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04/07/2021

Porte à porte

Le chat est craquant, il doit avoir trois mois, mais nous sommes trop vieux pour prendre un nouveau chat, même si la sœur de Patrick se propose de l'adopter "s'il nous arrive quelque chose". Ce chaton a été déposé à notre porte, il miaulait très fort, paniqué, terré derrière le conteneur des poubelles, à deux mètres de la route où passent encore beaucoup de voitures. Qui a eu l'idée merdique de déposer ce chaton devant chez nous ? Je fais du porte à porte pour lui trouver éventuellement un maître. Je pense que quelqu'un va forcément craquer pour lui. Mais non. Au moment où je m'apprête à sonner à la maison de retraite, pensant qu'un chaton pourrait faire le bonheur de quelques pensionnaires, celui-ci se débat et m'échappe. Il a choisi une maison, le voila parti dans le jardin en face de la véranda de la maison élue : très soignée, et cossue.

 

Je laisse donc tomber, je me dis qu'il a bien choisi la maison, de plus on est éloigné des voitures dans ce jardin.

 

Je repasse devant cette maison ce matin espérant qu'il a trouvé des maîtres. Je reconnais le miaulement du chat. La grille du jardin est ouverte. Je vais sonner à la porte d'entrée de la maison. Elle s'ouvre sur une dame octogénaire, très soignée, comme sa maison. De dessous mon parapluie cloche sur lequel la pluie tombe dru, j'avertis qu'un chaton se terre dans son jardin, je raconte l'histoire de la veille, lui dis qu'un chaton a été déposé à ma porte. Elle me permet de le chercher dans son jardin. Mais il y a tant de plantes, bien feuillues sous lesquelles se cacher que ça revient à chercher une aiguille dans une botte de foin. Le chat ne répond pas à mes appels.

 

Si je le récupère, il devra affronter la vieille chatte Nono qui a un caractère impossible depuis qu'elle a perdu chat Yoko. La question ne se posera pas, le chaton est désormais introuvable.

 

Il fait tiède, il a plu, le chat a au moins pu boire et n'a pas froid... mignon et surtout, petit comme il est, une personne va finir par avoir pitié de lui. J'ai eu tort de ne pas tout de suite le monter dans notre chambre. Je regrette ! J'étais tellement sûre qu'il trouverait quelqu'un après avoir toqué à une porte ou deux, quelqu'un qui serait heureux de l'accueillir !

 

Voilà, j'en veux aux tordus qui ont fait à ce chat ce coup tordu.   

23:35 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

29/06/2021

Entre la fiction et le documentaire ♣♣♣ Une enfant qui ne jouait pas mais observait ♣♣♣ Je surveille la rivière

Vu sur Arte un film entre la fiction et le documentaire. Un projet de complexe culturel et de loisirs est combattu par l'instituteur qui exècre les architectes massacreurs de prés, projet également combattu par la fille de l'instit, âgée de dix ans, elle trouve les arguments auprès du maire pour démontrer la nullité du projet, si bien qu'il ne contestera pas l'abandon de celui-ci pour différents prétextes invoqués par des "instances supérieures".

 

On discute de l'agriculture en péril, on prévoit que les villages risquent d'être urbanisés, sans âme, une fois les fermes vendues pour des bouchées de pain. C'était dans les années 1990...

 

Dans cette urbanité imposée en campagne, on voit aujourd'hui des maraîchers faire revivre des sols, cela n'était pas prévu à l'époque... ce sont des relais inespérés, sans compter les petites fermes qui veulent rester petites et s'organisent autour de circuits courts, d'alimentation locale. Tout n'est donc pas désespéré.

 

♣♣♣

 

Enfant, Jane Goodall ne jouait pas avec les autres enfants car elle préférait se cacher dans le jardin familial pour observer les animaux, dixit le site sur la biographie de Jane Goodall. Elle se cacha si bien un jour que ses parents l'ont cru disparue et ont appelé la police. La fillette était embusquée pour une observation d'on ne sait quel animal. Cela témoigne d'une force de caractère ou d'une intelligence hors norme car le jeu participe de la construction des enfants en principe. Jane Goodall a été en empathie avec les chimpanzés  toute petite, dès que son père lui eut offert une peluche de chimpanzé. L'ours est d'ordinaire plus coté. De ce fait la fillette rêva d'Afrique très vite, continent où elle pouvait rencontrer ses animaux préférés. Soit dit en passant elle ressemble physiquement à Sœur Marie Anna, mon institutrice de CM1, CM 2.

La vidéo :

 

 

 

♣♣♣

 

Il existe un médicament qui stimule quand vous avez besoin d'être stimulé, et qui relaxe quand vous cherchez la relaxation, ce médoc a pour nom La Fontaine, enfin, ses fables. Mais "Tout en tout est divers : ôtez-vous de l'esprit qu'aucun être ait été composé sur le vôtre" dit-il dans Le Cierge. Donc cet effet des fables m'est peut-être particulier après tout. Espérons pour vous que non. Cette nuit je n'ai pas utilisé ce médicament pour dormir car je surveille la rivière. Il s'est arrêté de pleuvoir il y a peu. Je suis allée voir la rivière, elle est montée presque au niveau de la route.

04:03 Publié dans Note, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)

28/06/2021

Je note que

Je note que dans le sud ouest, les écologistes ont le vent en poupe, dans les Hauts de France, ils se sont fait entendre avec plus de 20 pour cent. Espérons que les écologistes politiques à qui j'ai donné ma voix ne se comportent pas comme le disent leurs adversaires : en simples beaux-beaux snobinards, "allo maman bobo", j'en passe et des meilleures, que d'aucuns ne supportent point. Les écolos authentiques, aussi bien celui dans le ruisseau que le gros dans ses riches nippes les attendent au tournant, qu'ils se le tiennent pour dit quand ils feront le point.

 

Par ailleurs, pour parler d'autre chose, j'ai expérimenté un truc d'insomniaque pas plus tard qu'hier soir. Sans ce truc je pense que je n'aurais pas dormi de la nuit. L'astuce en question : se réciter mentalement des fables de La Fontaine allongé.e confortablement sous la couette, après la prière du soir. À la septième je me suis profondément endormie jusque cinq heures du matin où, à cette heure matinale je me suis intéressée à Rodilardus, personnage d'une fable de La Fontaine : un chat à qui les rats après de longs conciliabules  ont décidé d'attacher à son cou un grelot, afin de pouvoir se sauver à temps, sauf qu'aucun rat n'ose l'approcher, d'autant moins que la clochette en question ne manquerait pas de révéler la présence du héros. Rodilardus a donc encore de beaux jours devant lui, personne ne voulant se sacrifier parmi les rats. Et la Fontaine de bougonner : à quoi servent tous ces conciliabules si au bout du compte personne ne fait rien ?  On sent chez lui une tendresse pour les rats, et une nette défiance à l'encontre des chats. Voilà un auteur qui n'aime pas les souricières tant les souris lui sont sympathiques.

08:29 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)