12/10/2013
par rapport à l'article précédent du "bébé à la carte"
Je signale, concernant le post précédent, que la version en français se trouve en dessous. Je vous délivre mon commentaire à son sujet par les quelques mots qui suivent.
J'ai un peu de mal à croire que d'aucuns tronquent ce progrès scientifique permettant d'éviter handicaps et maladies, par leur désir d'assouvir des fantasmes quant à leurs goûts esthétiques tout à fait personnels. Là encore, on croit rêver. À la chartre des droits de l'homme, il faudrait donc ajouter d'urgence celle de ses devoirs. Le droit a pour corolaire le devoir plus sûrement encore que la liberté a pour corolaire l'angoisse chez l'enfant mais si on lui retire complètement la chance d'avoir son physique naturel, (sa beauté à lui ou elle, un charme qui l'aurait peut-être plus intéressé que la façade standard reçue d'office comme un uniforme), alors il risque vraiment de se fâcher plus tard contre ses géniteurs abusifs. Elle est pourtant si belle cette découverte scientifique qui consiste à la base à éviter la maladie, trop belle pour que l'envie de la salir ne se fasse pas sentir chez certains qui sont pourtant reconnus sains d'esprit par notre société moderne. Du coup la question est : qu'est-ce que nous considérons aujourd'hui comme sain et malsain au fond ?
Parmi les droits dont on abuse, celui de nourrir les vaches n'importe comment :
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11/10/2013
La méthode du "bébé à la carte" brevetée aux Etats-Unis
"The "designer baby" method patented in the United States
On 24 September 2013, the American Company, 23andMe, succeeded in "patenting a method allowing parents to choose specific traits in their unborn babies" as part of a medically assisted procreation programme. The method is as follows: gamete donor selection based on computer-assisted genetic calculations.
Further to the granting of this patent, four European authors responded by publishing a comment in the Genetics in Medicine journal: "it is obvious that selecting babies according to the patented method recommended by the 23andMe Company is highly debatable in ethical terms". This method can actually be used to select a child’s height, gender, eye colour, muscle development, certain personality traits and even the risk of whether he or she will develop age-related macular degeneration (ARMD) or certain types of cancer.
According to the 23andMe Company, which "nevertheless recognises that the method is not infallible" [...] "it is simply a way of ensuring that the baby has a 'greater' opportunity to develop desirable traits within the scope of medically assisted procreation". According to the authors of the comment published in the Genetics in Medicine journal, "the use of pre-implantation diagnostics to prevent the implantation of embryos carrying serious genetic anomalies is fast becoming current practice. However, the use of a computer programme to select gamete donors in order to produce a baby with the characteristics desired by his/her parents seems to have even greater implications because the process involves the selection of traits that are not disease-related".
La méthode du "bébé à la carte" brevetée aux Etats-Unis
Le 24 septembre 2013, la société américaine 23andMe est parvenue "à faire breveter une méthode proposant aux parents de choisir certains traits spécifiques chez leurs enfants à naître" dans le cadre d'une procréation médicalement assistée. La méthode est la suivante: sélectionner des gamètes de donneurs en ayant recours à des calculs génétiques réalisés par ordinateur.
A la suite de l'obtention de ce brevet, quatre auteurs européens ont réagit en publiant un commentaire dans la revue Genetics in Medicine: "il est clair que sélectionner des enfants de la manière préconisée par la méthode brevetée par la société 23andMe est hautement discutable sur le plan éthique". Car concrètement, la méthode permet de sélectionner chez l'enfant, sa taille, son sexe, sa couleur des yeux, son développement musculaire, certains traits de sa personnalité ou encore le risque qu'il développe une dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) ou certains types de cancers.
Selon la société 23andMe, qui "reconnaissait toutefois que la méthode n'était pas infaillible" [...] "il s'agissait seulement de faire en sorte que le bébé ait des chances 'accrues' d'avoir les traits souhaités dans le cadre de la procréation médicalement assistée". Selon les auteurs du commentaire publié dans la revue Genetics in Medicine, "l'utilisation du diagnostic préimplantatoire pour éviter l'implantation d'embryons porteurs de graves anomalies génétiques est en passe de devenir une pratique courante, mais l'utilisation d'un programme informatique pour sélectionner les donneurs de gamètes afin d'aboutir à un bébé ayant les traits souhaités par ses parents semble avoir des implications beaucoup plus vastes, car ce processus implique la sélection de traits qui n'ont aucun lien avec une maladie"."
http://www.genethique.org/?q=content/la-m%C3%A9thode-du-b...
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10/10/2013
Intouchable Pote : le pouvoir ne se prend pas, il se partage
"De 1976 à 1979, il fut le Premier ministre d’un Cambodge qui s’appelait alors Kampuchéa démocratique.
Le programme d'étude sur le génocide cambodgien de l'Université Yale évalue le nombre de victimes des
politiques de son gouvernement à environ 1,7 million de morts, soit plus de 20 % de la population de l'époque."
Il y avait hier soir une émission sur le massacre perpétré par les kmers rouges contre le peuple cambodgien ; je n'ai pas eu d'autre choix bien que le sujet m'intéresse, (nous sommes tous concernés par ce genre de catastrophe), de m'endormir devant la télé, trop épuisée que je suis souvent à cette heure. Les catastrophes s'enchaînent à un rythme effréné : la Syrie, les marées humaines qui déboulent dans le faux paradis de l'occident, les noyades d'enfants. Le politique aujourd'hui encore, dégrade l'humain sinon le tue, pas le moindre respect de la personne, l'intérêt privé étant prioritaire tant pis pour les dégâts collatéraux. De surcroît, nombre de gens, censés être adultes, qui demandent aux diverses instances en place, laïques ou religieuses, de tout penser pour eux et se délestent du même coup de réfléchir positivement. Ils délèguent ainsi de super pouvoirs à des fous de pouvoir, ces véritables fous à qui l'on donne la possibilité de tout foutre en l'air. Nous devons devenir, peu ou prou, des intellectuels pour pouvoir nous défendre nous et ceux qui sont sous notre responsabilité et, si possible, ne pas nous laisser isoler car les prédateurs sont féroces. Le pouvoir ne se prend pas, il se partage.
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