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05/10/2012

L'avenir de l'homme

Ambiance un peu morose dans les médias, grosso modo j’entends un galimatias d’où il ressort des paroles non pas assénées mais presque, sur le ton de la bonne parole : "avortement remboursé intégral",  bizarrement ça me sonne aux oreilles comme une réclame, même si, objectivement, j’ai bien compris que ce n’en est pas une. Les journalistes glosent de droite à gauche sur la vie qui est de plus en plus un problème, surtout pour les précaires, cela va de soi. À ne pas "encourager" ? Il faut dire aussi, qu’avec toute cette violence ambiante, ils sont fatigués les journalistes. Je me demande si, quand il n’y aura plus que des riches pour avoir les enfants, les choses iront vraiment mieux. J’en doute. Tout cela étant dommage, j’entrevois des "si", qui expriment sans doute mon regret concernant les absents.Si, par exemple, les religions avaient pu aider les "parents pauvres", il y aurait à l’heure d’aujourd’hui moins de demandes d’avortement en raison de la solidarité effective, et par voie de conséquence, + de poésie. Hélas les grandes religions ont échoué dans ce qui aurait dû être leur mission, jouant plus  souvent qu'autre chose, par le passé, le rôle d'appareil politiques dangereux. Pour en revenir aux journalistes et à l’ambiance morose des médias : ce matin à la radio, l'un se plaignait via une chronique, du fait que l’on ne puisse plus rire de personne "en pensant à mal" "C’est moche, du coup il va falloir se rabattre sur les belles-mères."  Dans sa contrariété il a oublié "le rire de soi-même." Mais là aussi, remarquez bien, il faut doser, à mon avis l’auto-dérision systématique finit par flirter avec quelque chose d’un peu maniaque, vous voyez, qui pourrait tourner en dépression si l‘on n‘y prend garde. Personne n’a pensé à embêter, juste pour rire en pensant à mal, les beaux-pères. Les hommes sont décidément toujours plus épargnés dans nos sociétés. Le jour où ils pourront enfin tomber enceintes, les choses iront sûrement mieux, c’est mon intuition : moins de panique existentielle, plus de solidarité. La science est l’avenir de l’homme, espérons-le. 

 

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04/10/2012

Vérité que l'on croit deviner

Un besoin d’éclaircissement à propos de l’intrigue concernant la disparition d’une femme, sachant que les zones d’ombre resteront le temps que le destin en décide autrement. Intrigue qui a constitué le thème du film policier d’hier soir. Les fictions parlent toujours de faits qui pourraient se produire ou se sont déjà produits et que l’on maquille un peu pour ménager ceux qui restent,  et attendent encore pour certains le retour de la victime. La fiction s’est terminée sans donner de réponses, juste des éléments de réponse. Une femme aime passionnément mari et enfants et souffre de l’infidélité de son époux. On doute constamment de sa relation avec son amant, qu’elle semble avoir pris par dépit. L’un ou l’autre, du mari ou de l’amant est soupçonné de l’avoir tuée. L’auteur du film n’est pas complètement neutre, on voit le mari maltraité par une police brutale à force d’être soucieuse de son image. Il ne faut surtout pas avoir l’air couillon, du fait d’avoir inculpé trop précipitamment le mari. Une policière écoute néanmoins, malgré son intime conviction, le témoignage de la petite fille, à charge pour l’amant. Et la disparue continue de planer comme un fantôme tant que le mensonge persiste.

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03/10/2012

Framboises

Patiricia Highsmith aurait-elle l’obsession de la dévoration ? Première nouvelle : les femelles d’un aimable cafard, bien que fécondes à souhait, se font régulièrement dézinguer par des hippies imprévisibles ; « tellement ils sont camés » que les cafardes, n’étant pas en mesure d’anticiper la trajectoire des géants ivres finissent souvent écrabouillées sous une botte de cow-boy ; deuxième nouvelle : Antoine, victime de la fatigue morale de Roland, se fait vider de son sang par le furet de celui-ci, qui redevient sauvage à ses heures ; troisième nouvelle : le professeur Clavering se fait bouffer in extrémis par un escargot géant, je dis in extrémis, parce que, n’était la peur panique qui les a privés de courage, les indigènes ont failli le sauver. C’est bien écrit, l’auteure fait fonctionner tous les mécanismes des sentiments ou états divers et variés qui peuvent tenailler l’être humain pour animer ses personnages. Du coup, c’est moins l’histoire qui m’intéresse que les personnages en eux-mêmes qui prennent vie sous sa plume, font l’histoire, la subissent ; l’un ou l’autre ou l’un et l’autre. Ce matin néanmoins, too much is too much, après la lecture de l’aventure du professeur Clavering je suis allée me rafraîchir les idées dans le petit patio derrière la maison. Sous une petite bruine tiède, dans une température ambiante pas désagréable, j’ai tout de suite été attirée par le généreux framboisier, criblé de grosses framboises rouges. J’en ai cueilli une soixantaine ; presque chaque jour depuis un mois je fais une récolte d'une trentaine de framboises, aujourd'hui, il a fait fort. Je me suis ensuite dirigée vers les jardinières de haricots verts dont j’ai recueilli une vingtaine de gousses, le mûrier ne m’a donné que très peu de mûres mais il a des circonstances atténuantes, il ne bénéficie pas de la même exposition ensoleillée que le framboisier. Il m'épate ce framboisier, de plus il donne plein de jeunes plants qui ont l’air très vigoureux.

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