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09/01/2008

Nouveauté

"La nouveauté réside dans le fait de ne plus considérer l’histoire de l’art comme une évolution qui partirait de l’enfance de l’humanité (préhistoire), passant par son adolescence (l’art égyptien, sumérien), jusqu’à son âge adulte (Grèce hellénistique et Renaissance). Mais comme une série d’histoires parallèles se faisant écho, Malraux met en avant l’universalité de la création ; pourquoi une œuvre d’un autre temps, d’un autre continent, d’une autre culture est-elle capable de nous émouvoir ?

Dans son musée imaginaire, il avait déjà imposé l’idée d’une relation nouvelle avec l’œuvre, d’art, la « métamorphose ». Pour lui, qui avait longuement étudié les arts religieux, il était clair que l’art n’imite pas la réalité, mais lui en substitue une autre : « Si ces œuvres suscitées par “une religion disparue” sont pourtant présentes, c’est grâce à la métamorphose, car c’est elle qui transforme en art, l’expression plastique du sacré et c’est à travers elle qu’il voit dans notre civilisation, l’héritière (et non l’aboutissement) de toutes les autres."

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