12/10/2013
par rapport à l'article précédent du "bébé à la carte"
Je signale, concernant le post précédent, que la version en français se trouve en dessous. Je vous délivre mon commentaire à son sujet par les quelques mots qui suivent.
J'ai un peu de mal à croire que d'aucuns tronquent ce progrès scientifique permettant d'éviter handicaps et maladies, par leur désir d'assouvir des fantasmes quant à leurs goûts esthétiques tout à fait personnels. Là encore, on croit rêver. À la chartre des droits de l'homme, il faudrait donc ajouter d'urgence celle de ses devoirs. Le droit a pour corolaire le devoir plus sûrement encore que la liberté a pour corolaire l'angoisse chez l'enfant mais si on lui retire complètement la chance d'avoir son physique naturel, (sa beauté à lui ou elle, un charme qui l'aurait peut-être plus intéressé que la façade standard reçue d'office comme un uniforme), alors il risque vraiment de se fâcher plus tard contre ses géniteurs abusifs. Elle est pourtant si belle cette découverte scientifique qui consiste à la base à éviter la maladie, trop belle pour que l'envie de la salir ne se fasse pas sentir chez certains qui sont pourtant reconnus sains d'esprit par notre société moderne. Du coup la question est : qu'est-ce que nous considérons aujourd'hui comme sain et malsain au fond ?
Parmi les droits dont on abuse, celui de nourrir les vaches n'importe comment :
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