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21/08/2007

Laisser vivre !

Ce matin, je fais ce rêve éveillé d’un monde où il serait encore possible de s’autoriser la construction d’une cabane au bord de l’eau ou au coin d’un bois, « comme chez soi ». 

Rêver pour s’éveiller, vivre encore, ne pas dormir debout !

Regarder les autres, se déranger les idées peut-être, mais bouger en soi.

Se changer afin de ne pas mourir jeune-vieux !

Les gens du voyage improvisent les fêtes,

un garçon empoigne une guitare, elle est sa langue et le pays

où dansent ses sœurs.

Laisser vivre cet autre pour un monde possible…

10:30 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (1)

20/08/2007

L'introduction en guise de conclusion

 

L'introduction du conte de Wells « Pearl of love » a été omise, voilà qui est réparé ; je la mets dans les deux langues pour qui aurait envie de réviser l'anglais :

« The pearl is lovelier than the most brilliant of crystalline stones, the moralist declares, because it is made through the suffering of à living creature. About that I can say nothing because I feel none of the fascination of pearls.Their cloudy lustre moves me not at all. Nor can I decide for myself upon that age-long dispute whether The Pearl of Love is the cruellest of stories or only a gracious fable of the immortality of beauty.

Both the story and the controversy will be familiar to students of mediaeval Persian prose. The story is a short one, though the commentary upon it is a respectable part of literature of that period. They have treated it as a poetic invention and they have treated it as an allegory meaning this, that, or the other thing. Theologians have had their copius way with it, dealing with it particularly as concerning the restoration of the body after death, and it has been greatly used as a parable by those who write about aesthetics. And many have held it to be the statement of o fact, simply and baldly true. » Wells

La perle, proclame le moraliste, est plus belle que la plus brillante des pierres critallines parce qu'elle procède de la souffrance d'un être vivant. Je ne saurais rien dire là-dessus parce que je ne me sens pas du tout attiré par les perles. Leur éclat voilé ne m'émeut nullement. Et je ne peux pas me prononcer personnellement sur la controverse séculaire qui porte sur le fait de savoir si « La Perle d'Amour » est le plus cruel des contes ou simplement une charmante fable sur l'immortalité du beau.

Ce conte et cette controverse sont à coup sûr familiers à ceux qui étudient la prose persane médiévale. Le conte est bref, mais les commentaires qu'il a inspirés forment un pan considérable de la littérature de cette époque. On en a rendu compte comme d'une invention poétique et également comme d'une allégorie aux significations diverses. Les théologiens en ont fait ce qu'ils voulaient, prolixes à leur coutume, en s'attachant singulièrement à ce qui touche à la résurrection de la chair ; et les auteurs d'écrits sur l'esthétique s'en sont maintes fois servis en guise de parabole. Enfin, nombreux sont ceux qui l'ont tenu pour un récit factuel, une histoire tout bonnement et platement authentique.

Le talkie-walkie

L’ancêtre du téléphone portable, le talkie-walkie était-il un gadget ? À mon avis, oui : « Juste bon à faire des embrouilles », et ce n’est pas cette jolie chanson de Serge Gainsbourg, qui me contredira :


J'avais en ma possession un talkie-walkie
Made in Japan
Il ne m'en reste à présent qu'un grain de folie
Un point c'est tout
J'avais donné le même appareil à celle que j'aimais
On s'appelait pour un oui pour un non
Qu'elle soit dans sa chambre ou bien dans la cour de son lycée
Je l'avais n'importe quand n'importe où

Quand j'entendais sa voix dans le talkie-walkie
J'étais heureux
Jusqu'au jour où elle l'oublia près de son lit
Voici comment
J'étais seul avec moi quand je décidai de l'appeler
J'ai tout de suite compris ma douleur
Je ne souhaite à personne de vivre un moment pareil
En deux mots voilà ce qui s'est passé

J'entendis des soupirs dans le talkie-walkie
Des mots d'amours
Et puis son prénom que murmurait dans la nuit
Un inconnu
De ce jour tous les plombs de mon pauvre compteur ont sauté
Mais je la vois dans mon obscurité
Je vois ces grands yeux beiges ces deux grands yeux couleur du temps
D'où la neige tombait de temps en temps

J'avais en ma possession un talkie-walkie
Made in Japan
Il ne m'en reste à présent qu'un grain de folie
Un point c'est tout

 

10:36 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (2)