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09/01/2008

Nouveauté

"La nouveauté réside dans le fait de ne plus considérer l’histoire de l’art comme une évolution qui partirait de l’enfance de l’humanité (préhistoire), passant par son adolescence (l’art égyptien, sumérien), jusqu’à son âge adulte (Grèce hellénistique et Renaissance). Mais comme une série d’histoires parallèles se faisant écho, Malraux met en avant l’universalité de la création ; pourquoi une œuvre d’un autre temps, d’un autre continent, d’une autre culture est-elle capable de nous émouvoir ?

Dans son musée imaginaire, il avait déjà imposé l’idée d’une relation nouvelle avec l’œuvre, d’art, la « métamorphose ». Pour lui, qui avait longuement étudié les arts religieux, il était clair que l’art n’imite pas la réalité, mais lui en substitue une autre : « Si ces œuvres suscitées par “une religion disparue” sont pourtant présentes, c’est grâce à la métamorphose, car c’est elle qui transforme en art, l’expression plastique du sacré et c’est à travers elle qu’il voit dans notre civilisation, l’héritière (et non l’aboutissement) de toutes les autres."

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Éric-Emmanuel Schmitt

 Un article qui date mais encore intéressant de par ce qu'il propose en lecture :

Le dramaturge Eric-Emmanuel Schmitt, défendu par Rufus et Catherine Arditi, ajoute son nom à la liste des têtes d'affiche de la rentrée théâtrale parisienne avec une nouvelle pièce, Hôtel des deux mondes. La petite salle du Théâtre Marigny à Paris, accueillera à partir du 23 septembre la création de ce cette pièce, entre les préoccupations de Sartre, Pascal et Kierkegaard, selon son auteur. Daniel Roussel en signe la mise en scène. "Cet Hôtel des deux mondes, explique Eric-Emmanuel Schmitt, rencontre un instant la situation métaphysique de l'admirable Huis clos de Sartre. Mais mon existentialisme se trouve aux antipodes de Sartre, il est bien plus proche de celui de Pascal et de Kierkegaard car je ne vois rien d'absurde dans l'univers, je n'y vois que du mystère et, dans ce mystère même, des raisons d'espérer". Pour interpréter les étranges protagonistes de ce "suspense métaphysique", une femme de ménage, un président de société, un mage, un docteur, un homme et une femme qui se lient avec passion, ont été réunis, outre Catherine Arditi et Rufus, Bernard Dhéran, Jean-Yves Berthelot, Laurence Cote, Viktor Lazlo. Philosophe de formation, Eric-Emmanuel Schmitt s'est imposé au théâtre avec Les Visiteurs, puis s'est fait connaître grâce à ses Variations énigmatiques, interprétées par … Le lien

Éric Simard

Actusf : Quelles sont ou quelles ont été vos influences (littéraires, cinématographiques, musicales…) ?

Éric Simard : La poésie sous toutes ses formes, à savoir, les œuvres, les êtres, les lieux qui m’exaltent et déclenchent mon enthousiasme. La poésie synonyme d’émerveillement et de jongleries inventives, mais aussi d’engagement. Une volonté de discerner et de transmettre sans fard la réalité, en traquant le mensonge à une époque où beaucoup de choses avancent masquées ou avec une débauche de poudre aux yeux. Des paysages et des lumières comme ceux que j’ai trouvés en Irlande et en Grèce, des œuvres comme celles de Christian Bobin, Ridley Scott, Sturgeon, Brassens, Piaf, Prévert, Yannis Ritsos, Tarkovski, Cassavetes, Chaplin, Van Gogh, Baudelaire, Beuys, Shaun Davey et bien d’autres encore… Des comètes comme Cassius Clay en sport, des explorateurs comme Shackleton ou Knud Rasmussen, des étoiles comme Gandhi ou le Dalaï Lama, des amis poètes comme Démosthènes Davvetas et les êtres qui me sont proches… m’ont aidé et m’aident toujours à voir plus clair et à corriger mes illusions.

Actusf : Vous devez recevoir des réactions d’enfants quant à vos romans. Comment les perçoivent-ils ?

Éric Simard : Lors de mes rencontres avec les très jeunes lecteurs, je témoigne de ma nécessité d’exprimer mes émotions à travers l’écriture. Je parle de la colère, de la joie, du sentiment d’injustice, de la tristesse, des rires. Je fais écouter aux enfants des mélodies qui m’ont accompagné dans l’écriture de certains chapitres et je leur demande de reconnaître ces chapitres. Ils sont très forts ! Expliquer comment ils perçoivent mes romans est impossible. J’espère qu’ils les font rêver, vibrer et peut-être réfléchir. Avec les plus âgés, je discute volontiers de la place de l’Homme à une époque comme la nôtre. Le thème de la "différence" (génétique, culturelle et autres…) est très présent dans mes livres. C’est pour eux l’occasion de s’exprimer et de prendre position.

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