié dans Dessin | Lien permanent | Commentaires (0)

...et personne n'osait plus l'interroger ♣♣♣ Saint Daniel de Scété ♣♣♣ Latinos ♣♣♣ "et non de supporter en s'écrasant"

 

Évangile

 

« Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là » (Mc 12, 28b-34)

 

Alléluia. Alléluia.


Notre Sauveur, le Christ Jésus, a détruit la mort ;
il a fait resplendir la vie par l’Évangile.
Alléluia. (2 Tm 1, 10)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
    un scribe s’avança pour demander à Jésus :
« Quel est le premier de tous les commandements ? »
    Jésus lui fit cette réponse :
« Voici le premier :
Écoute, Israël :
le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
    Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur, de toute ton âme,
de tout ton esprit et de toute ta force.

    Et voici le second :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
    Le scribe reprit :
« Fort bien, Maître,
tu as dit vrai :
Dieu est l’Unique
et il n’y en a pas d’autre que lui.
    L’aimer de tout son cœur,
de toute son intelligence, de toute sa force,
et aimer son prochain comme soi-même,
vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »
    Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit :
« Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. »
Et personne n’osait plus l’interroger.

 

            – Acclamons la Parole de Dieu.

 

                                              ♣♣♣

 

"Saint Daniel de Scété (Vème siècle)

 

Il vivait dans ce désert de Scété, rendu célèbre par tant de saints. Lors d'une incursion des barbares, il fut fait prisonnier et resta captif deux années. Racheté par un chrétien, il fut repris quelque temps plus tard, mais put s'enfuir. Une troisième fois capturé, il s'échappa en tuant son gardien avec une pierre. Il se confessa de ce meurtre, mais il jugeait si grande sa culpabilité que ni le Pape de Rome, ni les patriarches de Constantinople et de Jérusalem n'apaisèrent son remords. Il se présenta devant un tribunal civil en demandant d'être condamné à mort pour meurtre. Il fut libéré et le juge lui demanda de prier pour lui. Il retourna à Scété et devint célèbre pour ses vertus et son hospitalité.

 

Prière

 

Prions pour toutes les personnes qui commettent des crimes. Qu'elles soient touchées par la grâce et désirent demander pardon.

 

Autres saints du jour

 

Bienheureuse Anne de Saint-Barthélémy, carmélite

Sainte Hune, veuve

Bienheureuse Marie-Thérèse Soubiran, religieuse"

 

Lu sur Hozana

 

                                                ♣♣♣

 

" Vir Justus exilium non timet, sed exilium ibi esse putat, ubi virtuti non sit locus."
 
Ce qui signifie :
 

" L'homme juste ne craint point l'exil, et il n'appelle terre d'exil que celle où il n'y a point de place pour la vertu."
 

Ciceron, Orat. 38, pro Milone.
 
Lu sur le site La vie des Saints
 
                              ♣♣♣
 
J'ai apprécié le commentaire d'Hozana sur ce qu'a dit Benoît ici :
 

troisième et quatrième degré de l'humilité :

 

Le troisième degré de l'humilité consiste à se soumettre au supérieur en toute obéissance pour l'amour de Dieu, imitant le Seigneur dont l'apôtre dit : " Il s'est fait obéissant jusqu'à la mort" ( Ph. 2, 8). 

Le quatrième degré de l'humilité consiste en ce que, dans l'obéissance elle-même, en des circonstances pénibles et contrariantes et même si l'on subit toutes sortes d'injustices, l'âme silencieusement, embrasse la patience et  tenant bon, ne se fatigue ni ne recule, car l'Ecriture dit : "Que ton cœur soit fort, et attends le Seigneur,( Ps 26), Celui qui aura tenu bon, celui-là sera sauvé, (Mt. 10, 22)". Et, assurés de la récompense Divine, ils poursuivent, joyeux.

 

                       Commentaire :

 

Pour Benoît il faut obéir parce que Jésus à obéi, c'est dans ce sens là qu'il parle de se soumettre. Mais, il est important de regarder quelles sont  les personnes  tenus pour "supérieures" dans la vie de chacun.  Toute personne est en effet responsable de la ligne de conduite à laquelle, il décide d'obéir. La patience est l'éducation du cœur visant à rendre capable d'assumer debout, et non de supporter en s'écrasant. La patience est un instrument de progrès et de vie, elle mène à l'espérance. Elle permet de chasser tout sentiment d'amertume et de vengeance.

 

                             Prière :

 

Benoit,

Toi qui nous as instruis par ton enseignement,

Béni de Dieu, maître très bon,

assiste-nous, et prends pitié de ceux et celles qui ont recours à toi. Amen

 

Mon commentaire : Amen. Je suis entièrement d'accord. Je vais aussi aider mon système nerveux par quelques exercices de relaxation, car parfois un simple état de santé défectueux peut enclencher des cris malencontreux, comme cela m'est arrivé il y a peu. La torture morale ou ce qui est vécu comme tel tant l'organisme est mis à contribution en certaines situations pénibles (surtout quand on prend de l'âge) peut enclencher de l'usure du système nerveux. Mais le plus important pour résister est de prier et encore prier... : les saints ou le christ. La prière met en état de recueillement et de concentration. C'est une école pour cela... j'utilise les mots de prière des saints le plus souvent, il font déjà du bien aux neurones par leur côté sublime, car parfois notre propre prière peut être en rase-motte, manquer de sublime, si est fatigué(e).

