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12/06/2018

Responsabiliser les malades ♣♣♣ Hymne du jour ♣♣♣ Écoute d'un moine ♣♣♣ Musique

 

Afin de ne pas épuiser le personnel soignant. J'ai entendu dire qu'une infirmière célèbre dont j'ai pourtant oublié pour le moment le nom.... dans des années lointaines, était morte d'épuisement.

 

Responsabilité de la part de chacun, et c'est gratifiant pour le malade, c'est en quelque sorte son premier pas vers la guérison de faire attention à qui le soigne.

 

Méditation à ce sujet avec saint Benoît,  sur Hozana, commentaire d'Hozana :

 

"Les frères malades :

 

On prendra soins des malades avant tout et par-dessus tout, de telle sorte qu'on les serve comme le Christ, par ce que l'Ecriture dit "J'ai été malade, et vous m'avez visité" et " Ce que vous avez fait à l'un de ces petits, c'est à moi que vous l'avez fait." ( Mt. 25, 36, 40). Mais les malades ne contristeront pas par leurs exigences les frères qui les soignent. Toutefois il faut les supporter avec patience.

 

                          Commentaire :

 

Pour Benoît, le malade est identifié au Christ lui-même, c'est pourquoi il doit être traité avec égard : il faut leur assurer un lieu de repos où ils pourront reprendre des forces, une personne qui soit consciencieuse et vigilante, pour s'occuper d'eux, car il ne doit être ni oublié, ni négligé. Cependant, le malade ne doit pas se comporter en despote, il ne doit pas exaspérer son entourage.

 

On peut résumer ce passage comme suit ; Que les malades soient traités avec des égards, mais qu'ils n'en abusent pas. On doit s'occuper d'eux consciencieusement, éviter qu'ils ne soient ni négligés,  ni oubliés. Mais Benoît limite cette prise en charge en demandant aux malades de ne pas contrister ceux qui s'occupent d'eux par des exigences saugrenues."

 

                               Prière :

 

Benoît,

Toi qui nous as instruis par ton enseignement,

Béni de Dieu, maître très bon,

assiste-nous et prends pitié de ceux et celles qui ont recours à toi. Amen."

 

                                ♣♣♣

 

Hymne : Pour que l'homme soit un fils

 

D. Rimaud — CNPL

 

Pour que l'homme soit un fils à son image,
Dieu l'a travaillé au souffle de l'Esprit :
Lorsque nous n'avions ni forme ni visage,
Son amour nous voyait libres comme lui.

Nous tenions de Dieu la grâce de la vie,
Nous l'avons tenue captive du péché :
Haine et mort se sont liguées pour l'injustice
Et la loi de tout amour fut délaissée.

Quand ce fut le jour, et l'heure favorable,
Dieu nous a donné Jésus, le Bien-Aimé :
L'arbre de la croix indique le passage
Vers un monde où toute chose est consacrée.

Qui prendra la route vers ces grands espaces ?
Qui prendra Jésus pour Maître et pour ami ?
L'humble serviteur a la plus belle place !
Servir Dieu rend l'homme libre comme lui.

 

Lu sur le site AELF

 

De l'audace ! Ici :

 

https://youtu.be/R665r36o6yk

 

                              ♣♣♣

 

Le blues : écoutez ici comme on passe de la tristesse (ici quelqu'un se déprend d'une autre personne), à la joie de reprendre sa liberté de voler plus haut, c'est comme cela que j'entends le blues :

 

https://youtu.be/HzTlB-TjAzM

   

11/06/2018

Ce matin je partage cette méditation lue sur le site hozana :

"Méditons avec saint Josémaria Escrivà

 

 

Lorsque quelqu’un axe son bonheur exclusivement sur les choses d’ici-bas – j’ai été témoin de véritables tragédies –, il en pervertit l’usage raisonnable et détruit l’ordre sagement disposé par le Créateur.

Son cœur devient alors triste et insatisfait ; il s’engage sur la voie d’un éternel mécontentement et finit par être dès ici-bas esclave, victime de ces mêmes biens qu’il a peut-être atteints au prix d’efforts et de renoncements innombrables.

Mais surtout, je vous recommande de ne jamais oublier que Dieu n’a pas de place, n’habite pas un cœur embourbé dans un amour désordonné, grossier, vain.

Nul ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent. Fixons donc notre cœur dans l’amour capable de nous rendre heureux… Désirons les trésors du ciel.

Amis de Dieu, 118

 

Pour aller plus loin

 

Beaucoup dans notre société ont mis Dieu de côté. Sont-ils plus heureux ? Les biens de ce monde, quand bien même ils ne nous manqueraient pas, n’arrivent pas à combler un cœur humain. Tous les sages de toutes les cultures le disent : la crainte et le désir nous rendent la vie amère au milieu des biens de la terre.

Si je n’ai pas d’autre horizon que ces biens, alors il n’y a plus de place pour accueillir le tout autre ; il ne s’agit pas de s’évader de ce monde, mais pas plus de s’y laisser engloutir et croire s’y réaliser.

 

Résolution

 

Vivre pleinement aujourd’hui, sans me projeter sur demain.

 

Intention de prière

 

Pour les détenus : que la prison soit l’occasion d’une conversion."

