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04/02/2013

Shutter Island

 

J'ai vu hier Schutter Island, adaptation cinématographique d'un roman éponyme. Le spectateur "marche", il croit durant un certain laps de temps en lhistoire dun policier aux prises avec un personnel soignant monstrueux : docteurs et infirmiers nont dautre but que de transformer les patients de leur institut psychiatrique en zombies, pour faire de ces malheureux des "agents dormants de la guerre froide". Le spectateur s’est en principe identifié au héros de l’histoire jusqu’au moment où tout bascule : le justicier sympathique est en réalité un patient dangereux que son psychiatre contrôle continuellement, après être entré dans le jeu du malade en jouant le rôle d’un collègue moins gradé. La violence potentielle de ce patient qui s’est monté toute une fiction pour fuir la vérité, serait la justification des mensonges, et jeux de rôles à l'échelle de l'île, des médecins et du personnel. Jeu cruel, à mon avis, peu engageant. Arrive ensuite ce que j’estime être la pente pour le moins ambigüe du film, sur un plan philosophique, où il me semble qu’il est question, de mon point de vue, de faire admettre la lobotomie concernant cet homme en particulier ; le spectateur, après ce grand retournement, va-t-il accepter l’éventualité de cette pratique ? Le héros de cette tragédie, est de cette manière condamné irrémédiablement à renoncer à se retrouver, à être lui-même. À la fin, il semble consentir à la lobotomie pour se débarrasser de sa mémoire. "Vaut-il mieux mourir en homme de bien ou vivre en monstre toute sa vie ?" C’est la question si je me souviens bien que le personnage se pose avant la lobotomie. C'est ce qui s'appelle selon moi, râter son envol.

 

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02/02/2013

Osez Joséphine

J’ai entendu hier à la radio des bourgeoises au timbre bien affirmé lâcher quelques méchancetés ordinaires sous le vernis des compliments qu‘elles se distribuaient les unes aux autres en miroir. La gentry dans toute sa splendeur. Aujourd'hui je ne récidive pas, je me suis laissée tenter par le site de Valérie Cupillard : un tour en cuisine pour les bonnes odeurs et bien démarrer la journée. Se régaler à régaler, il faut oser Joséphine.  Cliquez ici pour un pudding au quinoa : http://www.biogourmand.info/index.php/2010/01/30

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01/02/2013

Personne

Sur le blog de Raymond Alcovère vous trouverez une photo postée je pense le 30 janvier, où l’on voit une douzaine de personnes brandissant une banderole qui déclame "Le mariage pour personne". Autant celui préconisé à tout le monde est malheureusement suspecté de suivisme par des esprits chagrins comme le mien, autant la boutade détonne heureusement à mes oreilles sensibles  dans ce contexte-là. Le mariage des uns ne faisant pas le bonheur des autres, c‘est une idée généreuse. Toujours à ce propos, hier soir le journal de monsieur Pujadas a traité en quelques minutes le thème des mères porteuses, femmes que l’on insère, dans certains États d’Amérique du Nord, dans un système leur permettant d’être recrutées pour la fonction d’après photo et niveau d’études. La maman d’Albert Camus n’eût pas été retenue si tant est qu‘elle se fût présentée pour jouer ce rôle, elle qui n’avait pas eu l’occasion de fréquenter l’école…  certains s’y ennuient par ailleurs mais manifestent autrement leur intelligence de la vie. La vie n'aime pas les grilles en général.

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