07:43 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

06/06/2018

les béquilles ♣♣♣ Poésie ♣♣♣ Les colibris

 Je me suis avoué ce matin que oui, quand on avance en âge, mais pas que, on a besoin de béquilles : par exemple les lunettes. Je les ai trouvées de suite sur le buffet tout à l'heure. En fait, je ne les cherche jamais bien longtemps, hormis une fois ou deux où cela a pris une demi-heure si je me souviens bien. Il n'empêche que durant les trente secondes où je les ai cherchées j'ai pensé à ce besoin de béquilles : sans mes lunettes je ne peux pas lire un livre qui possède des caractères ordinaires. Je vois mal à l'ordi, à moins de tout grossir à l'aide de la roulette de ma souris.

 

"Ma souris", "mon ordi", voilà encore des béquilles !

 

 

Donc on pourrait dans l'absolu appeler certains objets "Vénérables", tant ils nous rendent service,  vus sous cet angle, en raison même de notre vulnérabilité.

 

 

Par exemple, pour aller plus loin, pousser plus loin la réflexion : je crois au Christ parce que j'ai besoin d'une béquille ? À quoi je réponds :

 

"... là c'est autre chose."

 

Il y a une puissance de bonté que je vénère et/ou que j'aime de tout  cœur et le Christ l'incarne... par contre dans mes "vénérables lunettes", il n'y a pas de "puissance de bonté", pas de conscience à vénérer.... J'aime le Christ non par besoin mais par adoration.

 

 

Je continue mine de rien sur le sujet en considérant le rapport de certaines personnes avec les ânes car j'ai vu un reportage hier là-dessus. La fonction que remplissent les ânes auprès de la jeune allemande dans ce reportage Arte est celle de lui apporter une présence quasi céleste, qui comble sa vie de bonheur. On la voit de temps à autre couvrir le front d'un âne de  bisous...Ces animaux, ses ânes, tels "Césame ouvre-toi", la suivent, confiants.

 

Elle donne des indices sur leur psychologie. Par exemple quand les ânes n'avancent pas alors que vous tirez sur le licol, ce n'est pas pour faire un caprice  ou parce qu'ils sont têtus mais parce que, pour une raison ou une autre, ils pensent que leur sécurité est en danger.

 

 

Les ânes veulent rarement traverser un ruisseau à gué. Pourquoi ? parce qu'ils ne veulent pas s'aventurer dans l'eau, n'étant pas sûrs de sa profondeur, ni de leur qualité de nageurs. Donc il faut les faire passer sur un pont qui enjambe le ruisseau. 

 

 

Il a été constaté qu'ils ont beaucoup de mémoire : peut-être une mémoire inscrite dans les gènes qui leur fait se souvenir instinctivement que l'un d'eux, trop chargé, n'a pas été suffisamment bon nageur pour se tirer d'affaire lors de la traversée d'un ruisseau qui d'un coup aurait recelé un trou d'eau qui aurait contraint l'âne aventureux à nager.... sans succès. C'est une supposition.

 

 

Dans ce reportage on informe aussi par rapport à leur mémoire que, s'ils vous fréquentent juste un peu : 25 ans après ils savent vous reconnaître.

 

 

Des scientifiques passionnés d'ânes (parce que oui, il y a aussi ce genre de scientifiques) ont même trouvé en analysant leurs grandes oreilles qui pivotent indépendamment l'une de l'autre, que, dans le désert, un âne peut entendre un congénère à une distance de  90 km.

 

J'avoue que j'aime moi aussi beaucoup ces animaux, avant d'avoir été au courant de "leur capacité d'écoute" extraordinaire.

 

La jeune femme allemande qui élève chez elle des ânes avec son mari a dit notamment : "Les mauvaises langues disent que les ânes sont des substituts d'enfants pour moi. C'est faux. J'ai toujours préféré avoir des ânes plutôt que d'avoir des enfants."

 

 

Elle n'a même pas cherché à avoir des enfants ! Et alors ? la planète est suffisamment peuplée sans qu'on lui fasse pression  pour avoir des enfants. Chacun sa vocation.

 

Revenons à mon sujet initial, celui des béquilles : les ânes pour cette jeune femme, en sont-ils ?

 

Je réponds : ils n'en sont pas plus que pour certaines personnes leurs enfants.

 

 

Si on entend par béquille : besoin de tel ou tel être affectivement pour vivre heureux ou heureuse, alors beaucoup de monde a besoin de béquilles. Les parents en sont pour les enfants, parfois les enfants en sont pour les parents.

 

Il reste qu'il y a béquille et béquille... entre une paire de lunettes et un âne il y a une différence d'âme par exemple.

 

Passons par le chemin de l'humour pour poursuivre la réflexion.

