03/06/2018
Les photos de Ecques seront pour plus tard
La bonne humeur de ce matin grâce au visionnage des vidéos et aussi à la pratique proposée sur ces vidéos s'est prolongée jusqu'à un moment de la journée, ensuite, ça a basculé dans l'accident, non pas de voiture, mais d'insolation dans la voiture.
J'étais dans la voiture, attendant une personne qui devait arriver d'un moment à l'autre comme convenu, c'est moi qui gardais son déjeuner donc je me faisais fort de ne pas lui faire faux bond. Pas moyen de se garer à l'ombre... donc j'attends dans l'étuve.. (car je n'ai pas de portable), mais je me dis que bientôt il va arriver et je pourrai chercher un endroit ailleurs que le maudit parking... à un moment je me regarde dans le rétro et me vois rouge comme une pivoine. Alors je décide de ne pas descendre rejoindre la personne et la faire se presser. La personne en question se trouve dans un salon rempli de monde et ma couleur pivoine me gêne énormément. Si je veux tenir le deal et que la personne puisse avoir son déjeuner comme prévu, il faut continuer de l'attendre dans cette étuve, je ne peux pas abandonner la bagnole il se demanderait quoi, étant donné de plus que c'est moi qui conduis.
Je deviens rouge écarlate et la bonne humeur s'est totalement envolée. Je sens monter la colère, cette chaudière malgré les quatre fenêtres ouvertes a fini par me donner des palpitations. J'ai beau boire, les palpitations continuent, sensation du cœur cognant dans les tempes et soudain, plus que la colère : la haine.
Quand la personne arrive enfin avec une heure de retard, elle me dit ne pas comprendre le malaise. Je crois que je vais exploser et tout casser. La crise en somme. J'ai une pensée écrivant ces lignes pour monsieur Cantat et Marie Trintignant qui y laissèrent pour l'un d'eux la vie, et pour l'autre un chagrin énorme.
Enfin, de rage, je me casse, je rentre chez moi à Béthune où je retrouve ma maison fraîche et le silence. Et là, que fais-je ? Je me surprends moi-même : je prie. Je parle au Christ. Je lui dis que tout à l'heure j'ai connu une sorte de Golgotha et que je l'aime lui le Christ. Et que ma capacité à aimer ne subsiste que grâce à Lui. Voilà.
15:46 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
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