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25/09/2012

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Cette nuit j’ai dormi sans interruption, le rêve au réveil se traduit par un souvenir flou : un hôtel dans une forêt, des excursions avec Sam, ce lève-tôt nous oblige à décamper très vite de la chambre ; plus tard une dame nous rend visite chez nous, à la maison. Je constate que le sol de la cuisine est en sable mouillé,  la visiteuse n'y voit pas d'inconvénient ; quelque fois le sol forme une sorte de limon mais nous ne risquons jamais de nous enliser, c'est déjà ça. Retour à l’hôtel quand même. Une autre dame voudrait bien nous rendre visite à cette adresse mais ne parvient pas à nous retrouver ; en partant à sa recherche je finis par me perdre dans un labyrinthe de pavillons, le repas que je lui avait apporté en hôtesse prévenante est froid, je marche avec un plat froid, que je tiens posé sur main, à la manière des serveurs de restaurant. Contrariée, je décide de retourner à la chambre ;  pour couronner le tout je pense que Sam pendant ce temps là s'est peut-être égaré à son tour. Avant que tout ça ne tourne à l’angoisse je me suis réveillée. Cinq heures du mat, bravo ! C'est presque une grasse matinée pour moi.

Autre chose à dire dans cette note, autre contrariété. À propos de l’émission radiophonique d’hier sur la famille Mulliez, du Nord. La radio a diffusé un reportage où l’on entend le personnel renvoyé alors que son entreprise fait du bénéfice. De plus, on entend ce monsieur tenir des propos de cul béni sur Mère Thérésa dans le seul but semble-t-il de justifier ses bas salaires. C’est dégoûtant. Évidemment solidarité oblige, c’est clair.

Cela dit, les ouvriers comme ils aiment à s’appeler, bien que victimes avérées se montrent à un moment donné curieusement assez imparfaits sur le plan de l’étique : je les entends dire au bout d‘un certain temps d‘interview, peut-être pour se réconforter sur le dos de plus malheureux qu’eux, qu’ils ne sont pas des babaches. Un mot flamand pour dire bébètes ou fou ou simple d’esprit. J’ai décidé depuis longtemps d’aimer les babaches quant à moi, du coup ces propos m'emmerdent. Personne n’est parfait, mais bon.

On va finir par croire que tout le monde exclut tout le monde. 

06:19 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

24/09/2012

Voyage exprès

Encore un réveil impromptu alors que dehors des éclairs zèbrent la nuit. Voyage dans le temps et l’espace : je me retrouvais dans la peau de la petite fille que j’étais à sept ans, en compagnie de mon amie d’enfance revenue à ce même âge, jouant avec moi dans la neige sur la place du Capitole à Toulouse. Nous nous amusions bien, parfaitement dans notre élément, sans être le moins du monde étonnées de nous trouver à Toulouse. Parce que, en réalité, nous avons passé toutes les deux notre enfance au plat pays du Nord, sans jamais trop bouger de notre patelin à l’époque. Nous jouions bien, je nous entends encore rire. Je me voyais avec les couettes de mon enfance et elle avec ses longs cheveux blonds lâchés sur les épaules, et ses mêmes longs cils noirs, les yeux fendus par le rire, toutes les deux dans nos tabliers à carreaux d’écolière. Soudain, trois bonhommes pas fluets, plutôt musclés, arrivent vers nous lentement mais d’un pas décidé, sourire en coin. J’incline la tête et les regarde arriver, j’interprète leur sourire comme le signe d’une bienveillance paternelle et continue de jouer, mon amie me dit que nous devons filer en vitesse, elle se sauve prestement telle « ma petite est comme l’eau, elle est comme l’eau vive » alors que je patine lamentablement sur place à l’instant précis où je comprends que les types ne vont pas bien. Et là heureusement je me réveille, un voyage ultra rapide dans le temps et l’espace. C’est beau Toulouse sous la neige, mais les bonnes choses ont une fin.

 

03:11 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

22/09/2012

quand la nuit je me réveille

Quand la nuit je me réveille, l’égoïsme peut prendre une tournure positive. Cette note par exemple, en dépit de ses motivations égoïstes me fera  du bien, à moi exclusivement. Exprimer son indignation à propos des corridas que des lois farfelues et ineptes viennent d’agréer au nom de la culture et de l’identité ne sert strictement à rien quand on est inconnu des médias. Quel impact ça pourrait avoir, je vous le demande, de m‘exprimer sur le sujet ? Égoïste je serai donc en déclarant haut et fort combien ces exécutions de taureaux au nom, paraît-il, de l’identité et de la culture me choquent, n’en déplaise même à certains génies de la peinture qui semblent avoir voulu magnifier la corrida, n’en déplaise aux paumés de l’identité. Cela me choque, oui, autant que lorsque des dominants s’en prennent à des populations civiles, ou s’en prennent à des malades. Parce que cela procède de la même lâcheté. Je dirai encore ceci, pour mon soulagement personnel : on constate l’état mental de quelqu’un à l’aune de son attitude envers les plus vulnérables : les vieux, les enfants, les animaux, les populations civiles. Voilà qui est dit, je pourrai dormir sur mes deux oreilles, partir par le chemin des rêves sur le dos d’un taureau ailé, car il est  deux heures et quelque du mat pour moi, je vous signale.   

 

02:51 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)