02/03/2021
Leid de boot, Jan ♣♣♣ Les accaparements
Une chanson de Patrick S. VAST en duo avec Odile Guilheméry.
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Mettre en place l'écriture d'un roman oblige à se renseigner sur des domaines inconnus jusqu'alors en certains cas. Me concernant, mon personnage Daphné "doit" rencontrer un paysan qui va la secourir alors qu'elle est tombée dans le canal. Je me suis alors aperçue que je calais devant le personnage du paysan. Je n'en connais pas en fait, c'est pour cela. Pourtant, mon grand-père maternel, huitième d'une grande famille était fils d'un gros fermier de Robecq, petit village situé non loin de Béthune (mais s'étant "mésallié" avec une certaine Louise Michel (eh oui, l'homonyme de la dame de la commune) et étant le numéro huit, il s'est retrouvé paysan sans terre, c'est-à-dire ouvrier agricole, et l'autre grand-père, paternel, avait sa petite ferme mais Félix, mon père, n'a pas vu l'intérêt de la reprendre car il fallait aussi la partager en huit. On dit que Gaston, mon grand-père paternel, fut résistant et que ses ancêtres de la révolution française furent en quelque sorte des Jacobins. Mais je calais tout de même devant mon personnage de paysan, n'ayant pas assez frayé avec mes grand-pères dans ma jeunesse. Du coup, je regarde tout ce qui a trait aux paysans pour me faire une idée de qui ils sont. Je n'avais regardé qu'une fois ou deux l'amour est dans le pré, sans me sentir concernée par la problématique soulevée par l'émission, soit dit en passant. Je suis donc directement passée ces temps-ci aux documentaires de LCP après m'être un peu renseignée via Greenpeace, apprenant que des "ogres de la terre" voulaient s'accaparer des fermes modestes, notamment à cause du comportement de la PAC, aiguisant les appétits des plus gros. Je ne m'attendais pas à découvrir tant de choses au sujet des paysans, même si comme tout le monde je savais que beaucoup de "petits" parmi eux peinaient à se faire un SMIC. Le comportement de l'État qui "laisse faire" au niveau des accaparements, voire, incite, m'a peinée.
Il y a tout un tas de documentaires à leur sujet ces temps-ci. Mon personnage de paysan commence à prendre forme dans mon esprit.
Le rêve de cette nuit a à voir je pense avec l'affaire des "accaparements". J'ai vu en rêve une personne de très petite taille, qui s'était attachée avec une vraie chaîne à un bloc d'or aussi gros qu'un iceberg. L'inertie de l'or face à la vie de l'iceberg, iceberg dont j'ai entendu ainsi parler par un glaciologue. Voilà qu'une meute de larrons se pointe pour prendre le bien de l'homme. Celui-ci se croyait en sécurité à cause du lien solide, indéfectible qui l'attachait à l'or, mais les gens de la meute, déshumanisés en diable, le pendirent haut et court, et prirent l'or après avoir brisé la chaîne. Est-ce que ce rêve voulait signifier qu'il faut prendre du recul par rapport à l'or, dont l'attachement finit par rendre stupide, ceci afin de mieux s'occuper de la Terre, de soi-même et d'autrui ? À vous de voir.
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01/03/2021
Ce matin je regarde le moulin dit d'Annezin... à Béthune ? ♣♣♣ Roudoudou ♣♣♣ Qi gong du foie sans crise de foi
Je cherche le moulin de Catorive (quartier de Béthune) dans un moteur de recherche nommé Google, et je tombe sur cette carte postale :
Je crois reconnaître la Lawe qui passe derrière chez moi, derrière la maison que je loue depuis 24 ans (fin 1997), qui a été construite en tant que logement social là où avant qu'on ne l'abatte, se trouvait un moulin à eau. Le bâtiment était-il aussi vétuste ? À l'époque, j'ai loué la maison depuis Auch, dans le Sud-Ouest, je n'étais pas au courant à propos du moulin. J'ai appris son existence par un voisin, âgé aujourd'hui de quatre-vingt ans, qui m'a montré où se trouvait la grande roue du moulin, qui roulait sa bosse dans la Lawe. Est-ce ce moulin sur la carte postale ? En fait je ne crois pas, car si oui je verrais la roue. Nom d'un chien on ne sait pas pourquoi les moulins sont tellement émouvants. Immobile moulin dont la roue se meut, tourne, brasse le temps, l'air ou l'eau, immuable dans son mouvement jusqu'à ce qu'un jour l'horloge s'arrête pour lui, évolution des mœurs, révolutions diverses, modernité et regrets.
