Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/03/2013

François

Je ne me suis jamais sentie tellement concernée par les papes, ils sont trop loin, trop nuageux en quelque sorte. Je parle de tous les papes… à titre d’exemple : les différents orchestrateurs du monde littéraire ; même si quelque fois j’apprécie des écrivains qu’ils ont contribué à faire connaître, ces pontes, en soi, ne m’intéressent pas du fait que, simplement, nous ne nageons pas dans les mêmes eaux. À mon avis je suis loin d’être un cas unique, les papes pour beaucoup ont surtout à voir avec l’organisationnel. Mais aujourd'hui, le battage médiatique autour de la démission du plus reconnu des papes en tant que tel, c’est-à-dire le pape catholique, oblige presque les gens à s'intéresser aux papes.  Ce battage tend à prouver que rien n’échappe à la politique,  pour preuve on pointe le passé du nouveau pape comme politiquement inadmissible selon ses détracteurs. Ces derniers tentent-ils de le renverser par n‘importe quel moyen ? Ce pape leur ferait-il peur ou sont-ils sincèrement outrés  ? Pour ma part, c’était la première fois qu’un pape, qui plus est catholique, pour une raison qui m’échappe complètement, ne m’indifférait pas. Et voilà ces accusations lourdes comme des matraques, accusations dont en général on a beaucoup de mal à se relever, qui l’assaillent, à peine a-t-il salué son monde … avec empathie, et une empathie qui fait mouche ... il n’est jamais trop tard pour s’intéresser à un pape après tout. J’ai aussi entendu sa demande aux croyants de prier pour lui. Ce que je suis en train d’essayer de faire d'une certaine façon, je ne sais dire "que" le Notre Père, auquel j’ajouterai aujourd’hui ceci : Vous, là-haut, qui je crois luttez pour tous ceux qui espèrent en vous, je prie pour que celui qui vous aura le plus touché parmi les catholiques, les hommes vous le gardent ici-bas selon votre volonté. Amen.

07:17 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

08/03/2013

Lecture du jour

J'avais besoin aujourd'hui d'autre chose qu'une prose administrative, quelque chose de  tonique, d'étonnant,  et d'intelligent tant qu'à faire, et je suis tombée  sur un texte singulier concernant "les cabots", intitulé de la note du 6 mars 2013 de ce blog :http://lexildesmots.hautetfort.com/

  

13:40 Publié dans Note, Site | Lien permanent | Commentaires (0)

07/03/2013

Les phrases

His son can't hold a job. He keeps getting fired.
 

Son fils n'arrive jamais à garder un travail très longtemps. Il finit toujours par se faire virer.

D'autres phrases vont suivre sur ce blog aujourd'hui,  qui seront d'un langage  pas vraiment naturel, puisque issues d'une sorte de langage formel,  auquel il faut bien s'intéresser un  peu pour des questions de survie : le langage administratif. Yes. dont la doxa  donne la migraine à l'honnête citoyen. Accrochons-nous,  un extrait note suivante du chapitre 2, concernant l'ANI.

Et puis tiens, je vais mettre le texte ici :

 

"La procédure de licenciement économique aménagée


La partie de l’ANI relative aux licenciements a été l’un des noyaux durs de la négociation. Si la partie patronale a renoncé à modifier la définition du motif économique (elle avait notamment proposé de restreindre l’appréciation du motif économique au niveau des centres de profits), elle a obtenu une modification profonde de la procédure des licenciements collectifs. 

 

PSE NÉGOCIÉ OU HOMOLOGUÉ

(art.20 de l’ANI)

 

En cas de licenciement pour motif économique de dix salariés et plus sur une même période de 30 jours dans les entreprises d’au moins 50 salariés, la procédure applicable et le contenu du plan de sauvegarde de l’emploi seront fixés soit par accord collectif majoritaire (dont l’ANI ne précise pas le niveau de conclusion : groupe, entreprise ou établissement), soit par un document de l’employeur homologué par la Direccte; [ ? ]

À noter : cet article de l’ANI impose au gouvernement de réécrire en profondeur toute la procédure des PSE, en effectuant des arbitrages. Dans l’avant-projet de loi, le gouvernement n’a privilégié aucune des deux voies entre négociation et homologation. Si l’employeur choisit de négocier le PSE, il pourra à tout moment décider l’autre voie et inversement, a précisé le ministère du Travail.

 

Accord collectif

Objet de l’accord

 

L’accord collectif pourra déroger aux dispositions légales relatives aux licenciements économiques (chapitre III du Titre III du Livre II),notamment le nombre et le calendrier des réunions avec les IRP, la liste des documents à produire, les modalités de recours à l’expert, l’ordre des licenciements et le contenu du PSE. L’accord précisera la date à partir de laquelle peuvent être mis en œuvre les reclassements internes, ces derniers pouvant être engagés avant la fin de la procédure.

L’ensemble des délais fixés par l’accord seront des délais préfix, non susceptibles de suspension ou de dépassement.

À noter : contrairement à l’ANI, l’article 13 de l’avant-projet de loi liste de manière limitative les mentions de l’accord collectif et les dispositions auxquelles il ne pourrait déroger (notamment l’obligation générale de reclassement et d’adaptation des salariés, la communication aux représentants du personnel des renseignements utiles sur le projet de licenciement collectif).

 

Validité de l’accord


Pour être valide, un tel accord devra être conclu à une majorité qualifiée, c’est-à-dire signé par une ou plusieurs organisations syndicales ayant recueilli au moins 50% des suffrages exprimés au Ier tour des précédentes élections professionnelles (titulaires).

À noter : l’avant-projet de loi a ajouté une condition de validité : l’accord collectif devrait être examiné par l’administration pour vérifier s’il est conforme aux dispositions législatives. Cette validation serait notifiée à l’employeur dans un délai de huit jours à compter de la réception de l’accord. Le silence gardé par l’administration pendant ce délai vaudrait validation."

 

09:56 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)