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25/10/2013

La promenade d'il y a quelques jours, le long du canal d'Aire

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Photo déjà mise en ligne, il y a deux trois jours, mais pour situer les photos qui vont suivre prises au courant de la même promenade le long du canal d'Aire.

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à quelques mètres de la péniche Le temps, sur la droite, ce paysage lunaire.

 

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La tanaisie dans ces parages échappe aux travaux en cours.

 

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L'ange blond. De bruns et de roux il y en a moins, pas de parité au niveau des couleurs. Et d'anges noirs, je n'ai encore pas vu de représentation.  Salut, ange blond, aux joues bien rebondies comme il se doit. 

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Toujours dans le même secteur.

 

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La palette des couleurs est plus étendue concernant les vaches quoique ici elles soient uniformément rousses.

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Péniche photographiée au retour, je me dirige vers Béthune et Ben d'or vers Aires- sur-la-lys.

 

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Ben s'approche...


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Arbre d'or.

 

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la seconde d'après, le ciel s'assombrit, l'arbre doré garde de la lumière mais resplendit moins. L'ombre a mis le grappin sur tout, d'un coup.

 

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À gauche du chemin de halage, côté champs, cette maison au loin.

 

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À demain pour terminer la promenade.

 

 

 

23:08 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0)

ignorance, ou pas

Il y a la connaissance joyeuse, le Gai Savoir épicurien et puis l'information à laquelle, je pense, il faut se confronter à doses modérées, du fait du sentiment d'impuissance qu'elle peut donner en même temps que celui d'asphyxie.  Après avoir vu les reportages sur la 2 hier : les gens prisonniers au Qatar (au sujet de l'esclavage moderne il y a eu un reportage édifiant à la radio, où l'on entend le témoignage  d'Indiens à qui on a pris les papiers d'identité, et qui travaillent dans des conditions effroyables à Dubaï), et ceux qui vivent dans des placards à Hong Kong ; après avoir lu ce matin les quelques lignes ci-dessous, je serai obligée de faire une pause concernant les piqûres de rappel. Vous n'êtes pas obligés de lire ce qui suit.

"La condition humaine d'André Malraux

 

 

 

 

En mars 1927, l'Armée révolutionnaire du Kuomintang sous le commandement de Tchang Kaï-Chek est en marche vers Shanghai. Afin de faciliter la prise de la ville, dont le port représente un important point stratégique, les cellules communistes de la ville préparent le soulèvement des ouvriers locaux. Mais inquiet de la puissance de ces derniers et gêné dans sa quête de pouvoir personnelle, Thang Kaï Chek se retourne contre les communistes. Aidé en cela par les Occidentaux occupant les concessions, qui espèrent l'éclatement du Kuomintang, et les milieux d'affaires chinois, il fait assassiner le 12 avril 1927 des milliers d'ouvriers et dirigeants communistes par la Bande Verte, une société criminelle secrète." Wikipedia

 

Extrait d’un autre résumé de La condition humaine de Malraux, sur un autre site :

 

"Sixième partie :

 

Kyo est jeté dans une prison répugnante. Il comparait devant König, le chef de police qui a refusé sa libération. Ce dernier veut absolument faire perdre à Kyo sa dignité : où il trahit les siens, où il sera livré à la torture . Kyo refuse de collaborer et rejoint sous le préau, ses camarades communistes qui attendent d’être brûlés vifs dans la chaudière d’une locomotive. Kyo retrouve Katow. Kyo évite le supplice en se suicidant avec le cyanure qu’il dissimulait sur lui. Katow, lui , donne son cyanure à deux jeunes chinois complètement terrorisés par le sort qui les attend et marche, plein de dignité, vers le supplice . Clappique parvient à se déguiser en marin et à s’embarquer sur un bateau en partance pour la France."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

09:12 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

Désarroi de gens de gauche à Grenoble

J’ai pu entendre tout à l’heure une émission (là-bas si j’y suis) pour laquelle j’ai été tout oreilles. On y parlait du Paris que j’ai connu, celui des années 90. Le jeune homme qui causait s’est présenté comme étant un Black Dragon, un gang doté d’une éthique chevaleresque qui luttait à l’époque contre les skin-heads du fait que ces derniers comme chacun sait sont racistes, et à l’époque très agressifs à l’encontre des noirs. Cette ambiance m’a également ramenée au film dans lequel jouait Béatrice Dalle, très madone elle aussi dans le genre fille mère qui élève seule son fils, et de par l’amour qu’elle lui voue. Le fils, en manque de père, dans une sorte de quête pour retrouver son géniteur devient punk au passage. Il va finir par connaître l’identité de celui-ci, le suivre à plusieurs reprises avant de se confronter à lui, à son indifférence absolue. Dans ce film-là nous voyons les skins-heads obsédés par les punks, les chercher, s’en prendre violemment à eux, par contre on n’y parle pas des rapports des black dragons avec les punks (qui devaient être bons) et ne voyons pas non plus de blacks dragons  contre les Skins. Le film témoigne néanmoins de l'ambiance violente de l'époque. Les skins souffraient, outre du racisme anti-noir, d’un racisme anti-blanc d’un certain genre, les punks. De ces terribles skins on sait simplement qu’ils sont fascistes à la manière de ceux que l’on voit en Grèce ces temps-ci. Le mal semble toujours arriver de dérives économiques et frapper ceux qui ont le plus peur de la précarité, cette peur à mon sens crée toute cette violence des skins. Mais on ne peut pas réduire ces événements à un jeu de dames. Le reportage fait à Grenoble diffusé sur la 2 il y a environ un mois, à montré les choses de façon plus complexe. Là, des gens de gauche ont créé un espace fait d’immeubles sophistiqués parmi de nombreux espaces verts il y a plus de trente ans de cela, ils désiraient la mixité des populations, aussi bien sur le plan racial que sur le plan social, c’est malheureusement un échec qu‘ils considèrent avec un certain désarroi, eux-mêmes se faisant agresser par des ados qui, eux, contrairement aux black dragons sont dépourvus de ce fameux code d’honneur chevaleresque. Ces jeunes-là sont pris dans la tourmente d’une violence qui les dépasse, ont l’air simplement perdus et vivent de différents traffics. On n’y voit pas ce racisme  blancs contre  blancs, skin-heads contre punks, comme à Paris, mais des gens de couleur contre d’autres gens de couleur. À Paris le pire serait passé comme en témoigne le jeune black dragon, à Grenoble on est en plein dedans. Quête de père ou de repère ? Sentiment de trahison de part et d’autres là-bas ? Le désarroi n'a rien de honteux.

 

 

07:45 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)