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Conte à lire intégralement sur le blog dont le lien est sous l'extrait :
"Roudoudou est un enfant négligé, futé et précoce comme le sont beaucoup d’enfants négligés. Son père lui donne des gifles… « parce que je tousse tout l’temps et ça agace papa ». Et sa mère, qui l’habille mal et jamais ne le débarbouille, l’envoie jouer dans la rue dont les distractions ne l’attirent pas. Car les grands gamins le battent, comme de juste, puisqu’il est souffreteux. Et quant aux petites filles… « Faut tout l’temps que je leur y mont’ mon derrière. (Je gaze.) Ça m’dégoûte et ça m’ fatigue ! » me confie-t-il d’un ton immensément blasé."
http://flandres-hollande.hautetfort.com/archive/2021/02/20/i-m-a-foutu-son-pied-au-cul-6298842.html
Commentaire : le conte parle de maltraitance d'enfants. L'école, du moins dans mon temps, (je suis née en 1956), l'école donc, du moins celle que j'ai connue, sauvait beaucoup d'enfants de la maltraitance des parents. La religion en ce temps-là avait aussi un grand rôle de sauvetage d'enfants en détresse. J'ai connu la chrétienne mais il est tout à fait probable que les autres religions pour des enfants d'autres origines avaient ce rôle bénéfique pour les enfants. Par contre dans le laïc, on dirait que familles d'accueil et autres institutions rament beaucoup, puisque les retours à ce niveau sont souvent mauvais. On a même vu des enfants arrachés à des familles parce que les parents étaient au chômage, quelque peu paumés (mais pas forcément maltraitants), confiés à des familles d'accueil maltraitantes ! Eh oui mes aïeux ! C'est parfois délicat de juger de l'extérieur, car les fantasmes nous encombrent l'esprit, en plus des a-priori et des préjugés concernant les "cas-sauce", autrement dit cas sociaux jugés du point de vue des dominants. Nous ne sommes pas Dieu et c'est difficile pour ces dominants de s'en souvenir dans leurs implacables jugements à hauteur d'homme et Dieu sait comme l'erreur est humaine !
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Des souvenirs pénibles remontent ? De la révolte, de la colère ? Ou trop d'humidité dans l'air ? Tout cela est mauvais pour le foie. Pour ma part, je chasse l'humidité avec le qi gong dont vous trouverez des liens sur l'avant avant dernier post.
Commentaire : quand je fais le qi gong du foie, je rejette de la bile ! je dois donc avoir quelques mouchoirs pas loin de moi. Détail trivial certes, mais qui témoigne que ces mouvements soignent vraiment ! Merci Chrystel !
Et ce jour ce qi gong des yeux (j'aime tous les qi gang des yeux). Avec celui-ci on masse tout en bougeant beaucoup et en douceur. Bruno Bravo est le professeur, ou maître si vous voulez, de cette séance (peut-être un parent de Christine Bravo ?), Merci à lui aussi :
10:40 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
25/02/2021
Corporate
Nous avons regardé ce soir un film sur la Trois belge, Corporate. Mon mari avait envie de voir une inspectrice du travail tenter d'élucider le suicide d'un cadre ; c'est en effet le thème du film, inspiré par les suicides de France Télécom. On n'est plus dans le chantage affectif dont il était question dans le post précédent, dans la menace de suicide, ou encore le suicide pour cause de dépression ayant ses racines dans l'histoire d'une personne. Le suicide ici a lieu dans un contexte de travail et de violences managériales. Des personnes ayant accepté de participer au système qui pousse un cadre devenu indésirable à la démission ont leur part de responsabilité. Il y a harcèlement moral et donc homicide que l'on pourra qualifier d'involontaire. Harcèlement qui ne veut pas dire son nom, et que le déni des malfaiteurs tend à interpréter comme la recherche d'un libre choix de la part de celui ou celle dont on veut en réalité se débarrasser. L'indésirable, poussé.e à la démission, si elle ou il résiste, finit par être épuisé.e psychiquement sous l'effet de ce harcèlement. Le DRH, dans ce film, se défausse sur sa subordonnée, celle qui avait accepté de le suivre dans le système qu'il avait mis en place. La Lâcheté est de mise, de la part du DRH et de toute l'équipe, qui fait porter le chapeau à "la seule responsable" du suicide du cadre. En décidant de s'allier avec l'inspectrice du travail, celle-ci, tout de même en partie responsable du suicide, devenue tête de turc, va prendre des risques calculés mais indéniables en s'alliant avec l'inspectrice du travail. Elle risque de se griller certes, mais en se défendant elle fait aussi le choix de se mettre du côté d'une certaine morale de la repentance, et de quitter une fois pour toutes la jungle du monde des affaires.
On parle du film ici :
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