05/01/2008
La photo
« Depuis la fin du XIXe siècle, les peintres ont d’étroites relations avec la photo. Ils l’utilisent comme reflet du réel. Mais, dans les années 60, la photo est entrée au coeur de leurs créations. Tel est le thème du très beau livre de l’historien de l’art Jean-Luc Chalumeau qui commente 150 oeuvres importantes de la fin du XXe siècle. Jean-Luc Chalumeau. »
Le lien
12:31 | Lien permanent | Commentaires (1)
04/01/2008
Rêve de cette nuit
Des images récurrentes du rêve de cette nuit me trottent dans la tête.
Je me promène sur un boulevard. Je vois sur les trottoirs de vieilles dames qui ont l’air un peu misérables et discutent entre elles sur un banc, un peu plus loin des ânes affalés par terre et le cadavre d’un ânon.Plus tard, je le vois revivre à mon grand contentement. Je voudrais ramener les ânes chez moi, car ils font partie de la famille, mais quand un peu plus tard je reviens les chercher, ils ont disparu. J’interroge une vieille dame, qui me répond d’un air un peu accablé. Elle me dit quelque chose sans que j’entende sa voix, il s’agit probablement de voleurs. Je les plains, elles ont l’air abandonnées et je me fais du souci pour mes ânes.
Je vois un train, des vols, des bagages perdus.
Plus tard, vers le boulevard une des femmes que j’y avais vues se promène avec sa fille. Je la reconnais de dos. Elle se retourne, me sourit, me montre sa fille qui me sourit à son tour et toutes les deux reprennent leur marche. La fille visitait sa mère sur le boulevard et l’emmenait balader vers la gare, avant de la ramener à son banc.
Le visage de la mère était hâlé, un peu ridé, les yeux marrons. Il s’en dégageait quelque chose de méditerranéen ; sa fille était beaucoup plus grande, le visage nordique, très pâle. son sourire poli dévoilait une dentition un peu négligée. Elles avaient l’air de s’aimer beaucoup toutes les deux. Surtout la maman, très fière de son enfant et un peu exclusive, qui serait ramenée à son banc dans la résignation, sans révolte.
09:40 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
Georges Castera
Haiti : Bow ! Un grand bruit de tonnerre de Georges Castera
Vient de paraître aux éditions Mémoire d’encrier le recueil créole BOW ! du poète Georges Castera.L
Le mot BOW ! indique un éclat, une explosion. C’est le bruit des balles perdues. Explosion de sens, de formes ! Le terme signifie aussi en créole baiser sur la bouche. Le recueil rassemble cinquante quatre poèmes autour des thèmes différents comme l’amour, l’eau, la vie, etc.
À côté de l’amour sensuel et libertaire, thème récurrent chez Castera, une grande partie des poèmes évoquent l’eau et les éléments de la nature. On trouve un poète avec de grandes préoccupations écologiques.
Voici un extrait de la présentation du recueil à propos de l’écologie : « Des poèmes sur l’écologie, sur l’homme face à la nature. L’homme qui menace la vie et l’avenir de l’homme, son alter-ego. Soit parce que l’eau douce est en train de disparaître, soit parce qu’il y a trop d’eau qui inonde les terres et qui détruit hommes, animaux, maisons et jardins. Mais l’eau, c’est aussi la vie.
Le lien
08:35 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)