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29/08/2020

En voir de toutes les couleurs

En voir de toutes les couleurs, en voilà une expression populaire mystérieuse. Quand quelqu'un dit cela c'est qu'il passe d'un déboire à l'autre.

Toutes les couleurs sont belles si elles sont bien animées, et elle deviennent négatives à la lueur des mauvaises intentions de l'esprit qui les anime. Une ombre peut être fraîche, lumineuse en soi ou descendre sur vous comme une menace dans un cauchemar.

 

Si l'on a le pouvoir de se détendre, de rester détendu face aux choses négatives qui se pointent, alors le cours des choses prend sûrement une tournure plus favorable. C'est pourquoi sans doute d'aucuns parlent d'équanimité face à l'adversité comme face aux choses qui nous apparaissent comme très positives. L'équanimité est pour eux une force tranquille qui permet de voir les couleurs sans en éprouver trop de choses soi négatives soi positives afin de les accueillir sans doute avec tranquillité. Tranquillité, clé du bien être, qui n'est pas une sorte d'exultation pour eux, de ce fait.

 

Or dans la spiritualité chrétienne notamment, l'exultation, la joie, la félicité sont recherchées. La tranquillité est presque ironisée chez certains, qui sont principalement à la recherche  de cela, ne voulant pas faire de leur vie un "long fleuve tranquille".

Les adeptes de la tranquillité d'esprit avant tout, et non pas du constant débordement de joie ont sans doute constaté la bipolarité des sentiments chez tout être humain qui veut à tout prix de la sensation forte positive, comme par goût d'aventure fabuleuse. Le débordement fatigue et finit sans doute par affaiblir. Même la joie doit rester tranquille pour les adeptes de la tranquillité avant toute chose. Et la douleur aussi doit rester tranquille :

"Sois sage ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille..."

 

Force tranquille. Force dans la tranquillité d'esprit. Mais alors, ces fameuses couleurs, comment sont-elles ressenties par les esprits tranquilles ? Y a-t-il encore pour eux de la beauté et de la laideur selon comment elles vibrent ? Sans doute. Mais ils la voient avec distance. Car la tranquillité débouche sur la distance. Distanciation par la tranquillité et non le masque etc. Sans doute se libèrent-ils de certaines entraves, de l'aliénation qui guette quand un trop plein de tristesse prend le pas sur un esprit.

 

Et pourtant... un chien a apporté une sorte de démenti à toutes ces considérations pour autant pas fallacieuses, comme pour signifier que la démarche "joie débordante" pour les uns ou "joie tranquille et domptée" pour les autres, ne passait qu'après quelque chose de plus essentiel. La photo du chien, plus précisément.

 

Sur le facebook d'une possible amie, j'ai vu en effet une photo d'un chien abandonné, dont les yeux étaient d'une tristesse inouïe, et la tristesse du chien touche tellement qui la voit que cela produit un heureux dérangement dans son cœur. Je parle pour moi, mais ne pense pas être différente des autres au fond.

 

Le cœur vibre à la tristesse que dégage le chien. Le cœur se rappelle la bonté, ce qu'est la bonté en regardant le chien abandonné, abandonné aussi à sa tristesse. Et alors, on dépasse les notions de tranquillité ou de recherche de joie à tout prix. On prend la tristesse du chien comme une révélation de la misère du monde. On devient juste plus aimant. On ne fait même pas attention à la couleur des yeux du chien, peu importe. Ce chien parle au cœur de l'homme... qui veut apporter un soulagement au chien et devient bien moins soucieux de la recherche de son propre bien être.           

06:10 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

25/08/2020

Bleu bleu bleu le ciel de Proven en ce, blanc blanc blanc les bateaux blancs

Je m'avoue que d'avoir à mon âge une aversion pour une couleur juste parce que j'ai eu des expériences pénibles ces derniers jours avec des gens ayant cette couleur dans les yeux, c'est très con. Par ailleurs, les anglais, peuple fier, qui a combattu les nazis d'Allemagne et d'ailleurs, pour commencer, ceux de son propre pays, ont souvent les yeux bleu pâle ; Barnaby par exemple, avec son allure de nounours qui plaît aux femmes y compris moi.

 

Philippe, le meilleur ami de mon ami Patrick (avec moi), n'a-t-il pas les yeux bleu lui aussi ? Ils ne sont pas bleu marine mais bien bleu tirant sur le pâle, les yeux de Philippe. Et il est bien humain. Son épouse, Arlette, a les yeux d'un marron fabuleux, si beaux que j'en étais jalouse ; ce n'était pas glorieux mais c'est vrai. Les miens n'étaient pourtant pas mal non plus : un mélange de bleu plutôt foncé, de gris, avec une pointe de-ci de-là de jaune et de vert. Mais bon, les yeux marron d'Arlette, d'un marron comme celui-là, j'étais, je le confesse en cet endroit douillet qu'est mon blog, envieuse, carrément. Personne n'est parfait.

 

Aujourd'hui nous reprenons notre marche que j'ai baptisée "la marche de saint Clement John", le jeune saint de 28 ans et nous allons tenter de la pousser plus loin si bien que nous emmenons notre pique-nique.

 

05:36 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

24/08/2020

Une marche de plus de quinze kilomètres

Aller-retour Béthune Mont-Bernanchon, en ligne droite la plupart du temps car nous avons marché le long du canal, nous avons fait à pied une bonne quinzaine de kilomètres. Mont-Bernanchon est un village où se trouvent des écologistes très actifs, il y a d'ailleurs une réserve naturelle, un observatoire d'oiseaux et je crois qu'on observe aussi le ciel à Mont-Bernanachon. Le village est très reposant, d'un calme tranquille qui se communique aux visiteurs. Nous n'y avons vu aucun café pour la pause avant le retour. Par contre il y a des bancs à profusion, çà et là, avec des vues du village assez magiques pour les  cerveaux en quête de repos. Le long du canal nous n'avons vu que trois ou quatre bateaux fluviaux, et deux rameurs dans le même kayak.  Nous avons aussi vu une plaque commémorative de la mort d'un jeune anglais "he died crossing the Labassée canal" dit la plaque, durant la bataille de la Lys en 1918, à l'âge de 28 ans. Une fleur rouge en plastique permet de repérer la plaque. Il s'appelait de prénom : Clement John. Saint Clement John sois heureux au ciel et que rien ne vienne plus troubler ton repos. Idem pour les victimes de guerre vues en photos dans le livre dont j'ai parlé hier.

Demain nous comptons recommencer la même marche, tant cela nous a fait du bien de marcher le long de cette rive du canal Aire-Labassée.

14:58 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)