 

 

Les lunettes peuvent-elles entendre l'appel au secours d'un congénère, en l'occurrence une autre paire de lunettes, (ou  l'appel de leur propriétaire à demi aveugle parce qu'il les a perdues de vue), qui plus est, à 90 km à la ronde dans le désert ? Non, bien sûr. L'âne, si.

 

L'âne a-t-il besoin d'une paire de lunettes ? Pas forcément. Mais la question reste à étudier, les ânes étant différents entre eux, ayant leur personnalité propre et leur singularité, certains peuvent être myopes. C'est leur droit.

 

 

Prenons un virage dans l'absurde mais restons dans la réflexion avec cette considération :

 

 

Les lunettes n'ont quant à elles besoin ni d'âne ni de personne car en tant qu'objet, tout comme les béquilles, si un vivant a besoin d'elles, les objets n'ont eux, besoin de personne. Même quand ils  sont cassés, car ils s'en fichent qu'on les répare ou non. Je dis "ils s'en fichent" comme si je leur supposai une conscience... disons plutôt : ils ne sentent rien et donc zéro besoin d'être ou pas réparés.

 

Les bouddhistes penseraient que les objets ont une âme et donc "ne s'en ficheraient pas", ou plutôt, sentiraient quelque chose... j'emploie le conditionnel car je ne suis pas certaine de cette allégation au sujet des bouddhistes.

 

 

Nous entrons encore dans le domaine de la croyance. Pour ma part je pense qu'à force nous pouvons remplir un objet aimé de nos ondes d'affection, si bien qu'avec certains êtres, "agis" par exemple par des fées ou des sorcières ou des babouchkas, on voit ceux-ci bouger "tout seuls" dans certains contes auxquels d'aucuns croient,  et même on entend certains témoignages de faits qui seraient catalogués comme  réels, comme quoi des objets ont été vus se téléportant sans moteur ou s'envolant toujours sans moteur (comme dans Harry Potter), ou simplement bougeant frénétiquement comme dans les séances de spiritisme d'après certains...  les objets pourraient acquérir du mouvement sans avoir un moteur électrique vissé sur eux (comme on en trouve caché dans les vélos de course),  mais juste parce que, selon ce que j'en pense, l'esprit d'un vivant "se prolongerait jusqu'à eux", les agirait : ils se meuvent alors sans s'émouvoir ! Un comble ! Les bouddhistes iraient plus loin et diraient que si : ils peuvent avoir une âme. Cela parce que des esprits pourraient les habiter ? 

 

 

Revenons à nos "béquilles",  mes lunettes sont à mon sens respectables, comme les guitares, sauf qu'avec ces dernières il faut en faire un instrument, c'est-à-dire apprendre à en jouer pour en être les heureux propriétaires. Ceux qui les brisent après avoir joué dessus ne les respectent pas. Or je pense que tout objet a droit à une forme de considération respectueuse, nous avons une responsabilité face à lui. Oui, nous devons aussi respecter nos béquilles-objet (celles qui ne sont pas de l'ordre du vivant). Du fait que les objets rendent service et aussi, ont une incidence sur la planète : ne pas les casser pour ne pas avoir à en refaire d'autres, en surplus, afin de ne pas polluer la planète. 

 

 

Objets-béquilles, êtres béquilles... Quelle histoire ! et l'autonomie totale existe-t-elle ?  Dans l'au-delà alors, hors du corps béquille ? Dans l'amour, dans la lumière, dans l'adoration. 

 

Ma note est terminée.

 

                                         ♣♣♣

 

Je mets ci-dessous la dernière strophe d'un poème lu sur Regard sur une vis sans fin, de Loup Francart :

 

"Où donc aller sur ce chemin sans faille
Qui ne conduit qu’à la fin des temps
Quand tout sera consommé, y compris la mort
Que verra-t-on alors au bout de la peine ?
Le sais-tu toi qui contemple chaque jour
Les humains qui se démènent et s’invectivent
 Ou encore qui s’entraident et se bénissent
Apportant lumière ou obscurité
Dans la pâle lueur du jour qui se lève"

 

Mon commentaire : texte émouvant mais n'oublions pas de contempler tant d'autres êtres qui ont du ciel dans les yeux.... comme les ânes, les biches, et tant d'autres animaux... à quatre pattes mais, oui, qui recèlent du ciel. Resèment du sel.

 

                                           ♣♣♣

Le colibri accomplit d'étonnantes performances sportives... à côté d'eux nous sommes  "chétifs",  toujours en terme de performance sportive, nous sommes même débiles à côté du colibri, en effet nous ne pourrions jamais voler (en avion pour nous qui avons décidément besoin de béquilles), autant de km qu'eux, sans nous arrêter ! Et ils se nourrissent de trois fois rien  qui plus est, que les fleurs leur offrent, pas besoin de MacDo les concernant. Des cadeaux célestes.

Vous saurez tout sur le colibri, ici :

 

http://www.oiseaux.net/oiseaux/colibri.a.gorge.rubis.html

  

11:17 Publié dans Note, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)