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02/03/2012

Réflexion matinale

 Dodo la Saumure a dit en substance que l’exploitation des femmes en usine et celle des salons de massages particuliers sont similaires, sous-entendu : le travail est plus pénible encore pour les ouvrières que pour les autres dames. La nécessité de mettre fin à cette forme d'assistanat qu'est l'exploitation ne devrait-elle pas faire partie des préoccupations politiques prioritaires ? Un revenu minimum pour femmes et hommes dans la panade, servant à couvrir les besoins les plus fondamentaux de nourriture et de logement devrait donc être mis en place. Ces ex- exploité(e)s trouveraient enfin le temps de respirer et pourraient à la longue se dégoter des boulots intéressants, dans le domaine de l’écologie, par exemple. Ou des formations en vue de travailler à mi-temps ou temps plein, au choix, auprès de patients hospitalisés, étant donné le manque constant de personnel dans des établissements où sévissent même parfois des docteurs Raoust d'après ce que m'ont dit des téléphages. En ce qui concerne les messieurs en manque de sensations fortes, je ferai preuve d’humanité. Si j’étais responsable politique, serait remis pour eux au goût du jour, poupées gonflables ainsi que  sex-toys à la pointe de la technologie, vibro-masseurs, robots tactiles, et autres inventions écologiquement recyclables. Concernant les poupées, en raison des impératifs minceurs d’aujourd’hui, elles seraient modernes et donc faiblement gonflables, les anciens ballons de baudruche n’étaient déjà pas vraiment recommandés autrefois aux consommateurs trop maigres, en raison de cas de lévitations involontaires qui avaient été signalés régulièrement dans les annales de différents commissariats. Sans compter la matière économisée pour la fabrication... "res ipsa loquitur".

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01/03/2012

pas seulement des maux

Durant une époque assez récente et qui perdure plus ou moins, la classe ouvrière fut ringardisée pour des raisons me semble-t-il moins liées au rejet de l’étiquette qu’au mépris pur et simple des gens qui se coltinaient encore,( « après tout ce qu’on avait fait pour essayer de les en sortir ? ») des boulots considérés comme limite honteux. Je pense que ce mépris a pu avoir son côté positif, il a stimulé certains précaires, abonnés aux petits boulots ingrats qui, inexistants socialement, se sont découvert une fibre artistique, des talents qu’ils ne se connaissaient pas ou je ne sais quoi d'autre, mais la dèche sans concessions et l’isolement qui pendait au nez de ces nouveaux artistes a trop souvent battu en brèche leurs ambitions toutes fraîches. Une réaction à ce mépris, plus incisive, est apparue, où les appétits de reconnaissance ont débouché sur le chacun pour soi et son univers impitoyable à la Dallas. L’envie plus ou moins importante de promotion dans le cadre du travail, de travailler plus pour gagner plus en estime de soi. Tout l’art périlleux du promotionné est de ne pas basculer à son tour dans le mépris de l'autre après la pseudo réconciliation avec soi-même. Le danger vient, dans l'ensemble, de la division qu’opère ce mépris, même s’il a parfois des résultats à double facettes ; division qui débouche sur le délitement de la solidarité, lequel a provoqué à terme une sorte de régression vers des temps plus durs où les ouvriers n'avaient pas le droit de grève  ; les forces de cohésion évanouies les requins reviennent à la charge.

 

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23/02/2012

I peuv' te pas dir' c'qu'i veult'

« dans les radios où y’a d’la pub, i peuv’te pas dir’ c’qu’i veult‘» plaisantait un étudiant sur une radio campus de Lille. Mais alors il faudrait tout éteindre quasiment parce que la pub, que je n'aime pas non plus par ailleurs, surgit même là où on ne l’attend pas, elle peut nous arriver indirectement, par le biais de conseil gratuit en apparence, ou de conseil par exemple qui indisposent tout simplement l’auditeur, lequel le prend pour une incitation consumériste de mauvais aloi alors qu’il ne s’agit peut-être que d’une chose dite en l’air de la part d’un animateur étourdi, qui ne pensait pas à mal. Idem avec les journaux ou radios dont les responsables sont nommés par des politiques en place, s’il fallait du coup ne plus rien lire, écouter, ça deviendrait impossible. Donc, à mon avis, sans contester le fait que la pub c'est très pénible,  il ne faut néanmoins pas se laisser arrêter par elle et donc intuiter, "deviner", supputer  sur la base de ce que l’on vient de lire, d’entendre, ou de voir. Tendre l’oreille, débusquer les incohérences, les paradoxes flagrants qui en disent long, se faire un peu flic sans être parano, pas facile de faire le tri, de pister la vérité sauf, et pour le coup c’est bien dommage car révélateur de gravité patente, dans les cas qui font l’unanimité par l’ampleur de la catastrophe qu‘ils représentent, comme la Syrie où le peuple se fait massacrer… là évidemment pub ou pas, nominations non neutres politiquement, ou si, il n’y a pas de doute possible hélas sur la catastrophe humanitaire qui a lieu en Syrie. Cela dit pour en revenir à la pub, quand on "s'la pète" là aussi quelque part il y a de l'intox... en somme la vigilance est de mise tout le temps, avec soi-même, les autres... vous voyez, c'est la vie quoi.   

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