 

                                         ♣♣♣

 

Lecture des Béatitudes. En fait le "pauvre de cœur"  dont parle la première Béatitude signifie de devenir pauvre par choix alors qu'on possède la richesse matérielle. Ce qui est très dur à mettre en pratique pour les riches, d'où que les chrétiens véritables ne soient pas si nombreux. Pour autant, si les riches consentaient à abandonner une bonne partie de leur richesse au peuple, le ruissellement dont parle Emmanuel Macron, pourrait alors se produire et il n'y aurait plus de SDF. C'est en lisant ce blog que j'ai compris le sens de cette première Béatitude du Christ :

 

http://www.laici.va/content/laici/fr/sezioni/giovani/magi...

10/06/2018

Comment prier le Rosaire

 

 Hier je suis allée à Berck sur Mer. À un moment donné, j'ai visité l'église  Notre Dame des Sables. C'était l'heure où le joueur d'orgue s'adonnait à son art. Il a joué une dizaine de morceaux. Au niveau du volume des décibels, c'est très élevé et pourtant ça n'assourdit pas, au contraire.

Un homme ivre est entré dans l'église tandis que l'orgue y résonnait de toute sa vigueur, le jeune homme était un peu exubérant ; il tenait une paire de chaussure à la main. Il se lamentait et des bribes de sa voix plaintive voire aux gémissements un peu aigus parfois me parvenaient aux oreilles sur fond puissant d'orgue. Oui, l'homme était jeune et sa souffrance évidente, il parlait à notre Dames des Sables, tête levée et écartant les bras comme celle qui se trouvait représentée sur l'immense toile. Je me suis mise à penser à un jeune que je connais bien et je l'ai imaginé se plaignant comme cela devant Notre Dames des Sables. Quand il s'est retourné pour s'en aller, il était obligé de me voir car je m'étais installée à côté de l'allée centrale, pas loin de la porte de sortie. Il s'est arrêté près de moi. Il sentait un peu l'alcool. J'ai vu ses petits yeux bleu vifs plein de larmes, l'orgue jouait toujours. Il m'a dit "Il faut croire en Jésus Christ !", j'ai fait signe que oui de la tête, il m'a alors tendu la main, que je lui ai serrée. Et il a dit "Lui, il ne leur pardonnera pas ce qu'ils nous ont fait." Puis il est sorti. Le jeune dans sa détresse et son sentiment d'impuissance criait tout de même un peu vengeance, il était très malheureux en somme.

 

 

Quand l'organiste a eu fini de jouer, à 16 heures tapantes,  je suis sortie à mon tour. Pas loin de l'église se trouve la rue de l'impératrice, que j'ai rejointe pour me rendre au square Claude Duffit. Là, il y avait encore de la musique à un volume très fort, et pas gênante non plus malgré le volume. Des jeunes femmes dansaient sur de la zoomba. C'était très joyeux et très latino, elles dansaient bien aussi, et avec cette conviction de joie contagieuse. Quand l'une d'elles s'est approchée de mon banc pour jeter sa bouteille d'eau dans la poubelle qui se trouvait à proximité, je l'ai hélée.  C'est là que j'ai appris en quelques mots échangés avec elle que la musique avait pour nom "zoomba" et qu'elles dansaient pour une manifestation qui aurait lieu incessamment sou peu,  pour soutenir la cause Handi ... quelque chose.

 

Sur la dizaine de jeunes femmes, la plupart étaient infirmières ou faisaient partie du personnel qui travaillait à Rang-du-Fliers, dans une structure de soins pour personnes handicapées. Je lui ai dit tout le bien que je pensais de leur initiative et du spectacle, et elle m'a remerciée avant de regagner le groupe des autres danseuses. Des gens commençaient à affluer. Une femme en fauteuil roulant, avec de beaux cheveux d'un blanc neigeux, le teint bronzé, elle était le presque sosie d'une connaissance à moi de Toulouse qui a la sclérose en plaque, les regardait, ravie. Nous nous sommes un peu parlé à la fin du spectacle, une heure plus tard. L'infirmière qui m'avait informée m'a saluée avant de quitter le square avec ses collègues et m'a dit qu'elle espérait me revoir. Je me serais crue dans le Sud profond, du moins celui que l'on fantasme pour la chaleur humaine de ses ressortissants.... et j'étais bien à Berck sur Mer pourtant !

 

Je suis retournée à l'église, voir si l'organiste aurait eu la bonne idée de revenir. La porte de l'église était toujours grande ouverte.  Des chants sacrés très mélodieux s'égrenaient à l'intérieur et il y avait toujours de nombreuses bougies allumées.

 

J'étais passée d'une musique à l'autre sans que l'ambiance change vraiment. C'était joyeux et habité d'un même esprit, au square Claude Duffit comme à l'église Notre dame des Sables. Sans oublier l'homme jeune qui pleurait et se lamentait fort, car il m'avait semblé voir au square, ensuite, dans ces danseuses douées et surtout joyeuses, une armée de femmes anges qui allait de plus en plus tout envelopper de leur joie communicative, on appelle cela allégresse, et elles ne manqueraient pas de le consoler un de ces jours, meilleurs pour lui.

 

La vidéo regardée ce matin, et j'ai pris note :

 

https://youtu.be/8PUQIhhkGRQ

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