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27/09/2020

Quand la réalité dépasse la fiction

J'ai tendance à penser, quand la réalité dépasse la fiction, qu'en fait c'est peut-être bien quand même un peu de la fiction. Si l'on a l'impression que les gens sont manipulés, alors l'impression de fiction se renforce. Manque de chance pour moi, hier, des personnes m'ont parlé de cas de covid dans leur famille, de proches qui ont mis du temps à récupérer ensuite, et même de morts du covid. Entendant cela, je n'avais pas peur pour moi mais j'étais peinée pour ces personnes, et aussi d'entrevoir la réalité de ce virus, qui me rigolait au nez "pasque t'avais fini par croire que j'existais pas, p'tète, que tout ça était de la mise en scène ?"

 

Hier donc, nous sommes allés, mon ami et moi,  boire chocolat et café dans le café en face de la maison de la presse. Café où les clients étaient guillerets et chaleureux. Je me suis reconnue en eux, comme de la même espèce en somme, "espèce", dans le bon sens du terme, comme famille. C'était bon cette chaleur humaine, je dois dire. À la librairie, j'ai entendu parler de la réalité du virus circulant. Par des personnes forcément un peu moins guillerettes, beaucoup moins insouciantes, quelque peu moins légères, que mes amis d'en face. Vague chaude et vague froide. On peut aussi résumer la journée ainsi. Car à la maison de la presse aussi il y eut une vague chaude (le matin) et une vague froide (l'après-midi). Le matin, la clientèle bien que parlant du virus pour certains, était souriante quand même, malgré tout ; mais l'après-midi les gens étaient souvent comme un peu absents et tristes, soucieux. Et certains probablement simplement indifférents ou l'esprit ailleurs.   

 

Y aurait-il plusieurs couches de réalités ? la réalité pour ceux qui transcenderaient le virus par la joie comme dans le café d'hier et aussi comme les clients du matin à la maison de la presse, bien que certains parlaient du virus avec un peu de crainte mais pas suffisamment pour venir à bout de leur joie de vivre. Les adeptes de la joie auraient du coup leur système immunitaire  renforcé. Et ceux qui auraient trop peur pour lutter efficacement contre lui ?

 

Pourquoi j'ai pensé à de la manipulation et pourquoi je n'ai pas tout à fait exclu qu'il y en ait ? parce que par exemple, d'un côté on voit sur les plateaux télé les  privilégiés du système se parler sans masque, ces mêmes personnages demandent aux autres de porter le masque tout le temps, dès qu'ils se rencontrent. On étouffe là dessous, cela dit. Mais je ne le rejette pas complètement, ce masque car quand j'entends des gens tousser ou éternuer je préfère les voir avec un masque. Idem pour moi, si je tousse ou si j'éternue, j'en porte un. Mais je le porte aussi quand je ne tousse pas et n'éternue pas ; sans non plus postillonner étant donné que je n'ai pas cette tendance.

 

Je vais rester quelques temps sans venir sur le blog, par respect pour la douleur d'éventuels lecteurs ayant été confrontés à la vilenie de ce virus. Car oui, j'ai de la peine pour eux. 

 

 

04:15 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

25/09/2020

quelle aventure la vie !

Les mini bibliothèques parsemées à droite à gauche dans les villes, présentant des vieux livres qui semblent relégués mais dont certains recèlent beaucoup de savoir, ces mini bibliothèques, avec leur vitrine qui s'ouvre, vous proposant la découverte, font partie du voyage, de l'aventure qu'est la vie. Elles sont des consignes pour bagages que d'aucuns veulent oublier et d'autres partager, "à vous de voir".

 

Tour d'horizon sur ce que j'ai entraperçu à la télé. Je surprends une conversation entre invités :

 

— Était-elle féministe ? demande la journaliste.

 

Son interlocutrice répond quelque chose qui ressemble à "pas vraiment car elle était trop glamour, elle ressemblait trop à une poupée gracile".

 

Commentaire : y a-t-il dans cette présentation de la beauté un message subliminal ?

 

Plus tard j'ai regardé le film sur le gendarme qui n'aimait pas les femmes.

 

Commentaire : était-il un homosexuel refoulé ? L'acteur, Guillaume Canet, joue avec justesse à mes yeux. En voilà un qui ne cherche pas à être beau lorsqu'il joue mais à creuser sur les tourments et la laideur d'un homme très perturbé, au plus vrai. Le gendarme se disait guerrier tout en s'attaquant à des personnes sans défense, qui lui offraient leur confiance. Laideur absolue donc, que l'acteur traque. Il fait son job.

 

Dans la même journée j'ai poursuivi ma lecture de Testament à l'anglaise où Coe s'amuse à déglinguer l'égoïsme forcené des classes dominantes. Une entreprise courageuse qu'il mène avec humour ; l'œuvre est élaborée, les faits sociétaux vus avec le recul de l'analyse. Mais je suis loin d'avoir fini la lecture du livre. Je n'en suis qu'à la page 130 et quelque. 

 

J'ai aussi écouté le débat sur, en gros, "la gouvernance par les nombres". Une analyse de ce qui se passe ces temps-ci. Le podcast :

 

https://www.franceculture.fr/emissions/le-temps-du-debat/...

06:48 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

20/09/2020

Merci les amis

11 personnes ont acheté Portraits croisés, à Hénin. J'étais contente.

Il aura fallu conduire dans ce secteur hyper urbanisé avec ronds points interrompus par des feux, pour laisser passer des bus. Un incroyable micmac d'urbanisation dans lequel Patrick et moi avons navigué de concert. Nous avions besoin des conseils l'un de l'autre pour ne pas tourner en rond dans le centre commercial. Mais notre duo n'a pas tourné à Laurel et Hardy. À deux nous y sommes parvenus facilement et sommes donc rentrés assez vite à Béthune. N'empêche : L'urbanisation, quelle galère ! Quelle patience cela requiert pour les utilisateurs de la route !

05:07 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)