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19/10/2013

En réthorique on parle d'hypotypose

"En réthorique, on parle d'hypotypose ("description énergique"). En histoire, on parle d'exagération. Deutsch ne prend pas de gants, seulement sa cape et son épée. Il écrit comme on joue aux petits soldats et ne s'embarrasse pas des chicaneries d'historiens (lesquels débattent toujours des motivations d'Abd al-Rahman en 732 à Poitiers ; désir de conquête ou simples pillages ?). Le comédien choisit la version épique plutôt que l'option savante, tranche en faveur du grand récit national. Est-ce grave ? Tout dépend de l'autorité qu'on lui accorde.

Les trois adversaires de Lorànt Deutsch évoquent avec justesse la résurgence d'un discours conservateur sur l'identité française, chrétienne et monarchiste, mais donnent par moments l'impression de se tromper de cible - ou de la surestimer, accordant au comédien une influence qu'il n'a pas. Son livre n'a pas été écrit depuis une chaire de la Sorbonne mais sur le strapontin d'un café-théâtre des Grands Boulevards. C'est un baladin en carton-pâte, à peu près aussi crédible en historien qu'Arielle Dombasle en chanteuse lyrique. Quand bien même se réclamerait-il de Maurras, on ne verrait en lui qu'un Stéphane Bern de plus, fasciné par les dynasties et le folklore féodal. Il faut reconnaître que Laurànt Deutsch cherche parfois des noises - qu'est-il allé tourner, en 2011, ce (mauvais) documentaire sur Céline avec Patrick Buisson ? Mais il peut s'agiter tant qu'il veut dans son costume du méchant, on continue à ne voir en lui qu'un enfant buveur de Yop et lecteur de Chrétien de Troyes, un frêle comédien rigolard dans des film plus attachants que ses livres."

Lu dans le Télérama de cette semaine, extrait de l'article de Erwan Desplanques

 

    

02:15 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

18/10/2013

Décalage

"Even out there sitting on the pavement and freezing, George is still your son."

dw-world.com 

 

le 'even' est révélateur d'une déperdition d'amour assez conséquente. Je me serais plutôt attendue au terme

'particularly' ou 'especially'. Ce petit mot - even - et tout est dit sur l'état d'un cœur. 

 

"Même assis dehors et grelottant de froid, George reste votre enfant."  

 

14:53 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

Bien aimé colibri

colibrideux0001.jpg

Le Daily Hope a envoyé la photo d'un colibri aujourd'hui à ses abonnés ;  j'ai tout de suite eu envie de le dessiner. J'ai dû m'y reprendre en trois fois parce que je lui faisais un corps trop long, hors le colibri n'est beau qu'avec sa tête presque aussi grosse que son petit corps. Sous la photo il y avait cette citation d'un anthropologue américain, Joseph Campbell, dont j'ai mis quelques mots trouvés sur Wikipédia sous cette petite note. La citation : " I don't  believe people are looking for the meaning of life as much as they are looking for the experience of being alive." Très juste, non ? L'expérience d'être vivant importe plus encore pour l'homme que de rechercher le sens de la vie. D'autant que le sens des choses de la vie, qu'on nomme parfois, événements, nous échappe, la plupart du temps (dernier exemple avec les écoles sanctuarisées et Léonarda en voyage au Kosovo... on dirait du Tintin.) Bref, tant que nous avons le sentiment d'être là, en vie, nous sommes, comment dire, heureux. Osons le mot. 

À propos de Joseph Campbell :

"Joseph Campbell (26 mars 1904-30 octobre 1987) est un professeur, écrivain, orateur, anthropologue et mythologue américain travaillant dans les domaines de la mythologie comparée et de la religion comparée. Il est notamment connu pour sa théorie du monomythe."

 

À propos du colibri :

 

"L'appareil vocal de l'oiseau-mouche est simple en comparaison de celui des oiseaux dits chanteurs. En dépit de cet appareil peu développé, on sait que certains oiseaux-mouches des tropiques émettent des chants élaborés. Ceux-ci sont inaudibles pour les humains en raison de leurs fréquences trop élevées pour notre appareil auditif. Le chant des femelles est différent de celui des mâles. Avec les Psittacidae et certains Passeriformes, ils sont les seuls oiseaux à pouvoir apprendre un chant."

 

Chant du colibri ici :

http://www.randonneur.net/pages/divers/sons.php

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

10:15 Publié dans Dessin, Note | Lien permanent | Commentaires (0)