Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/08/2007

Amour, suite de la note d'aujourd'hui

Ce que l’on appelle Amour, quand on est jeune, a quelque chose à voir avec le ravissement et l’attirance qui, plus tard, se transforment généralement, et si tout se passe bien,  en  un sentiment d'affection proche de celui que l'on porte  à un frère ou à une sœur.

Dans «  Le diable au corps » de Jean Radiguet, l’auteur parlait de la défiance de sa sœur à l'encontre de sa maîtresse. La cause en était « le manque à gagner », en terme d’affection, qui résultait selon elle, de cette relation nouvelle et privilégiée entre cette femme et  lui. Pas étonnant donc que la maîtresse ait été perçue comme une rivale. L’Amour, avec un grand A, serait donc, tout au moins au début,  un sentiment si  exclusif qu'il mettrait les autres proches, en situation de concurrence directe, en somme, et qui engendrerait fatalement la jalousie des  laissés pour compte.

La jalousie résulte en effet, d’un manque, et l'on cherche bien souvent à s'en débarrasser, tant elle est avilissante, par le renoncement, tout simplement.

Pour ma part, j’ai toujours trouvé sublime ces renoncements qui débouchent sur une autre forme d’amour : l’altruisme. Hélas, les faits divers témoignent de la difficulté de l’épreuve, et les crimes passionnels inspireront encore longtemps les auteurs de polars. Mais la société est plus généralement remplie de ces déçus de l’amour, que sont beaucoup de dépressifs...confrontés à ce que j'appellerai "la mort blanche". 

Dans le cas de la dépression, il peut bien entendu s’agir de vicissitudes de la vie, qui n’ont heureusement rien à voir avec les proches ou ceux que l’on voudrait tels : les guerres ou autres violences extrêmes se chargent de briser les élans vitaux, et de mettre bon nombre de victimes en difficulté d’aimer.

 

20:40 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

Liebe

J’ai regardé « en diagonale » une émission sur le théâtre ; des acteurs jouent une pièce sous des tourbillons de neige en plastique : c’est dur la vie d’artiste ! D’après l’acteur principal,  ils en avalent en disant leur texte, et il suppute qu’en retrouvant des petits bouts de plastique dans son ventre lors de son autopsie, le médecin légiste et ses assistants diront : «  il a joué dans cette pièce ! », ce qui éveilla mon attention.

Il s’agit durant plus d’une heure d’essayer de répondre à la question : « Qu’est-ce que l’amour ? »

« Liebe », «  liebe », déclament de jeunes artistes dans des tourbillons de neige artificielle. Je les ai trouvés sympathiques, pas de pathos malgré tout ça, plutôt une sorte d’énergie assez belle à voir qui se dégageait de l’ensemble.

Malgré le peu de temps que j’ai ce matin, je vais essayer d’apporter ma petite contribution, et vous y invite aussi, via Arté bien sûr.

Je dirai comme ça sur le vif, que l’amour pour moi se traduit par l’intérêt porté aux autres, l’attention à soi-même…

 

09:55 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

18/08/2007

Météo onirique

622b4f427a01ed7ba90a54e80c52cc75.jpgAujourd’hui, il s’agit de météo onirique. C’est-ce qui ressort le plus clairement du rêve de cette nuit, avec le fait que je suis accueillie à bras ouverts par une famille Créole. Rêve connecté sur la réalité, puisqu’il se met à pleuvoir des cordes dans la maison, ce qui ne scandalise que moi, l’entourage reste serein, néanmoins je  réitère mes résolutions : réparer la toiture, leur offrir un véritable espace vital… des cris de nouveaux né m’interrompent. Où va-t-on mettre le bébé ? Un membre de la famille  m’emmène vers la pièce du fond. Endroit préservé de la pluie où flambe un bon feu dans la cheminée. Des amis d’antan traversent les lieux, ils ont le physique de l’époque,  je note que mon ancienne amie se promène en panty, longues chaussettes blanches et mocassins, censés composer une tenue des plus raffinées ; je vois son frère la suivre, et une femme Créole apparaître ensuite, qui nous propose du ravitaillement pour la semaine. L’espoir revient. Nous sortons, la pluie ayant cessé, et rencontrons de petits groupes de vendeurs d’escargots. J’en libère quelques-uns après avoir fait éclater la pyramide qu’il formaient, agglutinés les uns sur les autres.

Certains rêves se rappellent à nous le matin, certainement quand ils ont quelque chose à nous dire.

À moins que celui-ci ne soit qu’un simple clin d’œil amical à nos amis d’outre-mer.

09:50 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (1)