20/10/2012
À la réflexion
Sous l’effet de "l’enchantement" on peut être amené à faire des choses belles ou candides, voire bêtes, cela dépend des situations. L’enchantement pour moi, c’est éprouver une sorte de légèreté soudaine à la vue ou à l’écoute de quelque chose qui semble ravissant, spontanément.
Ensuite, à l’épreuve de la réalité ou de la réflexion, les choses prennent un aspect différent. Un exemple concret, hier j’ai ajouté sous la video de Stephan Eicher, une phrase que j’avais lue dans un blog, le texte m’avait plu ( et là, on n‘est pas loin de « l'enchantement », celui dont je viens de parler), grosso modo, la personne francophile loue les qualités profondes et souvent cachées des français, à priori nulle ironie de sa part, leurs vices n’étant à ses yeux pas si graves, puisqu’il les compare à des fleurs qui sont l’indice de leurs vertus. Cela change des zéros de conduite que l’on attribue aux français en général en matière d'histoire, un point de vue propre à alléger le cœur. Le clip et la chanson de Stephan Eicher me plaisaient, cette phrase est venue parfaire l’ambiance. Sauf que, ensuite, à la réflexion, je l’ai trouvée un peu trop candide. Mais je la laisse maintenant qu’elle y est.
Ce retour sur soi m’est venu alors que je pensais au film que j’ai vu hier soir sur Arte. On y rend compte de l’histoire de trois artistes hollandaises juives durant la période fasciste en Italie. Ces femmes étaient appelées « Les trois grâces » pour des raisons faciles à deviner, leurs chansons sont légères, elles swinguent, les gens sont heureux, ils évacuent leur problèmes le temps de quelques chansons. Du coup ces artistes et leur entourage proche, la mère notamment ont la vie sauve.
C’est bien, mais on ne peut s’empêcher de penser à tous les autres, à ceux qui auraient été sauvés si les gens avaient simplement réfléchi.
09:12 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
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