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22/10/2012

Humour du jour

— Quand les gens lors d’une manifestation sportive ou musicale se mettent à hurler collectivement, on trouve cela normal, le peuple doit se défouler. Si quelqu’un fait la même chose tout seul, hors scène, hors représentation artistique, il y a fort à parier qu’on trouvera cela  déplacé, malséant, la scène improvisée du trublion sera qualifiée d’obscène, ce drôle d’électron libre se fera traiter, comme de coutume dans ce genre d’affaire, comme un aliéné, un forcené de la pire espèce, ou je ne sais pas quoi encore… comme un anarchiste, tenez… bref, tout bien considéré, vous avez compris qu’il y a de quoi faire gaffe au qu’en dira-t-on. Ou encore, si les cris fusent lors de manifestations politiques, c’est une autre paire de manches ; selon le pouvoir en place, soit on envoie alors les CRS, soit la détresse ou la colère de la foule, on dit alors - du peuple - est prise en considération et les syndicats et autres cadres bienveillants interviennent  en essayant de calmer le jeu."C'est en fonction de"...Pigé ? Je vous dis cela afin que les candides petits martiens que vous êtes, qui ne comprennent rien aux terriens ne se fassent pas piéger. Oui les gars, retenez bien cette leçon toute simple en somme : vous pouvez sans risque vous défouler lors d’un concert, toute proportion gardée ( crier à plein poumons : oui, frapper : non, never.) Idem pour un match de foot ou de rugby, très populaire, par contre, mieux vaut s‘abstenir lors de manifestations sportives jugées plus chic comme le tennis, ou le golf… Faites beaucoup plus attention si vous vous trouvez dans une manifestation politique, vous avez saisi ? À la limite il vaut mieux pour vous, en ce cas, être un peu paranoïaque. Lors de la beatle mania, le jeu consistait pour les filles à jouer les souris courant après quatre chats bien ciblés, lesquels étaient protégés par la police en cas dérapage involontaire des filles, vous saisissez la nuance entre les diverses situations où vous aurez à gérer votre comportement pour être crédible en tant qu'humain ? Cela dit, à propos de la beatle mania, je ne sais pas ce qu’en aurait pensé les suffragettes... bon passons. Ne faites pas la gueule, tout cela paraît compliqué au premier abord, mais vous apprendrez à affûter vos antennes pour aller au-delà des apparences. Courage ! Les humains ont besoin de nous : de la bienveillance, encore de la bienveillance… nous avons affaire à des êtres intelligents, parfois même à des concentrés d’intelligence, même si cela est parfois très enfoui chez eux.

— Merci chef, pour vos conseils. Mais quand j’ai regardé Barnaby, les choses m’ont semblé un peu plus carrées, plus simples je veux dire, si je peux me permettre, chef.

— Il a raison chef, quand on visionne James Bond, les choses ont l’air assez simples aussi. D’un côté les méchants, de l’autre les …

— Bon cela suffit les gars, le cinéma ce n’est pas la réalité, vous verrez sur le terrain. N’oubliez pas les conseils d’un vieux baroudeur comme moi et cessez de me donner du "chef", j’ai l’impression que vous vous croyez déjà dans une série télé. Courage !  

 

 

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21/10/2012

Patients

Il y a des jours comme ça. Hier, j’étais redevenue insomniaque. Je n’allais quand même pas me morfondre au fond du lit, passivement, à attendre que le sommeil vienne. Je rassure ceux qui craindraient quelque confidence érotique eu égard au fait qu’ils n’en ont rien à faire, que ce ne sont pas leurs oignons, qu’ils ne sont pas géronphiles etc. Je ne les comprends que trop. Quant aux autres, cette chaste note ne pourra que les décevoir un tantinet, ils peuvent néanmoins consulter Histoire d’O dont il est à nouveau beaucoup question ces jours-ci, (l’héroïne aurait été une sexagénaire qui eut le courage de reconnaître et d’assouvir des désirs fantasques, sans toutefois franchir la ligne rouge de l’amoralité,  seule une poule, empaillée depuis des lustres, aurait à faire les frais de désirs pas forcément zoophiles malgré tout.) Je reviens à mon sujet : l‘insomniaque que j’étais soudainement redevenue malgré une journée bien remplie. Emmitouflée dans ma couette, les yeux grand ouverts donc, je décidai d’écouter la radio en loucedé, le voyage immobile commença alors, l’aventure au détour des voix, des tons et silences des mots. J’entendis soudain un homme, qui se mit à parler d’une voix suave, c’était The Slammer, c’était Grand Corps Malade en personne, invité pour "la promo" de Patients, le livre qu’il a écrit récemment. À l‘occasion il s’est fendu d’un poème de Ronsard, "Mignonne allons voir si la rose" etc.  Un peu comme s’il avait accepté d’enfiler un  pantalon autre que son jean préféré pour faire honneur à ses hôtes. Extrapolation de ma part, d’autant que ses interlocuteurs portaient peut-être un jean. Plein de choses ont été dites durant cette interview, qui m’inclinent à penser que le bouquin doit être fort intéressant. On y voit, outre les patients, le personnel infirmier et les aide-soignants, un kiné poète et auteur de pièces de théâtre, ai-je cru comprendre, un médecin distrait qui l‘appela "Le tétra", si j'ai bien entendu, drôle de familiarité quand même, et pourquoi pas "Le chti"? (Je plaisante). Les soins sont encore accessibles à tous, l'économie ne faisant pas la loi jusque dans les hôpitaux, à l’époque où Grand Corps Malade y a séjourné longuement. 

 

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20/10/2012

À la réflexion

Sous l’effet de "l’enchantement" on peut être amené à faire des choses belles ou candides, voire bêtes, cela dépend des situations. L’enchantement pour moi, c’est éprouver une sorte de légèreté soudaine  à la vue ou à l’écoute de quelque chose qui semble ravissant, spontanément.

Ensuite, à l’épreuve de la réalité ou de la réflexion, les choses prennent un aspect différent. Un exemple concret, hier j’ai ajouté sous la video de Stephan Eicher, une phrase que j’avais lue dans un blog, le texte m’avait plu ( et là, on n‘est pas loin de « l'enchantement », celui dont je viens de parler), grosso modo, la personne francophile loue les qualités profondes et souvent cachées des français, à priori nulle ironie de sa part, leurs vices n’étant à ses yeux pas si graves, puisqu’il les compare à des fleurs qui sont l’indice de leurs vertus. Cela change des zéros de conduite que l’on attribue aux français en général en matière d'histoire, un point de vue propre à alléger le cœur. Le clip et la chanson de Stephan Eicher me plaisaient, cette phrase est venue parfaire l’ambiance. Sauf que, ensuite, à la réflexion, je l’ai trouvée un peu trop candide. Mais je la laisse maintenant qu’elle y est.

Ce retour sur soi m’est venu alors que je pensais au film que j’ai vu hier soir sur Arte. On y rend compte de l’histoire de trois artistes hollandaises juives durant la période fasciste en Italie. Ces femmes étaient appelées « Les trois grâces » pour des raisons faciles à deviner, leurs chansons sont légères, elles swinguent, les gens sont heureux, ils évacuent leur problèmes le temps de quelques chansons. Du coup ces artistes et leur entourage proche, la mère notamment ont la vie sauve. 

C’est bien, mais on ne peut s’empêcher de penser à tous les autres, à ceux qui auraient été sauvés si les gens avaient simplement réfléchi.

 

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