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28/12/2012

Les réclames du jour

Le Baume du Tigre Bondissant : un baume blanc qui n’est pas poisseux, et possède la vertu de réchauffer les bronches. J’en ai étalé un peu au niveau de ma gorge en attendant la visite chez le médecin tout  à l‘heure, résultat : plus de douleur quand je tousse. La toux sèche, épuisante, s’était déjà calmée durant la nuit, mais les quelques quintes qui subsistaient étaient redoutables à cause de la douleur qui s’était ensuite installée. 

J'ai regardé hier soir l’émission "Un dîner presque parfait", pour me distraire. Daddi Day, un des protagonistes du dîner a failli mettre le feu à sa cuisine, il ne retrouvait plus certains ingrédients qu’il remplaçait hasardeusement par d’autres. Le personnage assume sa différence avec tant de panache que ça fait ressortir le côté ultra guindé, ne leur en déplaise, des quatre autres. Lui évoquait un certain Charly Chaplin finalement. L’extravagance qui défoule, de Nina Haggen, Rita Mitsouko etc est quelque chose de rare.

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23/12/2012

Amour toujours

Le regret fait place au présent quand le pardon ne demande qu’à venir. À l’heure où chacun pense à son propre départ les doléances n’ont plus cours.

Un peu solennel ce petit poème matinal de mon cru ? Normal, je vais prendre un repas chez mes parents ce midi.

Je vous souhaite un bon et joyeux Noël à tous. 

 

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21/12/2012

Même fréquence

Hier j’avais envie de prendre l’air malgré le lot de grisaille, de pluie, de froid humide qui m’attendait dehors. J’ai d’abord marché dans le centre ville enluminé où de la musique est diffusée ces jours-ci en permanence, la même fréquence pour tout le monde. Il n’y avait presque personne dans les rues, mais la musique battait quand même son plein comme la radio les jours de grève. Un petit tour et puis s’en va, j’ai pris ensuite le large en vélo direction le canal bien aimé. Le délaissement du canal n’est pas de mon fait. Si tout le monde l’aimait à ma façon, le canal d’Aire serait une prairie des filtres qui n’en finit pas. Les canaux des régions brumeuses sont en général les témoins d’histoires tristes mais le temps lui, les épargne, il n’insulte pas ceux qui l’incarnent si bien, avec leurs péniches passagères sur leur flux immuable. En roulant tantôt sur le chemin du halage tantôt sur celui qui lui est parallèle et longe les champs, j’avais en tête le livre de Chris Baker qui a décrit le déploiement, l’alignement de jeunes gens, du pont d’Avelette, jusqu’au pont de Robecq un jour de bataille de la Lys, en avril 1918. Image d'hommes en uniformes sur fond de clapotement tranquille des eaux dans les miroitements du ciel. La grande prairie du grand repos se voulait apaisante comme aujourd’hui. Une péniche est arrivée. J’ai distingué son nom : Alpine… le blues d’un marinier pour conjurer le vertige du plat pays ? La pluie est fine, l’humidité pénétrante, le vent souffle sous les casquettes, l’air vif circule à plein. La lumière infiltre les nuages plein d’ombres, le spleen plane, silencieux, quelque chose comme l’innocence empêche que ces lieux ne soient définitivement maudits.

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